L’Etat n’est pas pressé pour la reprise de la SUNEOR, selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, soulignant que le Sénégal a enregistré cette année une production record d’arachide qu’elle n’a pas connue depuis une cinquantaine d’année avec plus d’un million 100 mille tonnes.
’’Nous n’avons pas à nous précipiter dans des solutions de reprise qui ne sont pas en notre faveur, nous allons d’abord encadrer cette campagne arachidière et prendre toutes nos dispositions’’, a t –il soutenu, vendredi à Dakar en marge de la cérémonie d’ouverture de la 15ème Assemblée générale de l’Association des industriels de la filière oléagineuse (AIFO).
Interrogé sur les potentiels repreneurs de la SUNEOR, il précisé en ces termes : ’’Si nous nous entendons avec Jaber (l’ancien actionnair de SUNEOR) c’est plus facile, le reste dans ce cas c’est de privatiser dans les meilleures règles pour l’économie sénégalaise. Des discussions sont en cours et des propositions lui ont été faites dans ce sens’’.
’’Tous les acteurs doivent travailler de concert pour que nos agriculteurs puissent tirer profit de leurs productions’’, a t –il soutenu.
Sur la manifestation d’intérêt de l’homme d’affaires Cheikh Amar de reprendre la SUNEOR, le ministre a précisé qu’il n’est pas en mesure de répondre puisqu’il n’est pas au courant de cette disposition de l’opérateur économique de manière officielle. ’’J’ai appris par la presse que M. Amar est intéressé par la SUNEOR mais aujourd’hui le Gouvernement n’est pas pressé’’, répondu Ndiaye.
’’S’il est intéressé il a le temps de faire un dossier technique et financer et de le proposer aux autorités pour apprécier ses capacités de faire’’, a t –il relevé.
Pour le ministre la SUNEOR est ‘’un élément essentiel parce qu’étant l’unité industrielle avec la plus grande capacité de traitement mais qui a connu de grandes difficultés ces dernières années’’. Mais, a t –il précisé, ‘’il faut reconnaître qu’au delà de la SUNEOR il y d’autres industries qui jouent leur partition sans faire beaucoup de bruits’’.
Il a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour déjà assurer malgré les difficultés de la SUNEOR une participation qui n’a pas été atteinte depuis plusieurs années.
L’Association des industriels de la filière oléagineuse regroupe en son sein, 13 sociétés membres, en majorité des entreprises industrielles réparties dans 7 pays de la zone UEMOA, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
7 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (17:45 PM)Merkate
En Novembre, 2015 (17:54 PM)Sos Boulot
En Novembre, 2015 (18:06 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (20:35 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (23:43 PM)FORCES DU CHANGEMENT
SYNDICAT NATIONAL DES CORPS GRAS ET ACTIVITES SIMILAIRES SECTION SUNEOR EID
CAMARADES DU PATRIOSME
Les industries d’huilerie au Sénégal datent des années avant l’indépendance
Apres la première guerre mondial les colons français en déficit alimentaire s’installent en Afrique sub-saharienne et y déportent la plupart de leurs industries afin d’assurer une nourriture a leurs populations en Europe
C’est ainsi que l’usine Bordeaux et autres arrivent au Sénégal
Particulièrement ayant leurs activités dans la trituration des graines d’arachide principalement l’activité agricole la plus large
Ceci pour des raisons climatiques
Donc jusqu’aux années 1970 les travailleurs des industries corps gras et activités similaires étaient les mieux payes
Dans la décennie suivante, la sécheresse intervient en ayant pour conséquence du très mauvais rendement dont des récoltes insuffisantes pour une campagne normale
En 1975 l’état décide de la nationalisation des industries de l’arachide
L’usine Lesieur auparavant regroupant toutes les unîtes devient la SONACOS (société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal)
Trois années plus tard l’état signe une convention de rachat. les unîtes sont regroupes et deviennent des établissements sauf la SEIB de Diourbel qui garda son autonomie. La convention expire avec : pendant dix années le paiement d’un moratoire d’un milliard et plus par an
En 1986, maigres un lourd passif. la SEIB qui devait fermer ne l’est pas grâce a la solidarité du personnel de la SONACOS
Un acte de solidarité sans précédant signe par les syndicats et la direction générale
