Depuis dimanche 3 avril et durant toute la semaine, un consortium de journalistes internationaux dévoile les résultats de neuf mois d'enquête sur les « Panama Papers ». Il s’agit de plus de 11 millions de documents émanant de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Entre 1977 et 2015, ce sont plus de 214 000 entités offshore qui ont été créées ou administrées par la seule Mossack Fonseca, dans 21 paradis fiscaux différents et pour des clients de plus de 200 pays. Certains responsables africains figurent parmi ces derniers.
Selon l'enquête du consortium, de nombreux clients de Mossack Fonseca sont loin d'être des anonymes : célébrités, sportifs, hommes d'affaires mais aussi 140 responsables politiques issus de 50 pays. Mais contrairement à l'Europe et au Moyen-Orient, en Afrique, aucun chef d'Etat en exercice n'apparaît personnellement comme détenteur d'une société offshore.
Seul l'ancien président soudanais al-Mirghani, décédé en 2008, est directement impliqué. En revanche, on retrouve six proches de dirigeants, comme le neveu du président sud-africain Jacob Zuma, la veuve de l'ex-chef d'Etat guinéen Lansana Conté et le secrétaire particulier du roi du Maroc.
Une dizaine de ministres et hauts fonctionnaires sont également cités, notamment Jaynet Désiré Kabila Kyungu, députée et sœur du président congolais, le ministre algérien de l'Industrie et des mines, Emmanuel Ndahiro, ancien directeur du renseignement rwandais ou encore Bruno Jean-Richard Itoua, ministre de la Recherche du Congo-Brazzaville.
Les journalistes soulignent qu'il existe des utilisations légitimes des sociétés offshore, même si ce type d'entité est l'un des outils privilégiés pour l'évasion fiscale. Légitimes ou non, l'existence de ces sociétés et des fonds qui leurs sont associés risque de faire couler beaucoup d'encre, notamment en cette année électorale pour la République démocratique du Congo ou en Afrique du Sud, où le président Zuma fait actuellement face à une procédure de destitution.
33 Commentaires
Goukouni
En Avril, 2016 (01:34 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (02:20 AM)Ouestafnews – Le procès pour enrichissement illicite de Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, a connu son verdict depuis un an. Il s’était terminé avec la condamnation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) de M. Wade-fils et de ses co-accusés à des peines de prison ferme.
Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Avril 2016 à 20:03 | | 29 commentaire(s)|
"Panama papers" et sociétés offshore : sur la piste des fonds de Karim Wade ? (Exclusif Ouestafnews)
Il a été très difficile pour les enquêteurs sénégalais de retracer la piste de tous les fonds qu’on accuse l’ancien ministre et proche collaborateur de son père d’avoir détournés.
Dans cette enquête exclusive, menée dans le cadre d’un projet d’investigation journalistique mondial sur les sociétés off-shore auquel Ouestaf News a participé, notre organe a pu établir l’existence de contrats secrets signés entre l’un des co-accusés de Karim Wade, Mamadou Pouye et l’entreprise DP World FZE, via des sociétés off-shore.
Des révélations qui jettent une nouvelle lumière sur cette affaire. Cette investigation a comme point de départ le journal allemand Sûddeutsche Zeitung qui a accepté de partager des millions de documents qu’il a reçus, avec le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ), dont Ouestaf News est membre.
Karim Wade et ses amis purgent une peine de cinq ans de prison prononcée en mars 2015. La lecture de documents confidentiels de la firme Mossack Fonseca apporte un nouvel éclairage à l’affaire, avec la preuve que Mamadou Pouye, l’ami d’enfance de Karim Wade est le propriétaire de trois sociétés offshore, Seabury Inc, Regory Invest et Latvae Inc, toutes créées grâce à Mossack Fonseca (MF), cabinet de conseil panaméen disposant de bureaux dans 44 pays. MF a été créé en 1972 par l’Allemand Jurgen Mossack et le Panaméen Ramon Fonseca, ancien vice-président de Panama.
