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Chronique

Guerre au Mali : Le voisin se désintègre Par Babacar Justin NDIAYE

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Guerre au Mali : Le voisin se désintègre Par Babacar Justin NDIAYE

Le vacarme du microcosme politique de Dakar, refoule l’écho des détonations des armes chez le voisin. Et pourtant, le Nord-Mali est le théâtre d’une guerre dont l’intensité meurtrière est, sans commune mesure, avec les affrontements sporadiques en Casamance. Le film des chocs à répétition entre soldats maliens et rebelles touaregs, reflète un embrasement soudain et généralisé, sur un terrain très inhospitalier pour les deux belligérants.

A la mi-janvier, le Président Amadou Toumani Touré (ATT) a donné le feu vert au chef d’Etat-major, le Général Gabriel Poudiougou. En un temps court, le décor a été planté par les logisticiens de l’armée. Un rapide balisage qui a permis le catapultage d’une impressionnante armada dans la ville de Gao. Un volume de forces jamais vu dans cette région qui – avec Kidal et Tombouctou – forme le septentrion malien ou Azawad dans la langue des Touaregs.

Plus de 200 véhicules, des effectifs colossaux de fantassins, des blindés de type BDRM, et une dizaine aéronefs et d’hélicoptères d’appui sont en déploiement, chaque jour, plus avancé. Le commandement au grand complet est transplanté sur la base aérienne de Gao. Les officiers les plus valeureux sont en première ligne sous l’autorité directe du Général Poudiougou et de son adjoint, le Général Traoré, patron de l’armée de terre.

Dans l’immensité désertique, rocailleuse, sablonneuse et montagneuse de l’Azawad, ce sont les Colonels Mohamed Ould Meydou et El Hadj Gamou qui ont repris, après de durs combats, la ville de Ménaka, dégagé la lointaine localité de Tessalit (frontalière de l’Algérie) et sécurisé l’indéfendable bourgade d’Aguel Hoc. Le choix de deux Colonels originaires du Nord (Meydou et Gamou) pour commander les colonnes qui livrent les combats, n’est pas le fruit du hasard. Issus respectivement des communautés  touarègue et arabe, les colonels-majors Gamou et Meydou sont des méharistes nés ; donc plus à l’aise dans le vaste désert que les officiers bambaras venus des régions boisées du sud.

Toutefois, un coup de projecteur sur l’autre belligérant, à savoir le Front national de Libération de L’Azawad (Mnla) prouve que l’armée malienne n’est pas en villégiature dans le triangle Gao-Kidal-Ménéka où les pertes variables en fonction des bilans additionnés, frôlent la centaine de morts et de blessés.  Né de la fusion des débris des rébellions des années 90 et des recrues du Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) de feu Ibrahim Bahanga, le Mnla est, sur le terrain, en alliance, avec le Mouvement populaire de l’Azawad (Mpa) d’obédience islamiste de Iyad Ag Gali. Objectif politique : la création d’un Etat touareg du Nord-Mali. Le syndrome du Sud- Soudan caresse-t-il l’Afrique de l’Ouest ?

A cette galaxie de dissidences, s’adjoint une fraction du contingent touareg de l’armée défaite et disloquée de Mouammar El Kadhafi, sous les ordres du Colonel (malien) Najim Ag Mohamed, rentré de Libye, en octobre dernier. Dans la zone grouillent et grenouillent également les salafistes d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui l’ont transformée en pénitencier pour otages occidentaux.  Bref, la rébellion touarègue et ses agrégats de tout acabit, donnent du fil à retordre aux troupes de Bamako, sur un théâtre d’opérations trop étiré pour être quadrillé ou verrouillé efficacement.

