26 décembre 1982-26 Décembre 2015. Voila 33 années, une vie d’homme, que le territoire jadis appelé la Casamance, situé entre la Gambie au nord et les deux Guinée au Sud est entré dans un conflit armé avec le gouvernement sénégalais. Si, pour désigner ce conflit, les irrédentistes sudistes parlent de «la résistance pour l’indépendance» à Dakar on parlait de «crise casamançaise». Et depuis cette date, nombreuses ont été les victimes innocentes laissées sur les vertes prairies de la région méridionale.
D’abord, c’est une simple marche -pacifique, il faut le préciser- de protestation, initiée par Mamadou Nkrumah Sané et les sympathisants d’une «Casamance libre» qui sont partis de Mangoukouroto, dans le quartier de Soukoupapaye, qui avait rappelé au gouvernement d’Abdou Diouf que le feu qui couvait, depuis quelques année, dans la région méridionale n’était pas complètement éteint: depuis quelques années déjà, un groupe d’activistes dont Mamadou Nkrumah Sané avait «bombardé» le vieux président, Léopold Sédar Senghor, de missives réclamant la fin de «la fédération du Sénégal» dans laquelle la Casamance se serait engagée avec le Sénégal, depuis l’éclatement de la fédération du Mali qui avait fait du Sénégal et du Mali un seul pays.
Le 19 décembre déjà, à Djabir en périphérie de Ziguinchor, à quelques encablures de l’actuelle Université Assane Seck, s’étaient réunis, toute la journée, de nombreux séparatistes casamançais venus de toute la région méridionale. Au sortir de cette rencontre, de nombreux tracts avaient été collés dans les rues de Ziguinchor appelant à la marche du 26.
Mais, le 20 décembre, profitant de son séjour en Casamance, Mamadou Nkrumah Sané s’était rendu à Bignona pour présider à la pose de la première pierre qui devait servir de clôture à l’hôpital.
Mais, face au refus des gendarmes de les laisser réaliser leur projet, des échauffourées ont éclaté et Mamadou Nkrumah Sané a été arrêté et transféré à Ziguinchor. De la capitale de la région sud, il a été transféré à Dakar et incarcéré à Reubeus où il fera, avec de nombreux camarades, face au tribunal, le 13 décembre 1982.
Contrairement à Léopold Sédar Senghor qui avait ignoré les fameuses lettres, Abdou Diouf n’avait pas adopté cette position de l’évitement. A Robert Sagna qu’il avait envoyé auprès de «ses parents casamançais», il avait transmis le message suivant: «dites aux Casamançais que j’ai l’armée et les forces avec moi. S’ils s’entêtent dans cette voie, nous allons les mater«.
En réalité, Abdou Diouf avait une vielle revanche à prendre sur les Casamançais depuis que son oncle, un lieutenant de Lamine Guèye, venu en meeting en Casamance avait été tué, le 25 janvier 1955, à Kagnobon.
Cette tuerie née de l’animosité entre les militants de Lamine Guèye et ceux de Emile Badiane avait tourné en un terrible bain de sang. A cela s’ajoute le fait que Abdou Diouf, en bon commis de l’Etat, ne se sentait pas redevable aux politiciens, habitués qu’ils sont aux combines.
L’ancien gouverneur de Kaolack, peu enclin à être tendre sur les questions de souveraineté, n’avait pas jugé nécessaire de négocier, très tôt, avec les indépendantistes casamançais. Les considérant comme des bandits de grands chemins -puisque le mot terroriste n’était pas à la mode-, allant jusqu’à appeler cette situation «de simple crise» et son traitement d »opération de sécurisation» alors qu’il s’agissait purement et simplement de guerre.
Cette réponse arrivée aux oreilles des jusqu’auboutistes casamançais avaient poussé des faucons à convaincre leurs compagnons que «seule une lutte armée libérerait la Casamance«. «C’est pour cela que j’avais quitté la France pour participer à la marche prévue le 26 Décembre à Ziguinchor» se souvient Mamadou Nkrumah Sané.