Si les enquêteurs de la Crei, ont pu remonter jusqu'à Regory et Seabury par contre Latvae Inc n’a jamais été mentionné dans les auditions. Les documents parcourus ne montrent pas de transactions via Latvae Inc, ce qui ne parait guère surprenant dans la mesure où Regory et Seabury constituaient les piliers de l’activité offshore de M. Pouye, réputé très discret et presque inconnu des Sénégalais jusqu'à son arrestation en 2013.
Contrats secrets avec DP World
A travers Seabury, M. Pouye a ficelé avec l’entreprise Dubai Port World (DP World), plusieurs contrats chiffrés en millions de dollars. Les documents estampillés « secrets et hautement confidentiels » renseignent sur quelque chose que la Crei n’avait pu établir avec certitude, la preuve de la relation d’affaires entre le co-accusé de Karim Wade et DP World.
Sur la base d’un premier contrat de « consulting et de conseil », 7,2 millions d’Euros (plus de 4,7 milliards FCFA) ont atterri dans le compte de Seabury. « Satisfait » des services rendus, DP World est revenu à la charge pour un contrat de « conseil » couvrant la période 2013-2015 portant « exclusivement » sur ses intérêts en Afrique.
Selon les termes de ce second accord conclu Seabury devait encaisser 13 millions de dollars (plus de 7,6 milliards FCFA), dont 3 millions de dollars dès la signature. Si l’on cumule les montants de ces deux accords, on obtient pas moins de 12 milliards FCFA. Compte tenu de la date de l’arrestation de Pouye, on ne peut établir avec certitude si ce second contrat a pu être exécuté à son terme..
A la Julius Baer Bank, (banque suisse spécialisée dans la clientèle privée et familiale, selon son site internet), basée à Monaco, l’instruction menée par la justice sénégalaise avaient pu établir l’existence d’un compte appartenant à Mamadou Pouye. La nature du compte bancaire de Mamadou Pouye ainsi que l’origine des fonds qui l’alimentaient a toujours constitué un véritable écueil pour les enquêteurs.
« L’un des présumés complices de Karim Wade, Pape Mamadou Pouye, administre un compte à Monaco, sur lequel il n’a pas le pouvoir de retirer de l’argent », écrivait « le Quotidien » (journal privé sénégalais) en octobre 2013, au lendemain d’une audition de M. Pouye devant la Crei.
Les documents de MF apportent un début de réponse à ce paradoxe. Dans la galaxie des sociétés offshore, comme nous l’ont expliqué plusieurs spécialistes, il s’agit avant tout de brouiller les pistes pour cacher les noms des véritables propriétaires et bénéficiaires. Ce faisant, dans la plupart des cas, l’administration des entreprises à tous les niveaux est assurée par des « nominees » autrement dit des mandataires qui agissent sur instructions du ou des propriétaires.
Dans le cas de Seabury, qui occupe une place centrale dans les activités de Mamadou Pouye, un des mandataires était un certain Jitendra Thakurdas, citoyen indien nommé sur proposition de Mossack Fonseca. M Thakurdas, comme l’atteste un courrier envoyé par M. Pouye, le 23 octobre 2008, avait comme principal rôle la gestion du compte bancaire de Seabury. Ce qui permettait à M. Pouye de faire anonymement ses transactions.
Dans l’arrêt rendu par la Crei et dont copie a été obtenue par Ouestafnews, il apparait clairement que les enquêteurs ignoraient que Seabury est une société offshore créée par M. Pouye. Seabury était une des sources alimentant le fameux compte bancaire de M. Pouye à la Julius Baer. Dans l’exécution des contrats avec DP World, Regory Invest a notamment servi de sous-traitant à Seabury, moyennant des rémunérations mensuelles de 65.000 euros, lit-on dans les documents.
Lien avec Karim Wade
Seabury est mise en place semble-t-il uniquement pour le business avec DP World. Elle a été créée en 2008 soit un an après le contrat signé entre l’Etat sénégalais et DP World pour l’exploitation du terminal à container du port autonome de Dakar. En avril 2009, Karim Wade devenait tout puissant ministre d'Etat chargé de la Coopération internationale, de l'aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures.
Un poste qu’il a occupé jusqu'à la défaite électorale de son père face à Macky Sall au second tour de la présidentielle de 2012.
