Agressions sexuelles sur des bébés à l’hôpital de Montreuil : l’infirmière maintenue sous contrôle judiciaire
L’infirmière mise en examen dans le cadre de l’affaire des agressions sexuelles sur des bébés à l’hôpital de Montreuil a été maintenue sous contrôle judiciaire après un arrêt rendu ce jeudi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, a appris CNEWS de source judiciaire.
Par arrêt rendu ce jeudi 14 août à la suite de l’appel interjeté par le parquet de Bobigny le 6 août dernier, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé la décision de placement sous contrôle judiciaire de l’infirmière mise en examen dans l’affaire des agressions sexuelles sur des bébés à l’hôpital de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a appris CNEWS de source judiciaire.
L’infirmière et son complice avaient en effet été placés sous contrôle judiciaire, contrairement aux réquisitions du parquet de Bobigny . C’est alors que le ministère public avait décidé de faire appel de cette décision.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait lui-même dénoncé le placement sous contrôle judiciaire des deux mis en cause, estimant que les faits qu’ils ont commis «choquent profondément les Français et que nous devons une protection aux enfants».
L'hôpital de Montreuil se porterait partie civile lors d'un éventuel procès
Âgée de 26 ans, cette femme s’était rendue mercredi 30 juillet au soir au commissariat de Clichy-sous-Bois, dans le même département, pour dénoncer les faits qu’elle aurait commis, mettant en cause par la même occasion un homme de 28 ans avec qui elle était en relation.
L’infirmière avait indiqué auprès des policiers avoir été sous l’emprise de cet homme. L’enquête avait vu le jour à la suite de la diffusion, sur la plate-forme TikTok, de vidéos alertant sur «un scandale dans un hôpital du 93». Sur celles-ci, un homme assurait que «deux personnes qui travaillent avec les nourrissons (...) s'amusent à maltraiter des enfants noirs», avant de glisser que c'est «à caractère sexuel».
Le parquet de Bobigny avait démenti la présence d'un «caractère racial dans le passage à l'acte, l'un des enfants est blanc, l'autre noir». De son côté, l'hôpital avait indiqué à CNEWS qu'il se porterait partie civile lors d'un éventuel procès.
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