Pour donner un aperçu de l’étirement du champ de bataille de l’Azawad – comparativement à celui de la Casamance – c’est le scénario d’un engagement de l’armée sénégalaise à Nouadhibou (sans le soutien naval) ou à Koulikoro, 60 km après Bamako, qui s’impose à l’esprit. D’où le casse-tête logistique que résout, au quotidien, l’Etat-major malien pour soutenir l’effort de guerre dans le secteur de Tessalit où ses unités longent la frontière algérienne. Plus de 1500 km sont à parcourir pour les renforts en provenance de Bamako ou de Kayes. Voilà pourquoi l’armée du Niger – déployée massivement le long de la  frontière avec le Mali – a expédié deux camions bourrés d’équipements au Général Poudiougou.  

A ce paquet de difficultés, s’ajoute l’obstacle naturel qu’est le fleuve Niger. Certes, le pont de Gao assure le flux continu du matériel, du ravitaillement et du jet des troupes ;  mais il y a toujours les impératifs de franchissement et de contre-franchissement de la voie d’eau qu’imposent les courses-poursuites entre l’infanterie motorisée de l’armée et la noria des Toyota de la rébellion. Car les villes de Mopti, de Hombori et de Gossi représentent des cibles potentielles.  

Très vorace en effectifs, la guerre du désert est, aussi et surtout, la spécialité des « fils du désert ». Hier l’armée coloniale recrutait des méharistes et des goumiers dans les zones sahariennes de la Mauritanie, du Mali, du Sud algérien et du nord du Tchad. Aujourd’hui, le gouvernement de Bamako est en quête de supplétifs arabes et touaregs pour servir d’éclaireurs et d’auxiliaires à son armée. A cet effet, le Président ATT a tiré des geôles de la Sécurité d’Etat, le richissime homme d’affaires Mohamed Ould Awainatt, en contrepartie de l’engagement de sa tribu dans la guerre, aux côtés des forces gouvernementales. Une libération mal appréciée par l’opinion et la magistrature ; puisque ce notable touareg a été mêlé à l’atterrissage clandestin, non loin de Gao, en novembre 2010, du mystérieux Boeing (sud-américain) rempli de drogue.

C’est le premier craquement d’un Etat de droit qui joue sa survie face à une rébellion indépendantiste. Le deuxième craquement en cours, découle d’une conjoncture militaire très fluide. Les villes changent de mains au fil des semaines. L’armée qui avait reconquis la garnison d’Aguel Hoc, à 170 km de Kidal, a été délogée par les assauts furieux du Mnla. Une donne qui a provoqué la stupeur et répandu la panique à Bamako. Ennemie jurée de la démocratie, la guerre assombrit l’horizon électoral, hypothèque le calendrier républicain et fait du Président ATT, un prisonnier du Palais de Koulouba. Adieu la présidentielle ?     

Très réfractaires aux servitudes de l’administration territoriale que sont les impôts, le découpage de l’espace et la scolarisation, les Touaregs ont constamment fait craquer l’entité malienne. Une première rébellion déclenchée trois ans après l’indépendance du Mali (1963) sera jugulée par le capitaine Djiby Silas Diarra et le Lieutenant Jean Bolon Samaké. Au plan diplomatique, l’immense prestige de Modibo Keita et sa profonde amitié avec le Président Ben Bella, hâtèrent le retour de la paix.

Mais le précédent était là ; et servait de stimulante référence pour les générations suivantes, dans cette communauté forte de moins d’un million d’âmes, que la couleur blanche de la peau et les zones d’implantation et de nomadisation nettement  excentrées, séparent de l’écrasante majorité des Maliens. Avant ATT, le Président Moussa Traoré a eu sa guerre de l’Azawad entre 1990 et 1991. Il échut au Président Alpha Oumar Konaré de faire la paix, en 1996, avec l’aide de deux facilitateurs : le Français Edgar Pisani et le Mauritanien Ahmed Baba Miské.

