Au Sénégal, les guinéens se sont approprié le commerce de fruits. Ils sont nombreux à exercer cette profession au pays de la téranga. Presque dans chaque coin de rue, on y retrouve ces citoyens guinéens, pour qui, le commerce de fruit n’a plus de secret. Moustapha Bah est l’un d’entre eux. Assis devant son étal de fruits, faisant son thé, en attendant impatiemment ses clients, il nous explique : «Nous allons nous ravitailler à Sandiniéry chez les grossistes pour venir revendre en détail ici», nous souffle-t-il. En ce qui concerne le prix d’achat de ces produits, il renseigne: «Les prix des fruits varient en fonction du temps. Mais, parfois leur coût est très cher», regrette le commerçant.
Les pertes, leur plus grande crainte
Un autre vendeur de fruits, un vieil homme d’une cinquantaine d’années, habillé en chemise jaune est assis confortablement à côté de ses fruits. Il nous explique à voix basse: «J’exerce ce commerce depuis très longtemps. Les fruits sont beaucoup prisés ici. Les populations en achètent beaucoup. C’est pour cela que j’ai choisi de faire commerce». Cependant, renseigne le vieux peulh renseigne les pertes peuvent parfois être très préjudiciables dans ce petit commerce: «Mais aussi, avec les fruits, il y a beaucoup de pertes dès fois. Il arrive parfois que nos fruits, tels que les bananes, pourrissent. Et là, on est obligés de vendre à perte», confie-t-il.
Les rouages du métier
A la Sicap Karak de Dakar, un autre guinéen, âgé d’une trentaine d’années, de teint noirâtre, habillé en maillot bleu et jean, se meut dans le commerce de fruits. Sous deux parasols qui les protègent lui et sa marchandise, contre le soleil, il explique: «les bananes on les prend à 600-650 Cfa le kilogramme, pour le revendre à 800 francs FCFA. Pour les pommes nous achetons les grands cartons à 20 000 francs Cfa pour venir vendre le kilo à 1200 francs Cfa. Les mangues, le kilo nous est vendu entre 300 et 350 francs. Et on revend à 500 FCFA le kilo», explique Souleymane. Lui aussi, regrette les pertes qui peuvent survenir dans ce commerce. Donkin Camara, lui aussi, a bouclé plusieurs années dans ce commerce. De son avis, «les fruits sont devenus chers depuis qu’il y a eu les inondations en Cote d’ivoire».
Ce qu’ils font de leurs des profits amassés
A partir de ce qu’ils gagnent dans ce petit commerce, ces commerçants guinéens essaient tant bien que mal, d’aider leurs familles laissées au bercail. «Chaque deux mois, j’envoie 15000 francs Cfa (soit 150 000 francs guinéens) à ma famille", explique Souleymane. Un autre qui a préféré garder l’anonymat, confie: «J’ai deux femmes l’une est en Guinée l’autre vit ici avec moi. Chaque fin du mois j’envoie un peu d’agent à ma femme pour sa dépense quotidienne». Cependant la vie d’ici est très chère se lamentent ces guinéens. Le loyer, le prix de l’électricité, les empêchent de faire des économies substantielles : «Le prix du logement, de l’électricité, de l’eau nous fatiguent trop. Une petite chambre est à 25 000 francs Cfa (ce qui fait 250 000 francs guinéens voir plus)», ajoute-t-il.
21 Commentaires
Mongol
En Août, 2015 (16:30 PM)Anonyme
En Août, 2015 (16:43 PM)Mgueye
En Août, 2015 (16:49 PM)- des fruits
- de la viande
- du charbon
- du poisson
...
Anonyme
En Août, 2015 (16:55 PM)Le Sénégal donne la chance à ceux qui veulent reussir de le faire. Je vous jure que lorsque je faisais ce métier certains de mes camarades se moquaient de moi et maintenant à chaque fois que je rentre au Sénégal je leur raméne des KDO
Anonyme
En Août, 2015 (17:04 PM)DIC
POLICE DES MOEURS ,
c la perversion au senegal avec toutes ces maseuses ...
body body c corps a corps yap ak yap
nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
je retournes mes enfants en europe
pays merdique
Anonyme
En Août, 2015 (17:08 PM)M.... , nous NEGROS , est on condamnes a etre / rester les DAMNES de la planete Terre ????
Seydina
En Août, 2015 (17:32 PM)En plus, ils pratiques des prix usuraires non controlés grace à une entente ethnique pour imposer leur prix. c'est une communauté à controler....
Inspecteur Colombo
En Août, 2015 (17:51 PM)Falou
En Août, 2015 (19:05 PM)Anonyme
En Août, 2015 (19:38 PM)il n'y a pas de sous metier
Courage à ceux qui se debrouille
Anonyme
En Août, 2015 (19:56 PM)Anonyme
En Août, 2015 (20:27 PM)Anonyme
En Août, 2015 (20:40 PM)boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
boy town reveillez vous
Anonyme
En Août, 2015 (20:53 PM)La même chose pour la santè et pourtant la majoritè d'entre eux ne payent pas les impots et rapatrie la majoritè de leur gains chez eux
Il faut savoir etre reconnaissant il ne font aucun effort pour intègrer les valeurs de leur pays d'accueil ils sont tres communautaristes
Peul Guineen
En Août, 2015 (20:58 PM)Anonyme
En Août, 2015 (20:59 PM)Anonyme
En Août, 2015 (22:15 PM)Boye Dakar
En Août, 2015 (23:01 PM)Anonyme
En Août, 2015 (00:11 AM)Anonyme
En Août, 2015 (23:51 PM)Admirables Guinéens
En Août, 2015 (05:20 AM)Participer à la Discussion