La violence explose, les élites détournent le regard (par Adama Ndiaye)
On the night of August 5-6, a horrific tragedy unfolded in Saly, at the villa of Beninese architect Lydia Assani. Hooded individuals armed with machetes, hunting rifles, knives, and hammers sowed terror. The assailants neutralized the five guards, who tied them up, and locked the guard dogs in the cellar before attacking the house's occupants: the architect's three daughters, including a 7-year-old girl, and a domestic worker. Worse still, the architect's adopted daughter, JA Ndiaye, 28, was gang-raped.
This tragedy, reported by L'Observateur, is only the latest episode in a series of unprecedentedly violent incidents shaking Senegal. Yet, in the face of this alarming rise in insecurity, the silence of the political elite is deafening. Whereas in other major democracies, heads of state and political leaders seize upon such events to express their solidarity with the victims or initiate in-depth debates, in Senegal, these tragedies seem relegated to the status of anecdotes. Neither the prosecutor, nor the Minister of Justice, nor the Minister of the Interior make any public appearances, much less travel to demonstrate the state's commitment. During election campaigns, issues of banditry and insecurity are overshadowed by personal attacks or economic discussions, as if the security of citizens were a secondary concern.
This indifference contrasts with the urgency of collective introspection. These crimes, far from being mere "miscellaneous facts," reflect a society in the grip of a violent drift. They call into question our criminal justice policy, the effectiveness of law enforcement, and, more broadly, the evolution of the values that underpin our way of living together. Yet the elites seem to look the other way, preferring to ignore these disturbing realities.
The media, with the notable exception of print and online media, contribute to this marginalization. In countries like France or the United States, such events would make the front page of television news, or even give rise to special editions. In Senegal, television stations relegate these affairs to the background, as if they didn't deserve public attention. Yet these social events say much more about the state of our country than the endless reports of symposia or roundtable discussions.
It is time for these tragedies to be recognized for what they are: wake-up calls. Public authorities must address them, not only to strengthen security and justice, but also to initiate a national debate on the root causes of this violence. The media, for their part, must stop dismissing these "news stories" and give them the coverage they deserve, in order to raise collective awareness. Because, ultimately, these events concern not only the direct victims, but each and every one of us.
Commentaires (22)
Peut-être qu’il est temps de changer de ministre de l’intérieur ! L'insécurité, c’est insupportable ! Même Karim-USA peut occuper le poste de ministre de l’intérieur tout en donnant des conseils économiques et de lutte contre le chômage.
Comme le pays n'a pas de porte, entre qui veut et sort qui veut ...faut juste avoir le courage de regarder les statistiques des auteurs de la drogue, des arnaques, des milliers ont envahi le pays sans metier, ni verification....J'ai avec mois la listes des crimes, drogues, aranques, vols et a dans les 7 derniers mois de l'annee de 2025, qui s'elenvent a 145, plus de 75 % des auteurs sont des etrangers, qui n'existent meme pas dans la fichie de securite, car impossible de les trascer...cette merde de la cedeao et de L'ANSD, qui je me demande travaille pour qui?......tu verras leurs lobbies corrompus et payes par les ennemis du pays venir crier ici detourner le vrai probleme des Senegalais....personne n'est contre l'immigration, mais il faut connaitre qui est qui dans un pays serieux....Incoyable mais vrai, je suis decu!....
chaque societe produit ses criminels. aucune societe n y echappe. ces bandits seront bientot mis en arrestation nous avons des fds efficaces
Depuis quelques temps, les bandes de malfaiteurs agissent partout dans le pays en toute impunité. Le pire, c'est que la responsabilité de nos autorités n'est plus relevé surtout par la presse. On ne peut pas être dans un pays où la sécurité est à 100% mais il faut reconnaitre que le pays était plus sûr avec l'ancien régime. C'est vraiment inacceptable.
Merci Adama NDIAYE pour ce beau texte si clair. Politiques Ak wakh diou béri sans actes concrets est vouée à l'échec. Ce qui vient de se passer à Saly doit être relaté continuellement dans toute la presse ainsi que d'autres faits divers. Elle est où la sécurité publique, l'action sévère de la justice, etc. Il faut sensibiliser la nation sur ces faits délictueux et éduquer la population surtout la jeunesse sur les conséquences de la violence. Les évènements politiques avec la mort de plus de 80 jeunes restent traumatisants pour tout le monde et surtout la jeunesse. Rien n'est fait pour mettre en place des cellules psychologiques afin d'aller la population à la résilience. Pire, le peuple face à la violence se comporte en spectateur. Il faut regarder les accidents de la route pour comprendre qu'on marche à côté de la plaque. Tout est à refaire avec cette jeunesse et dans les télé, on préfère les sabar, bongos et autres au lieu de préparer nos jeunes aux défis de ce monde de caïmans. Merci encore Adama NDIAYE
"Les médias, de leur côté, doivent cesser de mépriser ces « faits divers » et leur donner la portée qu’ils méritent, afin de susciter une prise de conscience collective." C'est le silence des médias qui est préoccupant.