Les deux contrats secrets prouvent à tout le moins l’existence d’un lien d’argent entre le cercle de Karim Wade et la société DP World FZE qui, invoquant des problèmes, de « cyber-sécurité » n’a pas souhaité répondre à nos questions envoyées par mail à son siège.
Tout ceci tend à corroborer les conclusions de l’enquête de Papa Alboury Ndao, l’expert mandaté par la Crei qui a affirmé le 9 février 2015 devant la Cour la découverte de deux virements de 13 millions de dollars vers un compte bancaire logé à Singapour, appartenant à Karim Wade en provenance de Dubaï Céramique, une filiale de DP World FZE.
Des sommes dont les associés, Mamadou Pouye et l’autre co-accusé de M. Wade, Ibrahim Aboukhalil, ont eu à bénéficier, selon l’expert comptable.
Attaqué en justice par les avocats de Karim Wade, qui rejetaient l’existence du compte bancaire de Singapour, l’expert comptable a été relaxé par le tribunal correctionnel de Dakar.
La piste DP World (dont les enquêteurs faisaient une source principale de l’enrichissement illicite reproché à Karim Wade) a été abandonnée à l’issue du délai d’instruction de six mois et l’échec de la commission rogatoire où la partie Singapourienne à refusé de collaborer avec les autorités sénégalaises, précise une source proche du dossier.
Condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende de 69 milliards FCFA, Mamadou Pouye a été au cœur des affaires de Karim Wade. Difficile en tout cas de ne pas voir la main de ce dernier, derrière le business « secret et confidentiel » entre DP World FZE et Mamadou Pouye. Est-ce un hasard si tous les co-accusés disposent chacun, selon la Crei, de comptes dans la même banque à Monaco ?
En outre Seabury, n’est pas une propriété exclusive de M. Pouye. La société compte trois autres actionnaires « anonymes » dont les noms n’apparaissent ni dans les documents ni dans les correspondances échangées. La Crei, on s’en souvient, avait aussi dans ses conclusions souligné, le recours « constant » à des sociétés offshore par Karim Wade et ses amis. Selon des financiers que nous avons contactés, les contrats entre Seabury et DP World, peuvent aussi être tout à fait bidon et ne servir en réalité qu’à maquiller des commissions occultes.
Les tentatives pour entrer en contact avec M. Pouye à la prison du Cap Manuel à Dakar sont restées infructueuses. « Le détenu ne veut voir que sa femme et son père », selon les services pénitentiaires. Les démarches auprès de son avocat Maitre Moustapha Ndoye à qui nous avons envoyé une lettres sont aussi restées vaines.
Mossack Fonseca et l’évasion fiscale ?
Au cœur de toute cette affaire, la firme panaméenne Mossack Fonseca, dont les responsables jurent la main sur le cœur n’être que dans des activités licites.
« En 40 ans d’existence nous n’avons jamais été attrait devant les tribunaux pour activités liées à la criminalité », a répondu Mossack Fonseca dans une correspondance aux journalistes travaillant sur le projet. MF, écartant en même temps « énergiquement toute affirmation faisant de lui, une firme favorisant l’évasion fiscale ».
Toutefois, cette investigation arrive dans un contexte où MF est cité dans des scandales financiers notamment dans l’affaire de la mine de Simandou en Guinée (considéré comme la plus grande mine de fer d’Afrique), cédée à l’homme d’affaires israélien, Bény Steinmetz.
Le journaliste américain, Ken Silverstein, n’a pas hésité à intituler un de ses articles : « Mossack Fonseca, le cabinet qui traite avec les oligarques, blanchisseurs d’argent et les dictateurs ».
Quant au Panama, siège de MF, c’est un Etat reconnu comme un « paradis fiscal ». C’est « l’endroit idéal pour cacher sa fortune et la mettre à l’abri de gouvernements corrompus», a affirmé Brooke Harrington, professeur à la Copenhague Business School, dans un entretien avec des collègues finlandais impliqués dans ce projet.
Des Etats africains peu armés
Les paradis fiscaux sont des zones où les taxes sont réduites parfois jusqu’à 50 % voire à néant, pour des entreprises et des particuliers fortunés, dans le but d’attirer les capitaux. « Le problème que cela pose c’est que les entreprises qui y sont domiciliées y logent de l’argent produit dans d’autres pays », a expliqué à Ouestafnews, Elimane Kane, du bureau d’Oxfam à Dakar.
