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Culture

Mipcom: Shonda Rhimes mérite bien le prix de la Personnalité de l'année 2016

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Shonda Rhimes, la productrice de Scandal, Grey's anatomy, etc, le 15 mars 2016. - Richard Shotwell/AP/SIPA

A Cannes, de notre envoyé spécial

Kiefer Sutherland, Leïla Bekhti, Lambert Wilson… Plusieurs personnalités sont cette semaine à Cannes à l’occasion du Midem, le grand rendez-vous international des programmes télévisuels. Mais pour cette édition, la plus grande star est sans doute Shonda Rhimes, qui recevra ce mercredi soir, lors d’un dîner de gala, le Prix de la personnalité de l’année. Une distinction amplement méritée pour la productrice américaine. En voici la preuve par quatre…

 

Elle est avant tout une conteuse d’histoire

Grey’s Anatomy, c’est elle. Private Practice et Scandal aussi. Shonda Rhimes a crééquelques-unes des séries les plus populaires au monde et, via sa société de production Shondaland, elle produit aussi How To Get Away With Murder ( rebaptiséMurder lors de sa diffusion sur M6) et The Catch. Si ce n’est Off The Map : Urgences au bout du monde, annulée au bout d’une saison, son CV de productrice exécutive ne contient aucune rature. Shonda Rhimes mène sa boîte de main de maître, mais elle a du mal avec l’étiquette de femme d’affaires. « Si j’ai mon travail, c’est parce que je suis une conteuse d’histoire (storyteller) et non quelqu’un qui fait du business », a-t-elle assuré ce mardi, lors d’une conférence de presse au Mipcom. Et, celle qui assure avoir « toujours écrit des histoires » d’expliquer : « J’essaie de passer le plus de temps possible sur les aspects créatifs, d’aller en salle de montage, de discuter avec les scénaristes… » Aussi, si elle affirme que devenir une leader est la chose la plus importante qu’elle a apprise depuis la création de Shondaland en 2005, elle n’oublie pas de mettre en avant les équipes qu’elle dirige et dont elle se dit « fière ».

Elle est une leader à l’écoute

« Cela fait terriblement cliché, mais on est une famille, a confié Tony Goldwin, le Fitzgerald Grant de Scandal, ce mardi, lors de la même conférence de presse. Shonda encourage chacun à donner le meilleur de soi-même, elle est dans la culture de l’optimisme, de la positivité. J’ai totalement confiance en elle et en ses instincts créatifs. Quand je travaille sur d’autres tournages, il y a toujours un moment où on se demande comment faire évoluer le personnage, où on se dit : "Et si j’essayais de faire ça ?". C’est différent avec Shonda. Quand j’ai le script, c’est comme au théâtre, je suis au service du texte. S’il y a quelque chose que je ne comprends pas, je demande à Shonda de m’expliquer ses intentions. Je veux donner vie à ce qu’elle imagine. » Mireille Enos, la star de The Catch, ne dit pas autre chose : « C’est toujours rassurant d’aller sur un projet avec quelqu’un qui maîtrise les choses et qui crée un environnement chaleureux, de soutien. » Des éloges, encore et toujours avec Betsy Beers, productrice et partenaire associée de Shondaland : « J’aime venir travailler chaque jour avec cette femme qui est mon amie depuis quatorze ans. Elle est toujours curieuse, en train de réfléchir à quelque chose. Travailler avec elle me fait grandir. »

Elle écrit les rôles féminins comme peu d’autres le font

Shonda Rhimes ne donne pas une interview sans qu’un journaliste ne lui pose la question de son féminisme. Car, dans les séries made in Shondaland, ce sont les femmes qui mènent la danse. A ceux qui lui demandent comment elle écrit ces personnages de femmes fortes, elle rétorque : « Ce n’est pas comme ça que je vois les choses. J’écris une héroïne que les gens vont regarder et aimer suivre, qui parle comme les femmes que je connais. Je ne lui ferai jamais dire quelque chose qu’une femme ne dira jamais. » Invitée ce mardi à réagir aux propos misogynes de Donald Trump, Shonda Rhimes a fait dans la brièveté, avec un sourire entendu : « Il est plein de surprises. » Un euphémisme cinglant digne d’une réplique de ses séries.

Elle cherche à refléter la diversité de la société

Dans les séries de Shondaland, les personnages noirs ou homosexuels ne sont pas résumés à leur couleur de peau où à leur orientation sexuelle et ils ne sont pas là simplement pour jouer les faire valoir ou entretenir les stéréotypes. « Ce qui est unique dans son approche, c’est qu’elle décrit le monde tel qu’il est ou devrait être. Quand vous voyez cela toutes les semaines à la télévision, ça devient normal et les gens sont de plus en plus à l’aise avec ça. Pour les téléspectateurs d’une grande ville, ça coule de source, mais il y a des endroits au monde plus fermés où (le fait de rendre visibles les minorités) a un énorme impact », salue Tony Goldwin. Mais à en juger par ses réponses, la principale intéressée serait progressiste sans le savoir. « On a une règle avec Betsy Beers, c’est de faire les séries qu’on a envie de voir, assure-t-elle. On travaille dur pour que la télévision montre des gens normaux. On essaie juste de dire la vérité. »



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