Venus de la périphérie de Ziguinchor, ces marcheurs arrivés à la gouvernance avaient descendu le drapeau national, mis un drapeau blanc à sa place et exigé du gouverneur d’alors qu’il les rencontre afin de recevoir la énième missive adressée au président du Sénégal; réclamant toujours la fin de «la fédération.»
Après un temps de confusion, les policiers du commissariat de police avaient ouvert le feu sur des marcheurs non armés, tuant des dizaines de personnes. Les rescapés de cette fusillade avaient traversé la ville et s’étaient retrouvés dans le maquis où, sous les ordres de sergent-chef Aliou Badji, démissionnaire de l’armée sénégalaise, ils ont formé la première branche militaire dénommée Atika, le combattant en langue diola.
Bien que déstabilisés par cette tuerie aveugle qui avait révoltée plus d’un Casamançais et convaincus les derniers sympathisants de la nécessité de vendre leurs biens au Sénégal pour rejoindre la Casamance où un nouvel Etat devait voir le jour, les militants s’étaient terrés dans les forets, s’entrainant à la guerre.
C’est le 18 février 1983, soit un an après la marche et après avoir appris la condamnation à 10 ans de prison pour «atteinte à la sureté de l’Etat» des prisonniers transférés à Dakar que la guerre va clairement éclater.
Ce jour là, le capitaine Amadou Tidiane Gadio, -commandant adjoint de la compagnie de gendarmerie de Ziguinchor- et cousin de Cheikh Tidiane Gadio, l’ancien ministre sénégalais des Affaires Etrangères avait été envoyer disperser la cérémonie de prières organisée à Djabir. Pris dans une embuscade, il sera abattu et son groupe de 6 gendarmes -4 morts de sources officielles- décimés. C’est ce jour-là aussi que va tomber le sergent-chef Aliou Badji, premier chef d’Etat major d’Attika dans le centre-ville de Ziguinchor, en face du Monument aux Morts, en face de l’actuel camp des GMI, ex Sonar.
Ces morts ont été les premiers d’une longue liste qui continue, hélas, à se prolonger. Depuis 33 ans, en plus des personnes tuées volontairement, de nombreuses personnes perdent la vie, victimes de mines antipersonnel ou portées disparues pour l’éternité plongeant la région dans un désastre sans nom.
Et l’éternelle pomme de discorde n’ayant rien perdu de son aigreur malgré le temps: la Casamance éternelle terre de refus qui s’était refusée aux colonisateurs Blancs ne comptait pas baisser les bras devant des forces sénégalaises.
Pourtant, rien ne prédisposait ces enfants du Sénégal à s’entretuer de la sorte. Le futur leader irrédentiste, Mamadou Nkrumah Sané, après un passage à Kaolack où il étudiait le Coran avec feu l’imam Assane Cissé, avait fait un passage remarqué au Maroc pour parfaire son érudition islamique. Il avait comme camarades de promotion -même s’ils sont venus après lui- l’imam Iyan Thiam, Doudou Sidibé de Marsassoum et Abdoul Aziz Sy Junior, Mactar Niasse, Bassirou Niasse et Abdoulaye Thiaw Laye…
«Et à la veille du début de ce qui deviendra cette terrible crise, Mamadou Nkrumah Sané était Sénégalais et le revendiquait haut et fort«, nous a confié un connaisseur de l’homme. Poursuivant ses confidences, il a déclaré que «il était le secrétaire général de l’Association des Ressortissant Sénégalais de France et avait, même, fait venir -pour la première fois de sa vie-, Youssou Ndour et son orchestre en France.»
C’était en février 1982. «Youssou Ndour était venu sans instrument, mais grâce au concours d’un Casamançais, c’est les instruments de Samba Nguana -artiste congolais- que j’ai mis à sa disposition«, se souvient un autre Mamadou Sané».