A cent jours de la fin de son deuxième et dernier mandat, ATT est confronté à une guerre dont les enjeux sont diversement décryptés par la classe politique (pré-campagne électorale oblige) et par une presse qui en fait son menu quotidien, à la fois par professionnalisme et par chauvinisme. Du monceau des discours et des éditoriaux, il ressort que la crise de confiance est croissante entre Paris et Bamako. En privé, les officiels maliens dénoncent la complaisance avec laquelle Rfi et France 24 relayent les communiqués des rebelles du Mnla ; notamment les sorties fracassantes et anti-maliennes du porte-parole des rebelles en France, Moussa Ag Assarid, émigré anonyme jusqu’au déclenchement des hostilités, en décembre 2010. En outre, une thèse extrême, en cours dans certains milieux du renseignement en Afrique, interprète la capture des Français Philippe Verdon et Serge Lazarivic comme une fausse prise d’otages, qui a permis aux rebelles d’avoir deux planificateurs militaires dans leurs rangs.    

Plus à l’aise que le landerneau politique, la presse se déchaîne et s’enflamme sur le mode du nationalisme le plus violemment anti-français. Proche du candidat Ibrahim Boubacar Keita (IBK) le journal « l’Indépendant » charge comme un buffle : « Les gesticulations actuelles des médias français n’inquiètent nullement le peuple malien qui reste serein. Le Mali que la France poignarde, aujourd’hui, a fourni le plus gros contingent de « tirailleurs sénégalais » qui ont contribué à libérer la France de l’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale. Leurs héritiers qui se battent pour la liberté et l’unité de leur pays dans les confins sahariens, ont conservé la bravoure de leurs illustres devanciers ».

Au coeur de la discorde il y a, à la fois, une divergence de vues et un choc des agendas. Paris qui apprécie le dynamisme militaire de la Mauritanie du Général Aziz, déplore que l’armée malienne n’ait pas bougé contre les terroristes d’Aqmi, mais sort les gros moyens contre quelques centaines d’hommes. En revanche, Bamako considère que les rêves récurrents  d’autodétermination de la communauté touarègue – auxquels les Français ne seraient pas totalement étrangers (1) – sont plus urgents à traiter par le feu que les agissements d’une multinationale terroriste comme Al Qaida.

Avec la Guinée Bissau en transition sur une corde raide, la Guinée Conakry en panne démocratique (une année sans parlement), la Mauritanie dans la ligne de mire d’Aqmi et le Mali aux prises avec une rébellion dopée par le parfum de l’indépendance du Sud-Soudan et le jeu de la France, le Sénégal respire un air géopolitiquement pollué, à la veille d’une présidentielle elle-même polluée par la peur. En tout cas, si le Mali frontalier de 7 pays (Algérie, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mauritanie, Niger et Sénégal) se désintègre, les ondes de choc d’un tel bouleversement sous-régional, ébranleront les fondations de nombre d’Etats situés au nord et au sud du Sahara.

PS : dans ses mémoires intitulés « Au cœur du secret » publiés aux Editions Fayard, le Préfet Claude Silberzahn, ancien directeur de la DGSE (1989-93) promène un faisceau de lumière sur les rapports entre la France et les Touaregs.


20 Commentaires

  1. Auteur

    X-men

    En Janvier, 2012 (11:02 AM)
    �]u
  2. Auteur

    Peuls,

    En Janvier, 2012 (11:05 AM)
    Il y a une violence terrible au Nord du Mali avec les Tiouaregs de retour de la Lybie. Mais de là à affirmer que le Mali se "désintégre" est une parole de trop ou désir déguisé! C'est mal connaître les Maliens, des peuples divers, mais majoritairement sincérement unis dans l'absolue diversité! L'Algérie a réussi à neutraliser ses Touaregs. Le Maroc s'y essaye depuis des années. La Mauritanie suit tant bien que mal cette voie. Le Mali s'y met résolument depuis des années. Le Mali-l'Algérie-la Mauritanie-le Niger-le Tchad doivent unir leurs forces afin de venir à bout de ces faiseurs de troubles. Cette contribution de l'Illustre Justin N'Diaye vise à dire à certains-es que ce n'est pas seulement le Sénégal qui est dans les drames! Mais les drames-HONTES-misères qui rongent le Sénégal-l'exposent à sa première sanguinaire guerre civile généralisée n'existent nulle part dans les pays voisins. Le Sénégal est un cas obscéne-dramatique-singulier! Balayons d'abords chez nous! PEULS.
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    Auteur