« La finance offshore est une niche entretenue par des banques peu scrupuleuses, les cabinet d’affaires et le crime organisé qui tend aujourd’hui à dominer tous les aspects de la vie économique, y compris le sport », explique le Global Finance Integrity (GFI).
Selon le GFI, les flux financiers illicites en provenance des pays en développement et des pays dits émergents est passé de 465 milliards de dollars à 1,1 trillion de dollars entre 2004 et 2013 et l’organisation « Tax Justice Network », estime de son côté que l’Afrique perd annuellement 50 milliards de dollars en transactions financières illicites, principalement du fait des multinationales et de quelques particuliers. Le secteur des industries extractives est souvent accusé.
MF a ouvert plusieurs sociétés offshore pour des multinationales de ce secteur comme par exemple Anglogold, propriétaire de Anglogold Investments Senegal Ltd et Anglogold Exploration Senegal Ltd (basés aux îles Vierges Britanniques).
Début, février 2016, le Sénégal a signé la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale, devenant ainsi le 11ème pays africain à ratifier cette convention qui offre toutes les formes possibles de coopération pour combattre l’évasion et la fraude fiscales. L’adhésion à cette convention est certes une « avancée », mais pas « suffisante », selon Elimane Kane du bureau d’Oxfam à Dakar.
ouestaf.com
Anonyme
En Avril, 2016 (02:26 AM)Bitcoin
En Avril, 2016 (02:44 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (04:32 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (05:20 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (05:26 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (05:26 AM)Lebou
En Avril, 2016 (06:24 AM)Passant
En Avril, 2016 (07:01 AM)Les alternoceurs du PDS et autres fédayines de Wade family vont encore crier au complot contre Karim et Cie.
Mais cette fois ci, les révélations et fuites viennent de journaux situés en dehors du Sénégal
Anonyme
En Avril, 2016 (07:24 AM)Yme
En Avril, 2016 (07:39 AM)Clearifyer
En Avril, 2016 (07:42 AM)Bourgi , Karim Wade,Pierre Agbogba ne seront pas loin de ce cercle. toxique.
Cote Air Afrique/BanqueAtlantique Abidjan/ou les virements des recettes de certaines directions locales RK sous les ordres des derniers directeurs financiers du groupe"Papa Thiam Boys" on pourrait tracer entre autres les cotisations complementaires IPECA/ RESURCA jamais reversees aux caisses de retraites en France et pourtant preleves sur les salaires des pauvres cadres de 2000 a 2002.
De vrais criminelles la clique des hauts patrons Air Africains qui venaient de decouvrir le paradis fiscaux pour regler les soi disants traites des avions en leasing qui, portaient sur des centaines de millions par mois ; en mettant une grosse part du pactole dans leurs propres comptes occultes.
Attention Mimi Toure, Merci demander au crei de s'interesser a cette nebuleuse composee en majorite de senegalo/malien/mauritanien, tous d'origine senegalaise.
Anonyme
En Avril, 2016 (07:56 AM)http://m.rfi.fr/economie/20160403-panama-papers-revelations-evasion-fiscale-mossack-fonseca-platini-messi-poutine
http://panamapapers.icij.org/the_power_players/
Anonyme
En Avril, 2016 (08:22 AM)LIBEREZ KARIM WADE
Anonyme
En Avril, 2016 (08:49 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:57 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:21 AM)Puisqu’il a préféré ne rien dire à la barre ‘’tant que
Bibo ne sera pas soigné et en état de comparaitre’’, laissez-nous vous
rapporter les déclarations faites par Pape Mamadou Pouye lors de son
interrogatoire à l’instruction. Pour cela, on se base sur l’arrêt de
renvoi des inculpés.
Pape Mamadou Pouye a déclaré mercredi dernier qu’il préférerait
attendre d’être en présence de son coïnculpé Bibo Bourgi pour parler. La
phrase exacte à chaque fois qu’on l’interrogeait a été : «Cette
question m’avait été posée lors de l’enquête préliminaire et à
l’instruction et Bibo était présent. Il avait été entendu et nous avions
été confrontés, donc y avait un débat contradictoire. Devant cette
Cour, la situation n’est plus la même (…), par conséquent je ne pourrai
répondre que lorsque Bibo sera en bonne santé et en état de répondre
devant cette Cour.»