ON EN PARLE
[documents] Un Mouvement Demande Au Conseil Constitutionnel De Constater "la Vacance Du Pouvoir" De Diomaye Au Profit De Sonko
Justice
04 juin, 2024
Avenir Communication : Les Comptes Du Groupe De Presse De Madiambal Diagne Bloqués
Médias
04 juin, 2024
Scandale Des Passeports Diplomatiques : Grand Patron, Parents De Deux Anciens Ministres, Guides Religieux…, 130 Bénéficiaires En Sursis
Societe
03 juin, 2024
50 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (01:04 AM)Ss
En Décembre, 2015 (01:35 AM)On n'est pas ambitieux, et ben on restera à l’état de chaton. Nul économie sans défense!
Salimto
En Décembre, 2015 (02:06 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (03:32 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (04:12 AM)La paix est à portée de main...Il faut un peu de volonté
Anonyme
En Décembre, 2015 (04:30 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (05:59 AM)Je demande à l'auteur de ce texte, Monsieur Babacar TOURE ou à Senweb de le retirer car ce n'est le moment opportun pour parler de la guerre en Casamance. Ou tu veux simplement réveiller les esprits des sénégalais qui ont perdu leurs parents pendant cette période de guerre. Tout le monde sait qu'il y'a eu des exécutions, des tortures, des tueries,...de part et d'autre des deux camps...
Si ton père ou ta maman était tué en Casamance, tu n'aurais jamais eu ce courage pour publier ce texte.
C'est un dossier très sensible, s'il te plait je te demande de retirer ton texte, Monsieur le journaliste Babacar Touré.
Moi qui te parle, les militaires ont tué mon papa innocent et l'ont enterré, lui qui était parti rendre visite à ses tuteurs à Fanda après Niaguis. Malgré l'intervention immédiate de ses tuteurs, on l'a tué et ils ont intimidé le couple du troisième âge qui ont finalement séjourné des mois à l'hôpital régional de Ziguinchor. J'ai perdu deux amis innocents de même père et même mère, le papa d'un de mes amis qu'on a fusillé au camp militaire d'Edjoungou (Oussouye), un de mes anciens professeurs d'Education physique qui enseignait au collège catholique Saint- Joseph d'Oussouye.
Étant natif de la région, je suis cent pour cent pour que la paix revienne définitivement; la verte Casamance ne mérite pas ça.
À mon avis, il ne doit pas manquer de sujets où tu peux t'exprimer, Monsieur Babacar Touré.
Arrêtez arrêtez , le Sénégal est un pays paisible!
Bonne soirée à tous!
Anonyme
En Décembre, 2015 (06:25 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (07:55 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (08:15 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (09:05 AM)Je suis journaliste et fais appel à votre sens du patriotisme. Ne serait-il pas mieux d'illustrer votre article avec une autre photo que celle du corps sans vie d'un de nos valeureux militaires?
Merci pour votre compréhension!
Confraternellement
Vive
En Décembre, 2015 (09:12 AM)Vive
En Décembre, 2015 (09:12 AM)Vive
En Décembre, 2015 (09:12 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (09:20 AM)Ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on fait baisser la fièvre. Or c'est ce traitement qui a prévalu des années durant obligeant les journalistes à taire cette page récente de notre histoire.
Il faut enseigner aux Sénégalais et au monde ce qu'est cette guerre qui sévit au sud. N'oublions pas que cette rébellion est la plus actuellement à exister en Afrique. Toutes les autres sont terminées.
Merci pour ce rappel historique qui doit interpeller la conscience des uns et des autres. Après la lecture de cet article j'ai des regrets. Je me demande comment des enfants du Sénégal fiers de leur senégalité en sont arrivés à prendre des armes contre ce pays.
Il faut réfléchir à comment ramener tous ces gens à accepter le République. C'est mieux que les ignorer ou de les appeler rebelles.
Diadieuf.
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:22 AM)Foulbés,
En Décembre, 2015 (10:00 AM)Diatta De Suelle
En Décembre, 2015 (10:33 AM)Para
En Décembre, 2015 (10:58 AM)Khadjou Cassamance
En Décembre, 2015 (11:32 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:54 AM)Richard Toll
En Décembre, 2015 (12:01 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (12:26 PM)Il est impensable que des rebelles, ou bandits puissent recevoir des privileges, vivent en France, donne des interviews comme si de rien n etait.
ya un manque de volonté politque réelle d en finir avec ce conflit qui sert de moyen de chantage á l Etat sénégalais. Plus de 30 années, trop c est trop.
