2016 sera meilleure que 2015.

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2016 sera meilleure que 2015.

Plusieurs fois dans mon journal, au cours de l'année 2015, j'avais émis le vœu de commencer la musculation. Je me trouvais maigre, une maigreur qui, je pense, diminuait mon attractivité. Maintes fois, je me promis que tel mois, je m'inscrirai en salle de musculation. Mais chaque fois, un imprévu survint, et je ne m'inscrivis pas.


 

Décision ferme et refus des excuses.


 

Cela continua jusqu'au jour où je pris cette décision ferme : je m'inscrirai en salle de musculation tel mois, je n'accepterai aucune excuse pour ne pas le faire. Je persistai cette fois-ci dans ma résolution. Ce fut la première étape - commencer. Il restait la deuxième étape, la plus importante : persévérer.


 

Les premières séances furent éprouvantes. Je manquais de rythme, n'arrivais pas à soulever de grands poids. Mon ego en souffrit. En outre, je ne maîtrisais pas les exercices, et j'étais obligé de demander de gauche à droite comment fait-on tel exercice ou ai-je fait le mouvement exact. Ce furent des moments où je réappris les vertus de l'humilité : demander quand nous ne savons pas, commencer petit et s'améliorer progressivement.


 

Patience et persévérance.


 

Les premiers mois, je ne constatais aucune amélioration. Le découragement me guettait parfois et me poussait à me poser la question : vais-je développer ma force musculaire ou suis-je en train de perdre mon temps. Mais comme je m'étais fixé des objectifs à long terme en m'inscrivant en salle de musculation, et qu'à chaque fois que je finissais de m'entraîner, je ressentais un intense plaisir, une sensation de bien-être, je décidai de persister.


 

Puis progressivement, j'entrevoyais des résultats. Je ne me fatiguais plus aussi vite qu'auparavant. En outre, mes entraînements m'apportaient des « externalités » positives : ma concentration augmentait, de même que mon endurance physique, ce qui me permet aujourd'hui de travailler plus longtemps et mieux. Je crois que m'inscrire en salle de musculation est l'une des meilleures décisions que j'ai prises dans ma vie.


 

Mêmes résolutions chaque année.


 

Nous avons l'habitude de prendre des résolutions à l'occasion de la nouvelle année. Au début, nous nous y mettons fort, avec enthousiasme. Une ou deux semaines plus tard, nous fléchissons. Notre motivation s'essouffle, nous reprenons nos vielles habitudes. Un cercle se met en place, un cercle de commencements, arrêts puis recommencements.


 

Bébé peut nous enseigner.


 

Cela m'est souvent arrivé dans le passé. Un jour, j'ai pris le temps de réfléchir pour en connaître la cause. Je me suis posé ces questions : pourquoi ai-je réussi à combattre cette mauvaise habitude, comment ai-je implanté cette bonne attitude et pourquoi ai-je échoué à implanter cette autre. Dans les deux premiers cas, j'ai procédé par étapes comme un bébé : ramper, marcher puis courir. Dans le dernier cas, j'ai commencé par courir, puis j'ai marché, enfin j'ai rampé.


 

Depuis lors, je me suis rendu compte que chaque fois que j'échoue dans mes projets de changement, c'est parce que j'ai agi par précipitation. Je voulais tellement bien faire que j'ai oublié que bien faire est une question de méthode, de patience plutôt que d'enthousiasme infantile


 

Arrêtons de nous culpabiliser.


 

Ce n'est pas que nous manquons de volonté pour tenir nos résolutions. C'est parce que souvent, nous procédons de la mauvaise manière. Considérons la construction d'un palais ou d'un gratte-ciel. Avant de construire ce gratte-ciel ou ce palais, une série de décisions avaient été prises : étudier le terrain, établir les plans et bien d'autres encore. C'est à l'issue de toutes ces étapes que commença la construction proprement dite. Après la construction, il faudra entretenir le bâtiment pour ne pas qu'il se dégrade.


 

Ceci est un parallèle avec notre décision de changer. Nous devons l'étudier, mettre en place une stratégie, ensuite seulement, commencer là agir. Après que nous ayons réussi, n'oublions pas que la motivation s'entretient, elle n'est pas acquise définitivement, il faut la maintenir.


 

Récompensons-nous.


 

Une autre stratégie que j'utilise pour maintenir ma motivation est de m'offrir des cadeaux à l'occasion de petites victoires que j'obtiens. J'ai découvert cette astuce dans un livre dont je ne me rappelle pas du nom de l'auteur et du titre. L'auteur y écrivait qu'au lieu d'attendre qu'on le félicite, il se félicite quand il obtient des victoires, au lieu d'attendre qu'on lui offre des cadeaux quand il réussit quelque chose, il s'offre des cadeaux.


 

J'ai fait mienne cette pensée. Je veux des félicitations des autres certes, mais quand j'atteins un objectif, je suis le premier concerné : donc je me félicite et m'offre un cadeau – comme manger dans un bon restaurant ou m'acheter une belle chemise ou paire de chaussures. Cela me motive à travailler plus dur pour obtenir ce que je veux, et me rend moins dépendant de l'approbation des autres.


 

A l'orée de cette nouvelle année, je sais que nous avons pris des résolutions. Nous les aussi avions prises l'année passée sans avoir pu les tenir et nous nous en culpabilisons. 2016 sera différente parce que nous les tiendrons. Pour cela, ne continuons pas à faire ce qui n'a jamais marché, pourquoi marchera-t-il cette année alors qu'il a échoué en 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. Considérons les changements un par un, allons-y étape par étape comme un bébé : ramper, marcher puis courir. Nous serons surpris par les différences par rapport aux fois précédentes. Et n'oublions pas de savourer nos petites victoires parce que nous les méritons.


 

Bonne année 2016 !

 


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