S’il y a une chose que nous apprend pour sûr cette déclaration, c’est
que Pape Mamadou Pouye a été entendu à l’instruction, et qu’il a
formulé des réponses aux questions posées. Un rapide coup d’œil à
l’ordonnance de renvoi du procès nous permet, en effet, de retrouver (à
la cote D1420) quelques-unes de ses réponses, et les contradictions que
ces dernières ont parfois soulevées.
Virements de 1,3 milliard
Tout d’abord, une question a particulièrement intéressé la Crei. Il
s’agit de divers virements du compte de Mamadou Pouye vers celui de sa
femme, faits entre 2006 et 2013. Des montants compris entre 15 590 et
115 520 euros, faisant un total de 2 046 826 euros, soit 1 342 629 718
francs CFA. La Crei a d’abord voulu connaître les raisons de ces
virements. L’intéressé a indiqué qu’il doutait de la réalité du montant
avancé par les enquêteurs, mais qu’il ne contestait pas avoir viré de
l’argent. Il a toutefois précisé qu’il avait ‘’toute la latitude de
faire l’usage’’ qu’il voulait de ces fonds qui sont ‘’sa propriété’’ et
‘’donc privés’’.
Mamadou Pouye ajoutait qu’il n’avait jamais reçu ou envoyé des fonds à
Karim Wade. Non content de cette réponse, les magistrats instructeurs
lui avaient fait remarquer que sa femme avait confirmé les envois
mensuels, mais qu’elle n’avait jamais reçu les sommes avancées et
détaillées par la Crei. Ils avaient voulu connaître les réels
destinataires des sommes déjà mentionnées. ‘’J’ai bien viré des fonds
sur le compte de ma femme et dans sa déposition, elle a confirmé cela en
ces termes : ‘’mon mari m’envoie des fonds’’. Si les fonds sont partis
ailleurs, les documents venus de Monaco ont dû le noter’’, tel avait été
sa réponse.
ABS Corporate Limited
Selon l’arrêt de renvoi, l’accusé a affirmé ‘’qu’il n’est pas
actionnaire de ABS Corporate Limited’’ et qu’il n’en connaît ‘’ni le
processus de création, ni les actionnaires’’. Ensuite, il a souligné
‘’qu’il doit y avoir une erreur’’ lorsque les enquêteurs lui ont produit
des documents bancaires selon lesquels il est mentionné en tant que
bénéficiaire économique du compte bancaire de ladite ABS Corporate, au
même titre que les frères Bourgi à la Julius Baër Bank (Monaco).
Néanmoins, l’accusé a confirmé posséder un compte personnel au sein
de ladite banque, ‘’avec 20 000 euros de solde environ’’. Un point sur
lequel lui et les enquêteurs ont divergé, puisque ces derniers affirment
que le solde est de 363 900 euros (239 millions de F CFA, environ). Sur
ce point, il ressort d’un rapport comptable que Pouye a reçu, entre
2002 et 2013, des fonds du compte : ABS Corporate. Le prévenu lui,
considère que ‘’recevoir des fonds d’une société ne veut pas dire en
être bénéficiaire économique’’.
Afriport
Sur la session des actions de la société Afriport à Fraport, Mamadou
Pouye a déclaré à l’instruction : ‘’Je n’ai jamais été actionnaire de
Afriport. Par conséquent, je ne peux avoir cédé des actions de cette
société’’. Le substitut du Procureur lui avait, de ce fait, demandé de
répondre sur les résultats d’une commission rogatoire internationale
adressée aux autorités judiciaires luxembourgeoises qui attestent qu’il
est actionnaire d’Afriport SA à hauteur de 10%. L’inculpé avait alors
répondu qu’il avait ‘’détenu 10% de la société General Air Service qui
est indirectement un actionnaire d’Afriport’’.
Metinvest Equity et Rygory Invest Inc.