En plus, faut toujours le rappeller,que le premier terroriste senegalais est Labbé diamcoune Senghor, en collaboration avec ce vendu de Président Leopold Senghor, qui malgré sa classe d homme politque exceptionnelle a fait trop de mal au Senegal.
Il est temps d en finir pour de bons
Anonyme
En Décembre, 2015 (12:39 PM)Abdou Diouf à été le pire des présidents du Sénégal. Que Dieu le maudisse pour tous les malheurs qu il a cause.
Je suis avec un des intervenants que ce résumé est trop centré sur Nk Sane. Probablement à dessein.
Anonyme
En Décembre, 2015 (12:53 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (12:58 PM)Ouf
En Décembre, 2015 (13:29 PM)Je veux pas d'une solution militaire car cesont les honnêtes hommes et femme de Casamance qui vont en patit plus que ces bandits armés qui font fuir se cacher en gambie ou en rgb.
Que la paix revienne en Casamance.
Oumar Kane
En Décembre, 2015 (15:49 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (16:08 PM)LE SÉNÉGAL EST UN PAYS EN GUERRE.......et très très sale.....
Anonymelune
En Décembre, 2015 (16:34 PM)vOTRE SALUT SE trouve dans les territoires gambiens et la frontière bissau sinon vous n'avez aucune base de repli à chaque fois l'armèe senegalaise fait un mouvement impotant avec ses troupes dìèlites camandos et artilleries c'est le sauve qui peut
Toutes vos actions sont des actes isolès contre des patrouilles d'une dizaine d'hommes jamais vous n'oserez faire face à l'armèe comme dans une guerre normale
Votre protecteu Yaya Jammeh sait très bien que le Senegal n'attend que cette occasion pour l'envahir raison pour laquelle il vous garde chez lui
Vous ne gagnerez jamais cette guerre et vous le savez très bien le reste c'est du business que font les politiciens casamançais les militaires et les chefs rebelles sur le dos des populations
Clamez vous je crois que en Casamance nombreux sont convaincus que ils ont ètè dupès et abusès par le maudit pretre Diamacoune Senghor et les autres Krumah Sanè les Sidy Badji ou sont ils ? qu'est ce qu'ils ont gagnè depuis 1982 ? Rien
Qu'est ce qu'ils ont fait pour la Casamance ? Tout ce qui est en Casamance ecoles,lycèes,routes,hopitaux,dispensaires,ponts,universitès ont ètè faits par l'Etat du Senegal
Anonyme
En Décembre, 2015 (17:38 PM)Vive le Sénégal et vive la bonne gouvernance
Anonyme
En Décembre, 2015 (17:54 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (17:55 PM)Kassoumaye nous sommes fiers d'etre Sénégalais mais l'assemblée nationale de Dakar ne respecte jamais ces engagements.
Anonyme
En Décembre, 2015 (19:22 PM)Foulbés,
En Décembre, 2015 (19:26 PM)2. Arracher tous les biens mal acquis par les cruels-parasites avec l'indigne complicité de leurs pseudos élites sinistrement tribalistes-ethnicistes-clanistes-confrérionistes-régionalistes-racistes-corrompues-prédatrices-traitres jusqu'aux viscères.
3. Embarquer dans des wagons ou dans des camions tous ces cruels fléaux-parasites pour les déposer dans leurs cavernes-grottes de HONTES leurs habitats naturels.
4. Les Casamançais-es de Souche purement pure doivent impérativement être à la tête de toutes sorte d'idées-pensées-d'initiatives-opérations-programmes-projets destinés à leur saine-sainte Terre et en être les gérants exclusifs, pour éviter encore les corruptions-magouilles-détournements-prédations-combines-complots-pactes diaboliques, si par malheur certains-es, qui ont ces monstruosités dans le sang, auraient leurs souillés mots à dire à ce sujet.