Il avait pour Object la réduction des heures de services avec comme conséquences la baisse des salaires de 24 a 6%
Cette économie financière permettait le maintien des effectifs a Diourbel qui était considère comme une usine qui travaille a perte
Une nouvelle option sur les objectifs de production a permis le maintien en activité de la SEIB
Sans investissement ni remplacement des personnels admis a la retraite créer des cumuls de fonction et des risques énormes dues a la vétuste du matériel
La grande conséquence est l’accident en 1992 a l’usine de Dakar. C’était le 24 mars 1992 correspondant aux 19 jours du mois de ramadan. Des dizaines de travailleurs en plus d’autres personnes y perdirent la vie
De plus en plus la marche des oléagineux devient difficile avec l’arrivée d’autres huiles
D’autres parts, les aléas climatiques compliquent la situation et de plus en plus les campagnes agricoles se dégradent
Avec une politique de restriction, le pouvoir d’achat des travailleurs se dégrade de jour en jour
Ainsi, plusieurs méthodes de correction sont appliquées et la plupart du temps sont organises des départs massifs de travailleurs
Pour rappel :
1984 a Diourbel
1994 a Dakar
1996 à Lydiane
Apres deux tentatives de privatisation non concluantes ; intervient alors la troisième qui aboutira en 2003
Cette privatisation est intervenue après qu’il y’ait l’alternance politique au Sénégal (19 mars 200)
Le rôle joue par les travailleurs
En participant a la compétition avec comme partenaire la consortium ADVENS du libano Sénégalais ABBAS JABER ? L’ancienne société des cadres(SPI) ouvre son capital pour y faire participer l’ensemble du personnel qui le désirait
Nous pouvons confirmer que la SPI a permis au consortium ADVENS de rafler la mise
Comme tout changement statutaire d’une société a des conséquences ; il a été ouvert des départs volontaires pour tout agent qui le désire
Ainsi 42% du personnel manifesta la volonté de partir avec un protocole de haute facture obtenue par les syndicats
Le reste du personnel avec l’espoir et surtout l’amour de la société qu’ils ont obtenu des mains des toubabs sans bourse déliée de la part de l’état se retrousse les manches pour relever les défis
Le président de la république dans sa magna mité, nous permet d’obtenir cinq pourcent des parts du capital avec une décote de 45%
D’autres parts, par la loi nous obtenons encor 5% environ a travers la société IZSOS. GLOBALEMENT NOUS NOUS SITUONS A 9.014 DES PARTS DANS LE CAPITAL DE LA NOUVELLE SOCIETE DENOMMEE suneor
Aujourd’hui nous sommes des actionnaires et devons réagir avant qu’il ne soit trop tard
Considérant que notre secteur d’activité est le plus large du pays : car plus de 4 millions des sénégalais vivent de l’agriculture
Considérant que l’arachide demeure et restera encore longtemps la première activité agricole du Sénégal
Constatant que les nouveaux programmes agricoles élabores actuellement dans le pays sont moins porteurs que l’arachide
Constatant la volonté de décourager nos partenaires agricoles a la culture de l’arachide
Considérant que la filière arachidière de par son expérience est celle la mieux structurée du pays
Tenant compte de nos responsabilités à travers l’histoire de nous dresser contre cette volonté de supprimer les industries des huileries
Garant de la privatisation nous engageons l’état a opère a une évaluation des objectifs de privatisation
Attirons les pouvoirs publics que nous demeurons ferme a empêcher la balkanisation de ce fleuron de notre tissu industriel
Sommes prêts à toutes éventualités de rester auprès des pouvoirs publics pour relever les défis
Le développement ne veut pas dire trop produire et produire n’importe quoi
L’urgence est de trouver des semences d’arachide pour la prochaine campagne agricole.
De la mise en place d’une structure charge de coordonner l’acheminement des semences et intrant aux niveaux des producteurs a la base : cette même structure aura pour mission l’encadrement de producteurs ; EN NOTRE QUALITE D'ACTIONNAIRE NOUS RESTERONS VIGILANTS SUR LE CHOIX QUI DEVRA ETRE FAIT POUR UNE NOUVELLE ADJUDICATION DE CE FLEURON INDUSTRIELLE DANS SA POSITION STRATEGIQUE QUE DES FONCTIONNAIRES TAPIS DANS L'OMBRE ET AYANT PARTICIPE A LA MISE A MORT DE LA SOCIETE SE RESAISSAISSENT.
Hanonyme
En Novembre, 2015 (14:14 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (14:50 PM)Participer à la Discussion