Le 11 octobre 2013, Mamadou Pouye a déclaré «qu’il n’existait aucun
lien entre Metinvest Equity et la société Black Pearl Finance», avant de
revenir sur cette déclaration, le 2 avril 2014 : «Je pensais que la
question concernait le lien entre Black Pearl Finance et Financial
Investement Corporate. Etant actionnaire de Metinvest, je ne peux
répondre que par l’affirmative à la question concernant le lien entre
BPF et Metinvest.».
La Crei l’a également interrogé sur sa société d’audit et de conseil,
Rygory Invest Inc. A la question de savoir ‘’où est basée la société,
Mamadou Pouye a d’abord répondu qu’elle se trouvait aux Iles Vierges
britanniques, alors qu’il ressort des pièces de la procédure que le
siège est au Panama. Interpellé sur cette fausse déclaration, il a
affirmé que c’était une erreur de sa part’’, apprend l’arrêt de renvoi.
Le compte de cette société aurait bénéficié d’un virement de l’ordre de
plus de 297 millions de F CFA, de la part d’un compte commun appartenant
aux frères Karim et Ibrahima Aboukhalil, indiquent les enquêteurs. Les
sociétés Seaburry et Lewalk auraient elles aussi envoyé de l’argent sur
ce même compte contre des prestations fournies, toujours selon l’arrêt
de renvoi.
AHS
Enfin, quand on lui a demandé pourquoi il n’était pas, à l’instar de
Bibo Bourgi, apparu directement parmi les actionnaires de départ de la
société AHS, Mamadou Pouye a répondu (à l’instar de son coïnculpé, lors
de l’instruction) que c’était par souci «d’éviter d’éveiller la
concurrence’’, du fait qu’il n’y aurait plus eu qu’une licence de
disponible dans le secteur où ladite société voulait s’implanter.
Cela dit, il est prudent de rappeler qu’à la barre, cette semaine,
Pape Mamadou Pouye a dit avoir été soumis à ‘’une pression énorme’’,
lors de ses auditions à l’instruction et donc, avertit avoir pu répondre
à ses interlocuteurs d’une manière qui ‘’échappait à son contrôle’’
NB:
reponse de xeme cetait le 5 septembre 2014. xeme est constant
Je disais le journal Enquête en mission. Et ici, la mission consiste à
semer le doute. Seytaané Waxoul dëgë waayé yakkana xalaat.
Pouye a
viré des fonds à sa femme. Il le reconnait, mais ne sait pas combien.
Normal, c’est le total des virements de 2006 à 2013. Le total des
virements durant 7 ans. Qui d’entre vous se souvient du total des sommes
virées sur son compte pendant 7 ans ? Qui se souvient du total des
sommes qu’il a viré sur le compte de sa femme pendant 7 ans ? Et puisque
le cumul sur 7 ans fait le milliard, on a le terme magique de la
manipulation. Un milliard, ça fait toujours tiquer Goorgoorlou. Alors
cela donne le titre: Pouye le partenaire de Karim virait 1 milliard à sa
femme. Et on fera exprès de ne pas faire ressortir que c’est un cumul
sur 7 ans.
Mais la manipulation ne s’arrête pas là. La femme doit
savoir ce qu’elle a fait de toutes les sommes reçues sur 7 ans. Sinon,
on suggère qu’elle aurait pu l’avoir remis à Karim.
J’ai
l’impression, qu’on est au tribunal, alors que la CREI poursuit
l’enquête en plein procès. Ce qu’elle n’a pas pu avoir depuis deux ans
d’enquête, elle le fait dire à sa presse.
Messieurs, on est en procès, on attend des pièces à conviction, il faut en finir avec la littérature.
Qui est ce « complice » de Karim qui a viré à un milliard à sa femme ? Il assume.
Plus
fort et plus résistant que Pape Mamadou Pouye, tu meurs ! Pape Mamadou
est l’un des actionnaires de l’opérateur aéroportuaire Ahs (Aviation
Handling Services) et co-accusé de Karim Wade. Il est en prison depuis
16 mois pour complicité d’enrichissement illicite avec Karim Wade. Les
enquêteurs de la CREI avait découvert un mouvement financier qui selon
eux paraissait suspect. En effet pape Mamadou Pouye avait fait virer au
total 1,3 milliards sur le compte de sa femme. Et quand les enquêteurs
ont trouvé que cela n’était pas normal, alors il leur dit ceci : « Ces
fonds sont ma propriété. J’en fais ce que je veux ». Et il a raison Pape
Mamadou Pouye car il a bossé dur pour se faire de l’argent.