5. La Constitution de la République doit impérativement être connue-reconnue-admise partout dans le pays et tous ses articles strictement exécutés, en particulier l'article Premier. Les Institutions de la République qui sont au-dessus de tous-toutes doivent être respectées sans ciller, par toutes-tous-partout dans le pays sans exception. Les lois-règles-règlements de la République doivent être observées impérativement et leurs indignes viols impliquent des sanctions à la hauteur de l'immoralité immorale des viols et des violeurs.
6. Les abjectes falsifications-charcutages-ajouts-rajouts-surajouts-greffages-escamotages de l'HISTOIRE authentique du Sénégal doivent être évacués-nettoyés-effacés et leurs auteurs sévèrement châtiés pour l'ampleur de leurs indignités indignement indignes.
7. L'HISTOIRE vraie-pure-authentique du Sénégal doit être réécrite par des Historiens-nes, avec l'appui franche-libre-scientifique de Sociologues, Ethnologues, Anthropologues, Psychologues, tous naturellement compétents-capables-expérimentés-honnêtes-sincères-intègres-courageux-patriotes purs qui n'agissent que dans le cadre strict des intérêts généraux de la République du Sénégal et de ses dignes-nobles peuples.
8. Les valeurs de la République du Sénégal, à savoir la Laïcité, la Démocratie, la Socialité ne doivent plus être des alibis, des mots jetés là pour impressionner ou pour leurrer ou pour crétiniser les crétins, mais elles doivent être ancrées dans les cœurs-esprits de tous-toutes-partout et traduites impérativement dans les actes concrètement concrèts. Il en va des honneurs-bonheurs du Sénégal et d'un présent-futur radieux pour la République.
9. Vue la place viscérale qu'occupe le CERTAINISME cruellement HANDICAPANT dans les crânes arides-désertiques de certains-es du funeste axe de tous les maux-affluents, il urge d'explorer la possibilité de passer de la République à la Fédération ou à la Confédération. Car pour que le Sénégal sorte des merdes merdeuses, il faut évacuer cette abjecte mentalité qui est la cause de tous les malheurs-divisions-déchirures-segmentations-fragmentations-clanisations-confrérisations-régionalisations-horreurs-terreurs-déshonneurs qui souillent le Sénégal depuis le 01.01.1963. Certains-es n'arriveront jamais à changer pour s'adapter aux réalités réelles du pays, aux évolutions évolutives du monde civilisé. La Verte Casamance aux Casamançais de Souche purement pure d'abord et pour toujours. Foulbés.
Foulbés,
En Décembre, 2015 (19:59 PM)Baldé Gabou
En Décembre, 2015 (21:59 PM)Certains jeunes cadres du MFDC n'ont pas accepté ce deal.
Par la suite ils ont été approchés par le PAI pour une alliance mais ces cadres radicaux du MFDC n'ont pas accepté. ils ne voulaient rien du senegal. par la suite senghor a integré au PS des cadres casamançais du PRA Senegal.
Ce sont les promesses faites aux casamançais dans le deal que Diamacoune a eu à rappeler à Senghor dans ses nombreuses lettres.
En 1979 1980 éclate une grève scolaire à Ziguinchor et le 11 janvier l'élève Idrissa Sagna est tué au cours d'une manifestation par un tir à balle réelle.
Les jours suivants les manifestations prendront une dimension insurrectionnelle.
Le Ps en profite pour arreter et torturer des militants de la gauche révolutionnaire sous pretexte qu'ils soutenaient la grève.
Les femmes se soulèvent et le mouvement devient politique.
Finalement les choses vont se calmer et Senghor devrait démissionner en decembre 1980 sans parler une seule fois de la Csamance.
De tout son vivant il n'a pas répondu aux interpellations de Diamacoune ni prononcé le mot MFDC.
Pourtant Mamadou Dia a dit qu'il "comprennait les casamançais "et reconnait qu'il ya eu un arrangement politique dans les annèes précednt l'independance du Senegal.
