Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda, a revendiqué la prise vendredi d'un camp de l'armée malienne dans la région de Tombouctou (nord), et a assuré avoir infligé de lourdes pertes à l'adversaire.
L'armée malienne a assuré pour sa part avoir repoussé l'assaut.
Le GSIM (JNIM suivant l'acronyme arabe) a pris le contrôle du camp de Niafounké vendredi lors d'une attaque engagée à l'aide d'un véhicule suicide bourré d'explosifs dont le conducteur est mort au cours de l'opération, a dit l'organisation sur la plateforme de propagande Al-Zallaqa. La communication a été authentifiée samedi par SITE, ONG américaine spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
Des dizaines de soldats ont été tués ou blessés, et deux ont été capturés, dit le GSIM. Il assure photos à l'appui s'être emparé de cinq véhicules équipés de mitrailleuses lourdes, ainsi que de munitions et de matériel.
Le GSIM a diffusé samedi sur les réseaux sociaux des vidéos filmées selon lui à Niafounké et montrant des combats et plusieurs hommes en uniforme gisant inertes dans le sang.
Les groupes armés du GSIM quittent communément au bout de quelques heures les camps dont il prennent le contrôle.
Le GSIM dit avoir attaqué au même moment au mortier un autre camp de l'armée, à Goundam, à quelques dizaines de kilomètres de Niafounké à vol d'oiseau, également dans la région de Tombouctou.
L'armée malienne a fait état de ces attaques vendredi sur les réseaux sociaux. Elle a dit les avoir "énergiquement repoussées".
"Après des tirs d'obus sur les deux emprises, les assaillants ont tenté de les occuper en vain et ont été mis en déroute", a-t-elle dit sans faire état de pertes.
La collecte et la vérification de l'information est compliquée par la difficulté d'accès à des sites éloignés et à des sources indépendantes dans un contexte globalement dégradé.
Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, aux violences des groupes proclamés d'autodéfense et au banditisme. La crise sécuritaire se double d'une crise humanitaire et politique profonde.
Le nord en particulier est en proie depuis août à une intensification des confrontations militaires. Le retrait de la mission de l'ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir, a déclenché une course pour le contrôle du territoire entre l'armée, les jihadistes et les séparatistes qui ont repris les armes contre l'Etat central.
L'armée malienne a assuré pour sa part avoir repoussé l'assaut.
Le GSIM (JNIM suivant l'acronyme arabe) a pris le contrôle du camp de Niafounké vendredi lors d'une attaque engagée à l'aide d'un véhicule suicide bourré d'explosifs dont le conducteur est mort au cours de l'opération, a dit l'organisation sur la plateforme de propagande Al-Zallaqa. La communication a été authentifiée samedi par SITE, ONG américaine spécialisée dans le suivi des groupes radicaux.
Des dizaines de soldats ont été tués ou blessés, et deux ont été capturés, dit le GSIM. Il assure photos à l'appui s'être emparé de cinq véhicules équipés de mitrailleuses lourdes, ainsi que de munitions et de matériel.
Le GSIM a diffusé samedi sur les réseaux sociaux des vidéos filmées selon lui à Niafounké et montrant des combats et plusieurs hommes en uniforme gisant inertes dans le sang.
Les groupes armés du GSIM quittent communément au bout de quelques heures les camps dont il prennent le contrôle.
Le GSIM dit avoir attaqué au même moment au mortier un autre camp de l'armée, à Goundam, à quelques dizaines de kilomètres de Niafounké à vol d'oiseau, également dans la région de Tombouctou.
L'armée malienne a fait état de ces attaques vendredi sur les réseaux sociaux. Elle a dit les avoir "énergiquement repoussées".
"Après des tirs d'obus sur les deux emprises, les assaillants ont tenté de les occuper en vain et ont été mis en déroute", a-t-elle dit sans faire état de pertes.
La collecte et la vérification de l'information est compliquée par la difficulté d'accès à des sites éloignés et à des sources indépendantes dans un contexte globalement dégradé.
Le Mali est en proie depuis 2012 aux agissements des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, aux violences des groupes proclamés d'autodéfense et au banditisme. La crise sécuritaire se double d'une crise humanitaire et politique profonde.
Le nord en particulier est en proie depuis août à une intensification des confrontations militaires. Le retrait de la mission de l'ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir, a déclenché une course pour le contrôle du territoire entre l'armée, les jihadistes et les séparatistes qui ont repris les armes contre l'Etat central.
11 Commentaires
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Les russkovs de Wagner vous etiez ivres de Wodka pendant cette attaque ?
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En Novembre, 2023 (10:09 AM)-
Mettre hors jeu les Touaregs et les Peuls était une grave erreur. Il aura mieux fallu les réintégrer complètement au sein de l'armée malienne. Les FAMa vont se retrouver seuls face aux groupes terroristes maintenant et sans aucun point d'appui, même instable. Il est impossible de contrôler réellement le Nord du pays qui est grand comme 5 fois le Sénégal sans l'appui des ethnies qui y habitent.
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En Novembre, 2023 (12:00 PM)-
Les menteurs Français sont promts à rapporter des ragots sur le Sahel.
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En Novembre, 2023 (01:27 AM)Leurs équipes terroristes sont en totale débandade et n'occupent ni ville, ni village, ni base de l'armée Malienne.
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les fama ont engagé une guerre ethnic au lieu de s'occuper des groupes armés terroristes c'est ça le problème
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En Novembre, 2023 (12:02 PM)-
Tu es un ignorant.
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En Novembre, 2023 (01:28 AM)-
quels moyens modernes ?
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En Novembre, 2023 (12:03 PM)-
Le mali est loin d etre libere malheureusement
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En Novembre, 2023 (02:37 AM)-
liberés de quoi ? tu parles de kidal ? le probleme securitaire du mali n'avait meme rien a voir avec kidal et les touaregs avec qui les choses étaient reglées depuis les accords d'alger de 2015.
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En Novembre, 2023 (12:06 PM)qu'aillent s'occuper des vrais problèmes et combattre les groupes terroristes djihadistes plutôt que de recréer des problèmes avec les touaregs pour parader dans les médias et masquer leur manque d'efficacité face au terrorisme.
Le Roi Biton De Segou
En Novembre, 2023 (05:47 AM)Vive le Mali! Vive le vaillant peuple malien!
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Pas de solution politique avec ces terroristes. La seule solution politique acceptable c'est avec les groupes ethniques du nord qui sont tous maliens. Mais les égorgeurs et organisateurs d'attentats eux doivent etre éliminé comme des rats.
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En Novembre, 2023 (12:09 PM)Solo
En Novembre, 2023 (07:11 AM)Baa
En Novembre, 2023 (10:44 AM)-
Ce ne sont pas eux qui ont commis les attaques mais des groupes djihadistes.
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En Novembre, 2023 (12:11 PM)Xeme
En Novembre, 2023 (11:50 AM)Participer à la Discussion