    Expert Millitaire

    En Janvier, 2012 (11:10 AM)
    tout cela indique le besoin de s'armer d'entrainer d'augmenter les effectifs d'acheter des avions de combat intéressant (tucano) pour faire face aux différents menaces....
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    Auteur

    Diallo

    En Janvier, 2012 (11:13 AM)
    Une bonne analyse mais le texte est long. Il faut être patient et courageux pour le lire. Cela m'a pris 15 mn.
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    Auteur

    Tio

    En Janvier, 2012 (11:15 AM)
    mes amis il faut etre solidarite avec nos frefre malien on cherche des volanter pour defandre nos panrent malien vive la liberation mali
    Auteur

    Kassoumay

    En Janvier, 2012 (11:24 AM)
    Pourquoi l’article 104 est-il intervenu dans les dispositions transitoires pour évoquer le premier mandat du président de la république qui n’était pas son problème ? Pourquoi cette immixtion de la Constitution de 2001 dans le système constitutionnel de 1963 ? Une réponse favorable à la thèse de la constitutionnalité de la candidature de Wade consiste à dire qu’en réalité, à travers l’article 104, le Constituant, qui venait de restaurer le quinquennat, voulait simplement signifier que cette nouvelle règle du quinquennat ne s’applique pas au Président élu sous le régime du septennat. Cela signifie que cette disposition transitoire vise simplement la durée du mandat et non le mandat en tant que tel. C’est-à-dire que le nouveau Président est habilité à faire 7 ans (conformément à l’ancienne constitution) et non 5 pour le nouveau Président (comme le prévoit la nouvelle Constitution). L’acceptation de cette interprétation a fait que le premier mandat du Président a bien duré 7 ans alors que la Constitution en vigueur avait prévu un mandat de 5 ans. Dès lors, les partisans de la recevabilité de la candidature présidentielle seraient fondés à dire que l’article 104 aurait pour dessein d’exclure le premier mandat (2000-2007) du champ d’application de la Constitution de 2001 ; ce qui fait que le décompte du nombre de mandats du troisième Président ne commencera qu’à partir de 2007 et lui donne donc le droit de se présenter une toute dernière fois. Quelques éléments pourraient faire accréditer cette thèse. D’abord, la candidature de Wade, c’est quand même la candidature du Président sortant qui ne peut être invalidée qu’avec de bonnes raisons dépourvues d’ambigüité. En matière de candidature, la liberté est la règle, la restriction l’exception. En cas de doute, comme c’est le cas actuellement avec la controversée disposition de l’article 104, la liberté de candidature devrait, peut-être, prévaloir. C’est, en droit électoral comparé, la doctrine du juge des candidatures et des partenaires au développement qui soutiennent la démocratie, ceci surtout dans le contexte d’Etats fragiles où la controverse sur les critères d’éligibilité et l’invalidation de candidature à une présidentielle sur des bases juridiques non avérées ont été le déclencheur de crises politiques aux effets déstabilisateurs des pays.
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    Auteur

    Ancien

    En Janvier, 2012 (11:35 AM)
    Silence!!!

    Comme rien ne passe jamais au Sénégal!!!!!
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    Auteur

    Tamasheq Touareg

    En Janvier, 2012 (11:41 AM)


    @ PEUL





    Bonjour monsieur peul,



    je suis moi même Touareg du nord du Mali et mes grands parents sont originaires de Agadez.

    laissez moi vous dire que je suis extrêmement déçu par votre commentaire



    chaque que j'entre dans ce site j'aimais bien lire vos commentaires et je pensais que nous avons un point.



