La situation est toujours confuse à Ouagadougou où, à la suite du retrait du projet de loi portant réforme de l’article 37 de la constitution, les violences ont redoublé de vigueur, poussant le chef d’état major de l’armée,le général Honoré Nabéré Traoré, à entrer en lice sous forme d’une conférence de presse, a-t-on appris en début d’après-midi.
La rencontre avec les journalistes fait suite à série de mesures dont les plus spectaculaires sont la fermeture de l'aéroport de Ouagadougou et l'annulation de tous les vols en direction ou à partir du Burkina Faso.
Radio France internationale (RFI) signale pour sa part la coupure de ses émetteurs radio, l'arrestation de François Compaoré, le frère du chef de l'Etat, le saccage de l'assemblée nationale et des combats devant le palais présidentiel. Un homme aurait été tué par les forces de l'ordre qui, selon divers témoignages, ont tiré sur les manifestants.
On ne donne aucune nouvelle du chef de l'Etat, Blaise Compaoré, qui si le vote du projet de loi controversé avait abouti aurait reçu l'autorisation de briguer un nouveau mandant après 27 ans passés à la tête du Burkina Faso.
36 Commentaires
Deuguit
En Octobre, 2014 (15:35 PM)Tiédo Fall
En Octobre, 2014 (15:37 PM)Vieuxba
En Octobre, 2014 (15:37 PM)Ani
En Octobre, 2014 (15:38 PM)Per
En Octobre, 2014 (15:42 PM)véhemence determination et bravoure.
Maas
En Octobre, 2014 (15:46 PM)Biko
En Octobre, 2014 (15:47 PM)Refusez! il ne s'agit pas de chasser un militaire pour en remettre un nouveau à la tête du pays.
Vive l'Afrique combattante.
Zagg
En Octobre, 2014 (15:48 PM)Mor
En Octobre, 2014 (15:48 PM)Vivel'afrique
En Octobre, 2014 (15:48 PM)L’INDISPENSABLE COMPAORE…
On n'arrête pas le raz de marée populaire avec la soldatesque (les mains de tout dictateur…). A la mort d'Omar Bongo j'avais écrit ici que cette Françafrique prédatrice ( regardez comment les entreprises françaises ont bloqué les moyens de communication des Burkinabés...) que d'aucuns disaient disparue, cherchait sa tête de proue... en l'occurrence B. Compaoré... Aujourd'hui les médias français désemparés et pris de court le présentent comme Le surhomme indispensable au Burkina et à la sous région...qui doit poursuivre et perpétuer ad vitam aeternam l'oeuvre de néocolonisation des Africains, oubliant tout simplement que les cimetières sont pleins à craquer d'hommes indispensables (je pense à Ch. De Gaulle le super héros INDISPENSABLE...à la France...)
L'Afrique des peuples tôt ou tard triomphera de tous ces présidents INDISPENSABLES de pacotille au service d’intérêts stratégiques étrangers ; le COMBAT DE LA LIBERATION DE L’AFRIQUE NE FAIT QUE COMMENCER. Gloire au vaillant peuple burkinabé !!!!!!!
Officiers burkinabés, mettez-vous au service du peuple Burkinabé et l’Afrique toute entière vous en sera éternellement reconnaissante. Vive la mémoire de Sankara !!!
Fans
En Octobre, 2014 (15:49 PM)Guiss-guiss
En Octobre, 2014 (15:49 PM)Démocratie Rek
En Octobre, 2014 (15:50 PM)Papi
En Octobre, 2014 (15:51 PM)Sds
En Octobre, 2014 (15:52 PM)Watt
En Octobre, 2014 (15:57 PM)Loza
En Octobre, 2014 (15:58 PM)Nana
En Octobre, 2014 (16:04 PM)Degfit2
En Octobre, 2014 (16:05 PM)Jiajia
En Octobre, 2014 (16:10 PM)Cvv
En Octobre, 2014 (16:12 PM)Sothine
En Octobre, 2014 (16:32 PM)Bira
En Octobre, 2014 (16:38 PM)Ouagadougou, le 30 octobre 2014. Les manifestants ont pris d'assaut l'Assemblée afin d'empêcher le vote d'une révision de la constitution. | AFP/ISSOUF SANOGO
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La situation a dégénèré à Ouagadougou depuis ce matin. Les opposants au
président
Blaise Compaoré sont bien décidés à organiser le changement politique du Burkina Faso, malgré les appels au calme et le fait que le
gouvernement
ait renoncé à réformer la Constitution. Ce jeudi matin, malgré des effectifs de police importants et un cordon de sécurité à 1km de l'
Assemblée nationale
du Burkina Faso, plusieurs centaines d'opposants étaient d'abord parvenus à pénétrer dans le Parlement pour empêcher les députés
d'achever dans la journée l'examen du projet de révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré.
L'opposition avait
appelé mercredi soir à un «printemps noir»
sans violence et semble ce jeudi après-midi dépassée par les événements.
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EN IMAGES. Le Burkina s'enflamme contre le régime de Compaoré EN IMAGES. Le Burkina s'enflamme contre le régime de Compaoré
Sous la pression des événements, le gouvernement a annoncé, à la mi-journée, qu'il «annulait le vote de la loi» contestée, et a appelé «les populations au calme et à la retenue». Peine perdue : «les manifestants demandent maintenant le retrait du pouvoir du Président, qui n'est plus crédible», explique au Parisien.fr Guinko Désiré, ancien exilé politique, en pointe dans le mouvement de contestation, notamment de la jeunesse. Ce militant politique dénonce aussi la présence de mercenaires togolais et ivoiriens dans la garde rapprochée de la présidence. Internet et les réseaux mobiles sont coupés selon plusieurs témoins.
