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Economie

Aly Haïdar veut faire baisser les coûts du fret

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Aly Haïdar veut faire baisser les coûts du fret

Le ministre de la Pêche et des Affaires maritimes Aly Haïdar a indiqué, vendredi à Dakar, qu'il entendait revoir à la baisse les taux de fret, estimant qu'ils sont ''excessifs'' et ''négatifs'' sur le prix du consommateur.''Le fret est très cher. Pour donner un exemple, il y a des taxes sur le fret pour des pays en situation de guerre qu'on nous impose alors que le Sénégal n'est pas concerné par ces genres de problèmes. Aussi, le fret a un impact négatif sur le prix au consommateur", a dit M. Haïdar. 

Il s'exprimait lors d'un atelier sur les taux de fret et le contentieux maritime initié par Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) dans le cadre de la 22ème Foire internationale de Dakar (FIDAK). De l'avis du ministre de la Pêche et des Affaires maritimes, les coûts de fret sur l'international doivent être revus ''à la baisse'' avec l'accord des différents partenaires. ''Pour que cela puisse se faire, il nous faut former les importateurs, les exportateurs qui sont très actifs dans le commerce local pour qu'ils connaissent leurs droits, leurs devoirs'',a t-il souligné. ''C'est l'objectif de cette rencontre à laquelle j'ai eu beaucoup de plaisir à participer que le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) a organisée'', a t-il ajouté. 

 Le COSEC ''joue un rôle de régulation, de mise à niveau, aide les professionnels à mieux s'organiser dans leur travail'', a indiqué Aly Haïdar, soulignant que le commerce par voie maritime occupe 95% du taux du transfert des marchandises. Ainsi pour lui, il est important de développer le commerce intérieur, sous-régional avec des pays tels que la Sierra Leone. ''Ce pays dispose de ressources naturelles dont nous avons besoin et vice-versa'', a-t-il dit. M. Haïdar a rappelé que le Sénégal a des bateaux qui sont en fabrication en Corée et en France et vont permettre de désenclaver les ports de Foundiougne, de Kaolack, de Ziguinchor et de Saint-Louis. NMS/OID/AD



5 Commentaires

  1. Auteur

    Coolkocc

    En Décembre, 2013 (16:06 PM)
    Voici un article très intéressant, avec des retombées financières et sociales très intéressantes pour notre pays.

    Mais comme d'habitude, aucun commentaire de la part de nos internautes.

    On préfère la presse people...
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  2. Auteur

    Diak

    En Décembre, 2013 (22:02 PM)
    Ali Haidar est le seul ministre compétent et qui connait ses dossiers. Sinon tout le reste c'est des figurant qui doivent tout à Maky
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    Auteur

    Shipbroker

    En Décembre, 2013 (22:42 PM)
    Dire qu'on veut revoir a la baisse le taux de fret maritime revient a dire techniquement qu'on va imposer aux armateurs qui desservent la cote ouest africaine un taux de fret qui nous convient.

    Le Sénégal n'ayant pas une marine marchande assez dévelopé, nos importateurs et exportateurs sont plutot a la merci des armateurs etrangers qui desservent nos cotes et pratiquent des taux de fret généralement élevé. Pire encore, la plupart de nos importateurs, preferent passer par des courtiers europeens (commodity traders) qui leur vendent des produits (riz, sucre, etc) avec une marge de benefice qui se repercutesur le consommateur.

    La durée du déchargement des marchandises est aussi prise en compte par tout armateur durant la negotiation du taux de fret. Ainsi, plus le déchargement est lent, plus l'armateur aura tendence a pratiquer un taux de fret élevé en vue de compenser le temps perdu par le navire.
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    Auteur

    Shipbroker

    En Décembre, 2013 (23:01 PM)
    Les taxes pour pays en etat de guerre (war risk premium) dont parle Mr Haidar sont des clauses de contrat que tout affréteur doit pouvoir négocier aprement avec l'armateur voire refuser, sachant que le Sénégal n'est nullement une zone a risque en terme securitaire.

    L'amelioration (reduction) de la durée de chargement/déchargement des navires venant au port de Dakar passe la modernisation et l'entretien regulier de toutes infrastructures/equipements portuaires utilisés pour ces taches.

    L'etat, en appuyant les entreprises qui evoluent dans le secteur maritime, en vue de mettre sur place une flotte detenue par des armateurs sénégalais capables de competir avec les armateurs etrangers, aidera l'economie sénégalaise a se "libérer" des conditions draconnieres dont sont "victimes" nos importateurs et exportateurs.
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    Auteur

    Shipbroker

    En Décembre, 2013 (23:21 PM)
    Les fluctuations sur le prix du fuel pour les navires sont aussi d'autres facteurs qui font qu'il est presque impossible a un état de vouloir imposer ses conditions en termes de fret internaional.

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