Au Gabon, le chef des putschistes, le général Brice Oligui Nguema a rencontré la presse en fin de semaine dernière. Il a, à l'occasion, expliqué les raisons qui justifient le putsch et annoncé une nouvelle constitution pour le pays. Cette loi fondamentale promet d'être atypique.
On aura des « élections où le perdant reconnaît sa défaite »
« Nous allons mettre en place une nouvelle constitution avec la limitation des mandats et une élection à deux tours... On va sceller la constitution et mettre les garde-fous militaires. Celui qui veut tricher, ou qui veut déborder, l’armée le déchoit. Et après la constitution, on va s’attaquer au code électoral qui était aussi mal construit. Et une fois qu’on termine avec le code électoral, on va vers les élections. Et vous aurez des élections crédibles, où vous allez vous reconnaître, où le perdant reconnait sa défaite » a déclaré le général Oligui, selon le journal Le Nouveau Gabon.
Il a invité ses compatriotes à lui accorder du temps pour mettre en œuvre tous ces projets. « Nous demander d’aller vite, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Avec tous les problèmes cités, s’il faut les résoudre, il faut du temps » a déclaré le président de la transition gabonaise.
8 Commentaires
Discours de putschistes... destinés à gagner de la popularité... sinon peu importe la qualité des constitutions n'importe quel militaire peut se donner le droit de le suspendre et faire appelle à une nouvelle constitution....
Moralité : un coup d'état reste un coup d'état
Poseidon Badji
En Septembre, 2023 (18:21 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (19:27 PM)pauvre gabon
Dieu, merci de m'avoir fait sénégalais!
Lolou
En Septembre, 2023 (17:54 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (18:01 PM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2023 (18:02 PM)Reply_author
En Septembre, 2023 (19:06 PM)Malaw
En Septembre, 2023 (18:38 PM)Pourquoi la junte n'a pas fait recompter les bulletins de l'élection présidentielle passée et rétablir le vainqueur dans ses droits tout en lui imposant un cahier de charges incluant la rédaction d'une nouvelle constitution et d'un code électoral consensuels répondant aux standards d'un pays démocratique, la refonte de la commission nationale chargée de l'organisation des élections et retourner dans ses casernements ?
C'était la meilleure façon de montrer au monde que le coup d'état était pour le bien des gabonais.
Mais nous assistons plutôt au remake de ce que l'on a toujours vu partout en Afrique à chaque fois qu'il ya un putsch dans un pays.
Jerry Rawlings en a été un des précurseurs.
Le chef de la junte va jouer la montre , le temps de s'imposer à l'échelle nationale et internationale, organiser des élections qu'il va remporter haut la main et perpétuer la même gouvernance que le président qu'il a renversé.
Le peuple, toujours aussi bête,va applaudir le nouveau régime qui n'apportera aucun changement dans son vécu quotidien.
Et bis repetita dans une dizaine ou quinzaine d'années.
Un autre démiurge en treillis s'emparera du pouvoir , imitera son prédécesseur et vogue la galère.
Voilà comment des pays bénis par la nature se retrouvent parmi les plus pauvres du monde.
Pour finir disons à Bakary Domingo Mane que les populations attendent surtout de ceux qui les dirigent des infrastructures de qualité et des condition de vie descentes .
C'est ce que ,semble- t- il Paul Kafame a apporté à son pays et qui lui vaut sa notoriété.
La démocratie mome ,les ruandais ne savent pas encore quel goût ça a.
Facile de charger un président dont le point faible est sa communication et celle de son gouvernement et qui cependant aligné un bilan des plus elogieux.
Plus elogieux que celui de Paul Kafame justement.
Mais comme on a affaire à des menteurs ,des dissimulateurs et des manipulateurs, les propos de Bakary Domingo Mane ne doivent surprendre personne
Wa salam
En écoutant leurs dirigeants ou ceux qui en tiennent lieu, on a l'impression d'entendre des enfants parler
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