Soupçon d’empoisonnement, crise d’hystérie et blessures sanglantes : un couple mixte devant la barre
Le 28 juillet, l’affaire opposant Jean Louis Bernard, 76 ans, à son épouse Ndoumbé Mbow a été portée devant la barre du tribunal d’instance pour coups et blessures volontaires. La plaignante, la vingtaine, exige 1 500 000 F CFA de dommages et intérêts, affirmant avoir été victime de violences conjugales.
Selon Ndoumbé Mbow, tout serait parti d’une mise en garde reçue d’une connaissance : « Si tu ne fais pas attention, ton mari va t’empoisonner ». Un jour, au moment du déjeuner, son mari lui sert un verre à boire. Elle refuse. Jean Louis Bernard insiste. La tension monte, les mots s’enveniment.
La version de la défense est radicalement différente. L’avocat de l’accusé affirme que sa cliente, prise d’hystérie, a donné plusieurs coups de pied à une porte vitrée, se blessant elle-même avant d’accuser son époux. « Elle a raconté des mensonges », tranche Me Abdoulaye Tall, qui estime que le dossier repose sur des accusations sans preuve matérielle.
Sur des vidéos, on voit la jeune donner des coups de pied sur la porte. Pire, elle tente de saisir son mari entre les baies vitrées de la fenêtre. Ils avaient tous les deux les pieds ensanglantés. Chacun montrait ses vidéos pour mieux étayer sa défense. Le tribunal devra trancher le 21 août prochain.
Commentaires (3)
Jean Louis Bernard, 76 ans
son épouse Ndoumbé Mbow, la vingtaine
heu,... okay
Le juge doit prononcer le divorce dans l'intérêt des deux conjoints.
Empoisonnement, coups, perte de confiance, peur,... On se dirige vers un drame.
les jeunes filles senegalaises thiagatou rek pour xalis
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