Mais qui est Pape Mamadou Pouye ?Pape
Mamadou Pouye, brillant auditeur financier sorti major de l’Ecole de
Management de Strasbourg, était riche bien avant l’arrivée des Wade au
pouvoir. Entre 1997 et 1999, il a eu à travailler dans l’un des rares
cabinets d’audit britanniques que la Grèce avait choisi pour auditer la
gestion de ses sociétés nationales. Fort de son savoir-faire, Pape
Mamadou Pouye fut également sollicité en compagnie d’autres experts du
monde pour l’audit et la liquidation de la « Sabena », la défunte
compagnie aérienne belge. Sans oublier d’autres opérations d’audit qui
l’avaient conduit ailleurs dans le monde.
Donc cet homme peut avoir 1
milliard. Contrairement au procureur de la CREI qui vivra toute sa vie
sans voir le milliard. C’est pourquoi tous ceux qui possèdent le
milliard sont des « voleurs » à ses yeux.
@ahmed
En Avril, 2016 (10:48 AM)LE PANAMA n'est qu'un des multiples paradis fiscaux.....
Ne pas y être (pensée émue pour POUYE) ne signifie pas que l'on est pas un étron...
Roulette Russe
En Avril, 2016 (11:00 AM)Sinesine
En Avril, 2016 (11:52 AM)Mborxocc
En Avril, 2016 (12:04 PM)Mborxocc
En Avril, 2016 (12:04 PM)Mborxocc
En Avril, 2016 (12:04 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:52 PM)Qui est à reubeuss avec Karim???????????????
Anonyme
En Avril, 2016 (12:58 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:32 PM)Nsh
En Avril, 2016 (13:55 PM)Simon
En Avril, 2016 (13:59 PM)voici la fiche des PANAMA PAPERS pour Karim Wade
https://projects.icij.org/panama-papers/power-players/index.html#54
Anonyme
En Avril, 2016 (16:19 PM)Mamadou Pouye is a childhood friend of Karim Wade, son of Senegal’s former President Abdoulaye Wade, and held several key ministries during his father’s presidency. Karim Wade and Pouye were arrested in April 2013 after investigations into a corruption scandal in which Wade and associates were charged with illegally amassing assets worth $240 million - Pouye was sentenced to five years in prison for complicity in illegal enrichment.
Inside the Mossack Fonseca data: Offshore companies received millions for consulting services related to the port in Senegal’s capital, Dakar.
Pouye first appeared in Mossack Fonseca’s files in October 2008, instructing the law firm to open a bank account for the Panama company Seabury Inc. Between December 2008 and August 2012, two companies connected to Pouye — the Panamanian Latvae Group, of which he was shareholder, and Seabury, in which his role was unspecified — signed contracts worth about $35 million for consulting and advisory services relating to the port in Senegal’s capital, Dakar. At the corruption trial against Pouye and Karim Wade, which has been criticised by the United Nations and human rights organisations for violating the rights of Wade, Pouye and others, authorities alleged that they enriched themselves through government contracts, involving the port, the airport and other activities.
http://mgafrica.com/article/2016-04-04-panama-papers-africa/?src=ilaw
Anonyme
En Avril, 2016 (17:33 PM)1 -http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/04/panama-papers-ces-12-dirigeants-mondiaux-qui-ont-utilise-des-societes-offshore_4894962_4890278.html
2- CLIQUEZ SUR « Panama papers » : 140 personnalités internationales ont utilisé des sociétés offshore
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/04/panama-papers-ces-12-dirigeants-mondiaux-qui-ont-utilise-des-societes-offshore_4894962_4890278.html#cR9E7OvGs6YUqG40.99
3- SOUS Panama papers->>>>>> TOUS LES PAYS DU MONDE
4- CHOISISSEZ SENEGAL
BINGO
Pith
En Avril, 2016 (21:53 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (01:24 AM)Participer à la Discussion