Les contes et légendes africains, une source d’adaptation cinématographique inépuisable ?

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Les contes et légendes africains, une source d’adaptation cinématographique inépuisable ?

Loin de faire un procès du film black panthère et l’impact médiatique qu’il a suscité, il serait intéressant d’analyser l’influence des films sur l’opinion mondiale, les films sont des outils de propagandes extraordinaires que nos pays africains négligent. Les films réécrivent l’histoire et influencent la perception de la masse sur le monde. Je pense qu’il serait temps de revisiter et exploiter le répertoire des contes et légendes africain qui est  un  trésor cinématographique et qui peut cartonner et émerveiller le monde du 7 eme Art avec des moyens et la volonté, nous pouvons le faire, une manière de vulgariser nos croyances et nos valeurs dans un monde qui en a besoin. Ces contes et légendes peuvent être bel et bien adaptés au cinéma comme les contes et légendes occidentaux (cendrillon, la belle au bois et dormant, le seigneur des anneaux et autres contes adaptés au cinéma), une belle occasion de montrer une autre facette de l’Afrique loin des clichés négatifs, une Afrique innocente en symbiose avec la nature, mais ancrée sur des valeurs humaines. Beaucoup de nos histoires et contes qui traitent des thèmes de bravoure, de lutte entre le bien et le mal, mais aussi des thèmes d’actualités (Protection de la nature, Réchauffement climatique, tolérance, solidarité, etc., n’oublions pas la finalité des conventions locales sur l’équilibre écologique sociale des villages) dorment dans les tiroirs et tombent dans l’oubli lorsque les bibliothèques orales qui les transmettaient entre générations, meurent. Il serait bien d’adapter les contes d’Amadou Koumba de Birago Diop traités par des séquences plus développés surtout les fables entre ce trio mythique (Leuk , Boukii et Gaindé ) de même que l’histoire intéressante de Ndiabou gueye et d’autres contes de ce genre comme l’épopée de Samba Galadiegui ainsi que le récit de Hammé Birommodikomé, inspiré des chants Peekaan de Guelay Ali Fall . Nos contes n’ont rien à envier aux contes occidentaux et je trouve même des similitudes entre eux, l’histoire de Cendrillon et koumba mou am ndeye akh koumba mou amoul Ndeye en est un parfait exemple même si cette dernière est plus profonde, plus détaillée. comme aussi la ressemblance des traits de personnalité des personnages qui existent dans les différents contes africains et occidentaux ( Leuk et le renard ) qui représente la ruse , l’esprit tordus partagés par (l’hyène et le loup ) et le lion qui garde toute sa majesté et sa noblesse même s’il faut se questionner sur l’origine de ce dernier dans les contes occidentaux , par ce que la présence du lion dans les fables est plus raisonnable , plus soutenue en Afrique qu’en Occident vue la différence des zones géographiques. Je pense que L’Afrique a plus à gagner dans la vulgarisation de ces contes de manière pérenne tant sur l’image qu’il veut donner au monde, mais surtout en faire un outil éducatif pour les jeunes afin de mieux contenir les assauts de la mondialisation, si l’Afrique doit apporter quelque chose au monde, c’est dans ce domaine.


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