    OUI monsieur dans ce site vous défendez la diversité ethnique pour tous alors comment se fait il que vous parliez comme ca des Touaregs ?



    comment pouvez vous être fier de ce que l'algérie a fait aux Touaregs ? le maroc aussi ?





    désolé monsieur mais nous ne sommes pas des bandits comme tu veux le faire croire





    nous avons toujours réclamé le respect alors que dans les états du mali, niger, tchad, mauritanie et algérie nous sommes marginalisés



    nos revendications sont légitimes, que dirais tu si je vous taxer vous fulanis de bandits comme tu penses le sous entendre ?



    nous exigeons un respect de nos cultures et de nos droits dans tout ces pays car les peuples touaregs ont façonné l'histoire du sahara et nous ne nous laisserons pas faire



    le mali, le niger et la mauritanie avec leurs amis francais ont beau nous traiter de terroristes sympathisants de alqaeda c'est faux et ne changera rien, nous avons tenu tête aux royaumes arabes du nord depuis des siècles et nous sommes allés jusqu'en espagne à l'époque des almoravides (al-Mur?bit?n) alors ce n'est pas le mali ni le niger qui nous arretera



    l'indépendance est légitime si nous sommes pas respectés

    je suis déçu que tu applaudisses de ce que fait l'algérie aux touaregs
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    Auteur

    Kos

    En Janvier, 2012 (11:54 AM)
    bjr Justin,

    je voudrais savoir pourquoi l'armée mauritanienne va bombarder des islamistes en territoire malien (forêt de ouagadou) sna sque l'arméé malienne ne lève le petit doigt. Normalement c'est l'armée malienne qui devait donner le ton et être appuye peut être par les autres armées.
    Auteur

    Le Banlieusard

    En Janvier, 2012 (11:56 AM)
    Merci M. Ndiaye, une analyse très pertinente qui montre votre connaissance parfaite du sujet. Par contre, nous autres Africains, sommes habitués à accuser la France à chaque fois que nous vivons des moments d'instabilité dans nos pays. Pire, c'est souvent sans preuves. RFI et France 24 sont des médias qui, quoi qu'on en dise, cherchent à défendre les intérêts de la France. A nous de voir nos intérêts et d'affirmer notre indépendance à tous les niveaux. Cela passe d'abord par notre capacité à résoudre nos problèmes sans recourir à une médiation de Paris. Par chauvinisme nous accusons souvent la France, alors que c'est une démocratie qui cherche aussi à comprendre les réélles motivations de ces rebellions en Afrique. Si nous pensons que la France ne doit pas accorder une tribune aux "rebelles" (d'ailleurs le vocabulaire peut ne pas être appoprié, cf: Albert Leroy) au nom de nos relations, nous nous trompons. Apprenons à être plus indépendants et comprenons enfin que la France n'a pas "damis mais des intérêts" à défendre et sauvegarder. Merci M. Ndiaye, j'aurais aimé avoir votre mail pour vous interroger sur certains sujets relatifs à l'histoire poltique du Sénégal.
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    Auteur

    Maliens

    En Janvier, 2012 (11:59 AM)
    Attention frères sénégalais, l'usage de certains mots me semble exagéré.
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    Auteur

    Ras

    En Janvier, 2012 (13:08 PM)
    merci M NDIAYE, analyse pertinente qui montre que vous avez une vision géopolitique et militaire de la sou région très pointue.Ce texte a le mérite de nous édifier au moins sur trois choses en cas de conflit : la nécessité de se doter d'armements adéquats en cas de guérilla (appui aérien), la proximité du commandement ou de l'état major du theatre des opérations, enfin une union sacrée du peuple autour de l'idéal patriotique d'unité nationale surtout avec la presse qui doit s'employer à galvaniser et remonter le moral aux troupes engagées au nom du principe sacré d'unité et de concorde.Malheureusement tel n'est pas les cas en casamance: un commandement distant, absence d'armements aériens (pendant que les brigades de gendarmerie sont attaquées par le MFDC, le chef de la gendarmerie snobe la casamance pour aller en villégiature en Haiti); la presse nationale manque d'engagement et pousse le bouchon jusqu'à faire la part belle au MFDC.
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    Auteur

    Casamançais

    En Janvier, 2012 (13:09 PM)
    Monsieur Ndiaye est comme un philosophe, il laisse l'essence de son conseil dans les mots...

