Au lendemain de la tentative manquée de coup d’Etat, le chef du gouvernement gabonais et sept de ses ministres, dont ceux de la Défense et de l'Intérieur, se sont rendus mardi à la Maison de la radio.
Depuis l’extérieur, l’immeuble aux vitres noires de la Maison de la radio porte d’importantes traces des violences. Plusieurs vitres sont soufflées par les balles. D’autres ont été brisées, probablement par les forces spéciales, pour accéder au rez-de-chaussée et aux deux autres étages où se trouvaient les mutins.
Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, en chemise manche longue sans cravate, et sa forte délégation, se sont longuement arrêtés dans le hall central où trois baies vitrées ont volé en éclat. Une colonne de sang d’une victime tombée depuis le deuxième étage traverse tout le hall.
Les membres du gouvernement ont visité la salle de rédaction et le studio où les mutins ont lu leur déclaration. Des bris de glace jonchent la pièce et plusieurs murs sont défoncés par des tirs à l’arme lourde. Preuve que l’échange des coups de feu entre les mutins et les forces spéciales a été intense.
« Au terme de cette visite, je ne peux qu’avoir un sentiment de réprobation vis-à-vis de ceux qui ont commis cet acte de félonie. Le gouvernement l'a condamné hier (lundi) et je réitère cette condamnation », a déclaré le Premier ministre.
Emmanuel Issoze Ngondet s’est ensuite adressé au personnel traumatisé. L'occasion pour Angele Revignet, du syndicat maison, de présenter des doléances. « Nos camarades qui ont été pris en otage devrait être pris en charge psychologiquement. C'est le moment de relancer le débat sur la prise en compte de notre spécificité. »
Il a promis de rénover la Maison de la radio.
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Anonyme
En Janvier, 2019 (07:22 AM)Hm1
En Janvier, 2019 (12:34 PM)© Jonathan Ernst, Reuters
Texte par FRANCE 24
Scandales financiers, enquête russe, disputes avec le président… Les limogeages et démissions brutales se sont succédé à la Maison Blanche depuis l’entrée en fonctions de Donald Trump. Retour en images sur la valse des ministres américains.
Le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, a rejoint mercredi 8 novembre la longue liste de membres de l'administration Trump qui ont quitté le navire depuis l'entrée en fonctions du 45e président américain.
Jeff Sessions, limogé après des mois de désaccord
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Jeff Sessions a démissionné "à la demande" de Donald Trump. Il était la cible de critiques présidentielles depuis qu'il avait décidé en mars 2017 de se récuser de toute enquête touchant à la Russie à cause de ses rencontres avec l'ambassadeur russe en pleine campagne présidentielle. Trump et Sessions avaient scellé très tôt une alliance anti-élite, malgré leurs différences. Ancien sénateur de l'Alabama, un Etat encore très marqué par la ségrégation raciale, cet ultraconservateur de 71 ans avait mis en place la politique anti-immigration du président, notamment la séparation des familles de migrants illégaux et la fin du statut protégé des "Dreamers", ces immigrés arrivés clandestinement dans le pays quand ils étaient enfants.
Nikki Haley prend une "pause"
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La très populaire Nikki Haley a annoncé début octobre sa décision de quitter son poste d'ambassadrice à l'ONU à la fin de l'année. Aucune explication claire n'a été fournie sur l'annonce surprise du départ de cette fille d'immigrés indiens au caractère affirmé, devenue la femme la plus en vue du gouvernement et l'un des membres les plus populaires de l'administration républicaine. "Elle m'a dit il y a environ six mois qu'elle souhaitait prendre une pause", a justifié le président des États-Unis. À 46 ans, cette ex-gouverneure de la Caroline du Sud a promis de faire campagne pour la réélection du président en 2020.
Scott Pruitt et Tom Price partent après des scandales financiers
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En deux tweets, Donald Trump a annoncé le 5 juillet avoir accepté la démission de Scott Pruitt. Le dirigeant de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), qui a minutieusement détricoté le bilan environnemental de Barack Obama, était englué dans une cascade de scandales liés à son train de vie et à son utilisation des fonds publics.
En septembre 2017, le président avait par ailleurs lâché qu'il n'était "pas content" de son ministre de la Santé, Tom Price, après de multiples révélations sur ses dépenses. Celui-ci avait démissionné quelques minutes après.
Rex Tillerson, viré après avoir été humilié
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L'ancien PDG d'ExxonMobil a été limogé de son poste de chef de la diplomatie le 13 mars, après des mois de tensions et d'humiliations de la part de Donald Trump sur la stratégie diplomatique américaine, que ce soit sur l'Iran ou la Corée du Nord. Censé porter la parole des États-Unis, l'ancien patron était souvent coupé des processus de décision. L'un de ses proches a d'ailleurs expliqué qu'il n'avait pas parlé au président avant son éviction, annoncée sur Twitter. Il a été remplacé par le chef de la CIA, Mike Pompeo.
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Cet ancien patron de la banque d'investissement Goldman Sachs a quitté son poste de conseiller économique principal du président le 6 mars pour protester contre la décision de Donald Trump d'imposer de nouveaux droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium, ultime goutte d'eau après plusieurs désaccords de fond entre lui et le président.
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Le "président Bannon", comme était surnommé ce conseiller de l'ombre très influent, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle remportée par Donald Trump, lorsqu'il a donné un virage résolument populiste à la campagne du milliardaire.
Proche de l'extrême droite, sa cohabitation avec d'autres ténors à la Maison Blanche a tourné à la guerre interne mais, même déchu, il a assuré qu'il continuerait à se battre "pour Trump". Il a démissionné le 18 août 2017 après 210 jours à son poste.
Michael Flynn et H.R. McMaster, emportés par l’enquête russe
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Michael Flynn n'a tenu que 22 jours comme conseiller à la Sécurité nationale. Ancien chef du renseignement militaire américain très apprécié de Donald Trump, il a fait les frais, le 13 février 2017, de l'affaire russe, dont il est l'un des principaux protagonistes. Il avait été remplacé par H.R. McMaster, général trois étoiles qui a à son tour quitté ses fonctions après plusieurs mois passés dans une position très affaiblie. Le président l'avait notamment réprimandé sur Twitter pour avoir estimé "irréfutables" les preuves d'une ingérence de Moscou dans l'élection américaine. Le très conservateur John Bolton a repris le poste.
Avec AFP
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Le ministre de la Justice Sessions démissionne à la demande de Donald Trump merci de dire la vérité monsieur madame merci
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