La rumeur enflait depuis plusieurs heures, elle a été confirmée : le président Blaise Compaoré a quitté le siège de la présidence voire le pays. L'armée burkinabèe devrait bientôt prendre la parole alors que des affrontements se poursuivent entre les protestataires et la garde présidentielle.
La capitale à feu et à sang. Depuis le début de matinée ce jeudi, Ouagadougou semble livrée aux opposants. La France, qui compte 3500 ressortissants au Faso, appelle au calme et demande «à toutes les parties de faire preuve de retenue». Les Etats-Unis, eux, se disent «très inquiets» par l'évolution de la situation. Selon nos informations, plusieurs personnes sont tombées sous les balles de militaires restés fidèles au régime. La mort d'une trentenaire est confirmée.
Les manifestants ont en partie saccagé l'intérieur de l'Assemblée, ainsi que sa façade, pour finalement y mettre le feu. Au moins trois voitures garées dans la cour et à l'extérieur du bâtiment ont été brûlées, tandis que du matériel informatique a été pillé et des documents papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre ont, semble-t-il battu en retraite. Puis les opposants s'en sont pris à la télévision nationale, la RTB, qui a cessé d'émettre, incendié le siège du parti au pouvoir, avant de se diriger vers le palais du Premier ministre et la présidence.
Si un hélicoptère lançait des gaz lacrymogènes sur la foule, et que des canons à eau tentent de la disperser, l'essentiel des forces de l'ordre semble avoir fui. Depuis le milieu de matrinée, les manifestants se sont regroupés place de la Nation, selon certains témoignages, dans le but de marcher sur Kosyam, le palais présidentiel, où six policiers auraient été gravement blessés dans le face-à-face avec les militaires. Entre-temps, plusieurs groupes se sont dirigés vers la résidence du frère et conseiller du président, François Compaoré. Celui-ci a été arrêté un peu plus tard à l'aéroport alors qu'il tentait de fuir le pays. Le général Kouamé Lougoué, suspecté d'avoir été au courant d'une tentative de putsch en octobre 2003 alors qu'il était ministre de la Défense, a rejoint la foule massée place de la Nation. En uniforme, il devrait bientôt s'exprimer.
VIDEO. Au coeur des manifestations de Ouagadougou
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by
Souleymane Ouedraogo
.
L'opposition semble dépassée par un mouvement qu'elle avait pourtant appelé de ses voeux. A 13h45, Zéphirin Diabré, chef de file de la contestation à Compaoré en tant que président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), qui s'oppose à un coup d'Etat, a rappelé sa position sur Twitter : «Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force».
Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force. Nous voulons juste le respect de la démocratie.
#Burkina
#Faso
#bf226
#lwili
— Zéphirin Diabré (@Zephirindiabre)
30 Octobre 2014
A Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays, la mairie et le siège du parti au pouvoir ont également été incendiés. Des manifestants ont aussi brûlé le domicile du maire (pro-Compaoré) ainsi que celle du porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré, originaire de la région, selon des témoins cités par l'AFP.
Une importante communauté française. Selon le recensement de l'ambassade de France au Burkina Faso, près de 3500 Français vivent actuellement dans le pays principalement dans la capitale et à Bobo-Dioulasso. Le Quai d'Orsay leur recommande de rester chez eux et de «laisser passer la flambée de violences qui touche malheureusement le Burkina Faso». La France compte également une base de forces spécialises qui pourraient éventuellement évacuer les ressortissants en cas de chaos.
Lundi, le ministère des Affaires étrangères avait appelé le président Compaoré à se «conformer à la charte de l'Union africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance», c'est-à-dire à renoncer à sa modification constitutionnelle.
LeParisien.fr
Ma
En Octobre, 2014 (16:45 PM)Kmroune
En Octobre, 2014 (16:45 PM)Morgan Lee
En Octobre, 2014 (16:51 PM)@peuls
En Octobre, 2014 (16:56 PM)Nts
En Octobre, 2014 (17:02 PM)du president model d'afrique.thomas sankara
Ce Qui
En Octobre, 2014 (17:03 PM)@morgan Lee
En Octobre, 2014 (17:05 PM)@peul
En Octobre, 2014 (17:12 PM)Dieg
En Octobre, 2014 (17:35 PM)Kanysaf
En Octobre, 2014 (17:40 PM)Mais ablaye wade et son fils sont chanceux quoi
Je pense que le petit Karim gagnerai à rendre le butin s'il est conscient et bien conseiller
Jokko
En Octobre, 2014 (18:00 PM)C'est facile mettre le tête de file des manifestants et chef de l'opposition son nouveau premier ministre ou son ministre de l'intérieur mettre les membres de l'opposition dans le gouvernement organiser des élections justes et transparentes pour son départ
NB: et appeler la France pour une médiation et arbitrage pour d'éventuelle poursuite judiciaire (une amnistie )du président compaoré et de sa famille après leur règne
Bayfaal
En Octobre, 2014 (18:34 PM)Sarr
En Octobre, 2014 (23:00 PM)Participer à la Discussion