Au coeur de la capitale touristique du Sénégal, Saly. Et ça veut que le tourisme se développe !Les DG de la Sapco et de l'Agence Nationale du tourisme SPT machin de se concentrer sur la sécurité des résidents et touristes étrangers plutot qu'en manque d'inspiration, ils nous rabâchent sur le " tourisme religieux" Et
SONKO, lui même c'est de l'insécurité. Il n'a pas le comportement d'un homme responsable et réfléchi. SONKO a installé et amplifié l'insécurité dans le pays. SONKO a appris à tout le monde le dénigrement, l'arrogance, les insultes, le non respect de nos institutions, non respect de nos administrations et de nos fonctionnaires. SONKO se croit le plus saint des Saints, irréprochable, Nickel, propre. Tout le reste c'est de la merde. Continuons, les Sénégalais ne sont jamais pressés. Ils l'attendent. Ce qu'ils n'ont pas accepté avec WADE ni avec MACKY, ça ne sera pas avec lui. Comme dit Alpha BLONDY : Aujourd'hui, Vive le Président et demain à bas le Président. Le Pouvoir est éphémère. Il faut gouverner avec le Peuple et non contre le Peuple. Il n'y a pas deux camps sénégalais. QU'il arrête de diviser le Sénégal.
Il faut réellement que l'état se penche sur cette insécurité galopante. Il faut instaurer des couvre-feu temporaires dans certaines zones. 5 gardiens et chiens tous neutralisés, veut surement dire que les malfaiteurs étaient en grand nombre. Heureusement qu'il n'y a pas eu de pertes en vies humaines mais cet événement doit nous alerter. Un cas similaire avec des conséquences plus dramatiques s'était produit à Kaolack, où un disciple niassene de nationalité américaine avait trouvé la mort. Il faut investir massivement dans l'éducation, la formation, l'emploi des jeunes et la sécurité si on souhaite mettre un terme à ce fléau dans les 20 prochaines années à venir.
Le PASTEF doit savoir : L'OPPOSITION unit, le POUVOIR Divise. Dans ce cas, Le PASTEF doit fédérer toutes les Forces vives du pays et non les UNS contre les AUTRES.
C'est, effectivement, l'occasion pour le ministre de l'intérieur d'afficher plus de fermeté et de proposer des solution concrètes pour rassurer les sénégalais. Pour moi, la sécurité et la santé doivent être des priorités de ce quinquennat.
C’est dommage que l’Afrique, en particulier le Sénégal passe son temps à de sempiternelles rencontres d’experts dans des domaines pointues que le commun des habitants ne peut qu’apprécier les résultats des aspects pratiqués et qui ont réussis. Leur emboitant le pas, nos médias nous montrent ces rencontres qui occupent 50 % des présentations des journaux et xibaar télévisés dans ce pays. Un autre aspect est, ces interminables soi-disant débats politiques sans rationalité ni morales qu’on nous sert sur tous les plateaux des médias à n’importe quel moment. Adama, vous interpellez les élites mais le simple citoyen est aussi concerné. Walahi, le pays doit se ressaisir encore qu’il est temps.
Ils laissent faire. Le peuple est abandonné. Sauve qui peut!
Les gens doivent se poser la question : ou sont passes les nervis , les bandits qui ont ete armes par macky sall et l'apr ? ces gens se sont evapores dans la nature apres la chute de l'apr , donc il est urgent de retrouver ces crimnels , en tout cas la securite doit etre renforcee dans notre pays ..
Les premiers malfaiteurs sur le gouvernement s'appuie aujourd'hui c'est les KULUNAS qui ont relégués ce pays dans cette position avec les detournements de derniers publics qui devaient servir a renforcer la sécurité le social la santé. Toutes les réalisations avec les ressources tirées par Président de la République sous l'implusion du Premier Ministre quelle presse en parle NADA. La presse a faille a sa mission depuis l'arrivée des libéraux au pouvoir et c empirer avec l'apr. In challah nous rendons GRACE à ALLAH de nous mettre sur le chemin des dirigeants honnêtes qui n'attendent rien d'autres que le development du pays et le retour de ces enfants pour bâtir un Senegal fort et respectueux. Apprenez à informer juste de ce qui se passe dans le pays avec les renégociations des contrats, les retombées financières et des missions du gouvernement à l'etranger dirigé par le Chef de l'Etat et son Premier Ministre. Quand vous invitez pour parler des actions du Publics et Parapublic, de grace dirigez vous des bonnes personnes pour éclairer la lanterne des sénégalais. Pour exemple l'emission sur la 7TV de Maimouna NDOUR FAYE avec Mr Elimane POUYE directeur de la SOGEPA, tout sénégalais doit l'ecouter pour comprendre YAKHE YAKHE yiffi kulunas bayi . Wassalam
Seul erreur dans cet article, c’est de prendre la France et les États Unis comme “ reference “ ou exemple. On s’en fou de la France et des États Unis. Néanmoins, ce problème d’insécurité galopante au Sénégal doit être résolu
il faut une police de jeunes bien formès et bien outillès......avec des voitures adaptèes et des armes...les autoritès surtout judiciaires doivent sortir et parler.
Dans la zone ouest africaine il n'y a que le Nigeria , la c.i qui ont une police bien formèe et prete à faire face aux malfaiteurs.....
Une zone comme saly doit etre facile à quadriller a surveiller par une police bien formèe
il faut des patriotes dans la police et la gendarmerie
Quand TOUT UN PEUPLE DE "CROYANTS" refuse la JUSTICE à une pauvre masseuse de surcroit orpheline sans défense dans une sordide affaire de VIOL , il ne faut s'offusquer que des bandits qui ont participé à des saccages , vols, incendies , viols à son appel au MORTAL KOMBAT continuent de plus bel leurs activités criminelles . Mais le pire reste à venir , parole de .....
"Au sein d'un groupe ou d'une communauté, l'élite est l'ensemble des individus considérés comme les meilleurs, les plus dignes d'être choisis, les plus remarquables par leur qualité". Les mots ont un sens. A t-on jamais mis l'élite, la vraie, à la tête de ce pays?
Participer à la Discussion
Les plus lus
people
Most shared
Subscribe Newsletters de Seneweb
Recherche avancée
Log in
Sign up