Quels sont les contenus de cet arrangement ,silence de cimetière de la part du vieux Mawdo.
Les armes que le Senegal achète ne serviront à rien ,il va falloir qu'il yait une generation d'hommes politiques qui devront un jour crever avec audace l'abcès.
C'est seulement ne ce moment que la vérité sera dite et les gens trouveront une solution politique définitive à ce conflit.
Abdou Diouf a massacré les civils en Casamance et cela n'a fait que renforcer le MFDC en Casamance.
Wade a refusé de faire la guerre totale à la Casamance mais il a deversé des millirads en Casamane ce qui a enrichi certains ex chefs de guerre et des politiciens et autres médiateurs "faiseurs de paix".
Maky Sall semble aller dans la meme voie en rationnalisant un tant soin peu la corruption.
Anonyme
En Décembre, 2015 (10:06 AM)Ce qui est encore plus grave, c'est que cet individu qui reconnait sa nullité en tout cherche à se donner des valeurs en racontant toutes les bêtises sur l'origine du conflit pour laisser croire qu'il représente un icone que la Casamance devra honorer
TOUT EST ARCHIFAUX DANS CET ARTICLE : c'est du mensonge orchestré par ce type Sané et des journaliste corrompus : hélas sénéweb est un four tout
Mamadou B. Ba
En Décembre, 2015 (19:38 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:17 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:17 PM)Comme le dit un des intervenants il faut arrêter de fausser l'histoire de l'Afrique pour encourager ces tueries et sauvageries qui affaiblissent les pays africains devant ce renouveau des grands ensembles des autres continents: comme le MFDC en Casamance d'autre fédérations semblables avaient été crées dans les autres régions actuelles du Sénégal (rappel :le mouvement de Magemouth Diop dans la région du Fleuve et bien d'autres au Cap-Vert, Sénégal oriental, etc.)
Arrêtez d'abrutir ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir toute la raison, c'est-à-dire savoir lire et comprendre.
Anonyme Diaby
En Décembre, 2015 (15:53 PM)Les Gens de Casamance doivent comprendre que la Casamance doit d'abord se faire par elle-même et pour elle-même et sans la moindre partition de l'Afrique noire et en particulier du Sénégal avec ses Régions autonomes dans ce concept irréversible de la Décentralisation. De même la Diaspora de Casamance ainsi que les Locaux à tous les niveaux (Citoyens et Elus locaux ) doit comprendre que les ONG étrangères sont des Entreprises sociales certes, mais AVEC UN RÔLE d'aide à court terme.
Anonyme
En Décembre, 2015 (18:10 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (08:58 AM)Toucoulorisation De La Republi
En Décembre, 2015 (15:16 PM)macky sall : apres la famille, l’ethnie ?
galllo ba Dg des infrastructures
amadou saidou ba president de l assemblée du CETUD
Oumar Maal DG de la police
Ibrahima bocar sow DG du desenclavement
Abdoulaye Mbodji DG AIBD
Cheikh khalifa ba directeur à FERA
Cheikh oumar gaye Directeur des operations CETUD
Amadou saidou Ba Président Assemblée CETUD
Omar BA DIRECTEUR de l enseignement moyen secondaire général
Ousmane ibrahima SALL présidence, Grand chancelier de l’ordre
SAMBA ndiobel sow Directeur de la modernisation de l equipement rural
chef d’etat-major général des armée: mamadou sow
ministre de l’intérieur et de la sécurité publique: abdoulaye daouda diallo
ministre de l'economie, des finances: amadou ba
ministre du budget : birima mangara
ministre de l’environnement et du développement durable : abdoulaye bibi balde
ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement: thierno alassane sall
ministre de l’enseignement superieur : marie teuw niane
ministre du travail, du dialogue social, des organisations professionnelles... mansour sy
ministre des sports: matar ba
ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat : mamadou talla
ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république du sénégal auprès de sa majesté juan carlos 1er, roi d’espagne: mamadou deme
consul général du sénégal à paris: monsieur amadou diallo
ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république du sénégal auprès de son altesse cheikh hamad bin khalifa al thani, emir de qatar: monsieur cheikh tidiane sy
ambassadeur du sénégal à tunis : khadidatou tall
ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de sa majesté mohammed vi, roi du maroc, avec résidence à rabat: amadou sow
ambassadeur: monsieur salif sada sall
directeur du centre des Œuvres universitaires de dakar : cheikh oumar anne
directeur du centre régional des Œuvres universitaires de saint-louis : ibrahima dia
directeur de l’ecole nationale d’administration pénitentiaire (enap) : abdourahmane kane,
directeur de la promotion des investissements au ministère de la promotion des investissements et des partenariats : monsieur abdoulaye ly
directeur de la police de l’air et des frontières: abdoul wahabou sall
directeur général adjoint de la police nationale, poste vacant : monsieur ousmane sy
directeur de la sécurité publique : monsieur oumar mal,
directeur général de la rts: racine talla
direction de la gestion et de la planification des ressources en eau: amadou seydou dia
direction de l'administration générale et de l’equipement: mamadou diaw
directeur du cadastre: amadou samba tall
directeur des eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols : colonel baïdy ba
directeur de la gouvernance sectorielle au ministère de la promotion de la bonne gouvernance et des relations avec les institutions : ahmed tidiane dia
directeur général du fonds de garantie automobile: monsieur mahmoudou bocar sall,
directeur général de la société nationale de recouvrement (s.n.r.) : monsieur babacar diallo,
directeur du personnel et de la logistique à la direction générale des douanes: mouhamadine oumar ba
directeur général de l’agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (aprosi) au ministère du commerce, de l’industrie et du secteur informel: monsieur cheikh oumar anne,
directeur de l’agence de régulation des marchés: monsieur amadou abdoul sy
directeur général l’office du lac de guiers: monsieur amadou bocoum
directeur du centre de documentation scientifique et technique: mouhamadou moustapha sow
directeur général de l’agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (aprosi) au ministère du commerce, de l’industrie et du secteur informel: cheikh oumar anne.
directeur de l’administration générale et de l’equipement au ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la promotion des valeurs civiques: saliou sow
directeur de l’institut national et d’action pour le développement de l’education (ineade) au ministère de l’education nationale: mame ibra ba
directeur général de la poste: ciré dia proche parent parent de arona dia financier de macky sall
directeur du traitement automatique de l’information: koura kane
direct de la coopération économique et financière: mamadou moustapha ba
directeur société nationale de recouvrement (snr): babacar diallo
directeur apix: mountaga sy
directeur des affaires générales: amadou deme
directeur de l'automatisation des fichiers: ibrahima diallo
directeur d'appui à l'investissement et aux projets: assane diaw
directeur des constructions scolaires: abdoul aziz aw
directeur institut national d'etude et d'action pour le développement de l'education (ineade): mame ibra ba
directeur général agence nationale de l'aménagement du territoire (anat): mamadou djigo
directeur agence de développement municipal: kabir sow
direction des etablissements de santé: saliou diallo
directeur général de l’agence des travaux et de gestion des routes (ageroute sénégal): monsieur oumar sy
directeur de l’institut islamique de dakar, monsieur thierno ka
directeur de la lutte contre la maladie: idrissa talla
directeur des laboratoires: ahmad lyane sow
directeur général de la lonase : amadou samba kane
directeur du grand théâtre national : keyssi bousso
directeur général de l’aviation : ousmane kane
directeur du bureau sénégalais du droit d'auteur (bsda): mohamed mounirou sy
directeur général de l’artp : abdou karim sall
directeur général du fonds de garantie automobile: monsieur mahmoudou bocar sall
directeur de l'administration pénitentiaire : cheikh amadou tidiane diallo
directeur de la sde : abdoulaye ball
directeur d’exploitation sde : diery ba
directeur achat sde : momar ba
inspecteur général des finances : ibrahima wone
commissariat général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam: amadou tidiane diaw
haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l'environnement marin (hassmar): aliou moussa sow
président du conseil de surveillance de l’agence des travaux et de gestion des routes (ageroute sénégal): monsieur souleymane ly
président du conseil d’administration du fonds spécial de soutien au secteur de l’Énergie du sénégal: modienne guisse
pca ipres : amadou racine sy
délégué général à la réforme de l’etat et à l’assistance technique: monsieur abdoul aziz tall
président du conseil d’administration de la société sénégalaise de presse et de publication (sspp) « le soleil »: mamadou amadou tamimou wane
administrateur et président du conseil d’administration de la société nationale du port autonome de dakar (sn-pad): amadou ka
administrateur général du fonds de garantie des investissements prioritaires: monsieur doudou ka
président du conseil de surveillance de l’office national des pupilles de la nation au ministère de la femme, de l’enfance et de l’entreprenariat féminin: mamadou saliou diallo
président du conseil de surveillance de l’artp : abou abel thiam
secrétaire général au ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat: cheikh sadibou dia
secrétaire général du ministère de la pêche et de l’economie maritime :en remplacement de monsieur oumar ndiaye : moustapha ly
les dirigeants de la chambre africaine extraordinaire pour juger hissene habre : ciré aly ba et mamadou dia
président du conseil de surveillance de l’agence nationale de l’aquaculture : lesseyni sy
secrétaire général du ministère de l’education nationale: baba ousseynou ly
payeur général du trésor: adam racine sow
recteur de l’université du sine-saloum de kaolack: monsieur amadou tidiane guiro,
recteur de l’université de thiès: baydallaye kane
secrétaire général de l’université de thiès, poste vacant : abdoul wahab ka
gouverneur de la région de thiès : amadou sy
gouverneur de la région de kolda, al hassane sall
adjoint au gouverneur de la région de louga, chargé des affaires administratives: monsieur elimane ba
adjoint au gouverneur de la région de thiès : monsieur amadou guisse
préfet du département de ziguinchor: monsieur saïd dia
préfet du département de kaffrine: thierno hamet baba ly
préfet du département de louga en remplacement de monsieur ange faye, appelé à d’autres fonctions: omar diallo
préfet du département de ranérou: papa demba diallo
administrateur civil: adjoint au gouverneur de la région de ziguinchor, chargé du développement: abou sow,
adjoint au gouverneur de la région de saint-louis, chargé du développement: babacar ba,
adjoint au gouverneur de la région de ziguinchor, chargé du développement: monsieur abou sow
préfet du département de kédougou, région de kédougou : pape demba diallo
préfet du département de matam, région de matam : diadia dia
préfet du département de koungheul, région de kaffrine : madiop ka,
préfet du département de birkelane, région de kaffrine : amadou lamine guisse
préfet du département de rufisque, région de dakar : monsieur al hassan sall,
préfet du département de malem hodar, région de kaffrine : ousmane kane
HAmady bocoum Dir IFAN
Bocar ly DG SAPCO
Civil Patriote
En Janvier, 2016 (23:43 PM)Unclejoob
En Janvier, 2016 (01:17 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (11:06 AM)Ibs
En Janvier, 2016 (11:54 AM)L'Etat du Sénégal doit être plus ferme avec les rebelles. Ordonner la fermeture de toutes les bases ou cantonnement. De donner un ultimatum au MFDC sinon les mater sans pitié pour que cette partie du Sénégal puisse connaitre son essor économique.
Cette rébellion retarde les enfants de la Casamance naturelle. Pourquoi le Sénégal oriental, la région du fleuve qui sont des entités comme la Casamance ne réclament pas leur indépendance.
Les faux intellectuels qui dirigent cette rébellion ne connaissent même pas l'histoire et essaient d'enseigner aux jeunes générations une histoire falsifiée.
Regardez Kolda est devenu plus moderne et développé que Ziguinchor même Kaffrine va dépasser un jour Oussouye, et concurrencer Ziguinchor et les gens resteront là à danser, boire et réclamer une utopie d'indépendance.
Vive le Sénégal uni et indivisible
A bon entendeur salut
Anonyme
En Janvier, 2016 (18:45 PM)Participer à la Discussion