    Soyez courageux et dites les choses clairement aux sénégalais  :tala-sylla: 
    Auteur

    Truth1

    En Janvier, 2012 (13:59 PM)
    Bonjour Justin

    Je me permet de vous tutoyer, car je vis dans un pays où le tutoiement n'est pas mortel ou une infraction aux règles de vie. L'analyse est sérieuse et prouve que la documentation utilisée est assez sérieuse. Mais, j'aurai voulu que tu insistes sur les dommages collatéraux de la chute de Khaddafi. Au mois de novembre, une quarantaine de véhicules armés sont venus de la Libye et les "rebelles" qui étaient cantonnés ont eu l'occasion de prouver qu'ils avaient appris beaucoup de choses dans la Libye de Khaddafi. Quoique l'on ait pu dire sur cet homme, il apportait une certaine stabilité dans la sous-région et la France, fer de lance de l'OTAN n'a rien fait pour empêcher la propagation du virus de la rebellion dans la sous-région. Le Mali est aujourd'hui une démocratie exemplaire, mais la rebellion ajoutée au conflit du Sahara occidental et à l'irrédentisme islamique risque d'embraser toute la sous-région. ATT a eu raison de soutenir Khaddafi jusqu'au bout. Les armes iraniennes ne sont rien par rapport à ce qui semble se préparer contre notre pays. Que Dieu préserve nos jeunes nations.
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    Auteur

    Bon Makhou

    En Janvier, 2012 (17:00 PM)
    france

    traitre :down: 
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    Auteur

    Malien Nordiste

    En Janvier, 2012 (18:07 PM)
    c est de m importe quoi il rencontre ce messieurs.c est des bandits armé eés non du rebelion qu est ce ils revendiquent rien qui les soutien personne.nous sommes la properiterinne N GANDADACOIYE§ :?: 
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    Auteur

    Blinks

    En Janvier, 2012 (18:17 PM)
    depuis des siecles la methode n'a pas variee,c'est le meme procede ,balkanise l'afrique pour mieux les controler. dans la casi totalite des pays de l'afrique de l'ouest sevit une rebelion.il est temps d'unifier le grand ouest ou au moins avoir une cour supreme de justice, une armee virtuelle ,un organisme qui organise les elections dans tout l'ouest unifie.
    Auteur

    Ald

    En Janvier, 2012 (22:04 PM)
    eviter de toujours faire l'étalage de ton savoir.utiliser un vocabulaire simple. je vous aime mais à coté il y'a sdes choses qui s'expriment facilement à priori il faut donc les dire simplement.
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    Auteur

    Madoumali

    En Janvier, 2012 (16:46 PM)
    Mr Ndiaye votre article est bien argumenté mais vous exagérez avec le titre. Le Mali ne se désintègre pas. L'écrasante majorité de la communauté Kel Tamasheq ne se reconnait pas dans ce soulèvement (et non une rébellion) qui est fait d'une tribut. L’instigateur qui un officier de l'armée Libyenne rentré au bercail agit par vangence. Son père tué en 1963 par l'armée Malienne lors de la 1ère rébellion Touareg du Mali indépendant.

    Mr N'daye je vais vous rappeler ce que Soundiata Kéita disait déjà depuis le 13ème siècle: "Le Mali peut tanguer mais le Mali ne chavirera jamais".
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    Auteur

    Niass

    En Février, 2012 (20:21 PM)
    allez les malliens tenez bon dés qu'on aura fini avec le pds on vous envois notre armée on laissera pas la france appliqué sa politique du divisé pour mieux reigner

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