Le Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (BRAOC) du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a organisé, ce mardi 15 octobre, à Dakar, une consultation régionale sur le rôle essentiel de l'élimination des Besoins non satisfaits (Bns) en matière de Planification familiale (Pf). Ce, pour permettre le développement durable dans la région, y compris l'exploitation du dividende démographique.
Cette rencontre de trois jours (du 15 au 17 octobre) est organisée suite aux consultations globales tenues à Antalya en Turquie pour mettre fins aux Bns en Pf et à laquelle le Sénégal avait participé activement. Son objectif est de «mieux faire comprendre aux parties prenantes l'importance de mettre fin aux Bns en matière de planification familiale pour tirer parti du dividende démographique en vue de la réalisation de l'agenda pour le développement durable 2030.
«Le taux d'utilisation des méthodes modernes de contraception est de 18%»
Venu présider la cérémonie d'ouverture des travaux de la rencontre, le représentant du Directeur régional de l’UNFPA pour l'Afrique de l’Ouest et Centrale, Jocelyn Fenard, par ailleurs, conseiller régional en partenariat et mobilisation de ressources, a révélé que «beaucoup d'études ont constaté que les enfants nés 3 à 5 ans après leur ainé ont environ 1,5 fois plus de chance de survivre jusqu'à 5 ans que les enfants nés après un intervalle de 2 à 3 ans et environ 2,5 fois plus de chance que les enfants nés après un intervalle de moins de 2 ans. Et non seulement les femmes qui espacent les naissances de 3 à 5 ans ont des enfants en meilleure santé, mais elles sont elles-mêmes en meilleure santé».
Selon lui, des progrès «encourageants ont été faits pour l'opérationnalisation du concept de dividende démographique en Afrique de l'Ouest et centrale mais «beaucoup reste encore à faire». Car, dans la région, le taux d'utilisation des méthodes modernes de contraception est de 18% chez les femmes mariées et les besoins non satisfaits en méthodes modernes de contraception sont supérieurs à 24%.
«37% des femmes mariées utilisent la planification familiale moderne»
La directrice de la santé familiale du Sénégal, Dr Marème Dia Ndiaye, quant à elle, a renseigné que 37% des femmes mariées des pays en développement utilisent aujourd'hui la Planification familiale moderne. Avant de signaler que la zone de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec un taux de prévalence contraceptive à seulement 18%, est caractérisée par les plus forts taux de Besoins non satisfaits de l'ordre de plus de 24%.
Face à cette situation, elle estime que les uns et les autres doivent «redoubler d’efforts» afin d'atteindre les objectifs.
Dr Marième Dia Ndiaye s’est également appesantie sur la question du financement de la Planification familiale. Laquelle constitue, pour elle, un défi pour la pérennisation de leurs programmes.
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