La polémique autour de la propriété des sociétés Sénégal péche et Sénégal armement dont l’ambassade de Chine au Sénégal a réfuté leur appartenance aux chinois n’a pas encore connu son épilogue. En effet, l’Ong Greenpeace Afrique qui a fermement condamné dans son dernier rapport, les flottes de pêche chinoise peu scrupuleuses, persiste et signe que ces deux entreprises implantées au Sénégal appartiennent au gouvernement chinois. |
« Le fait même que ce soit l’ambassade de la République de Chine au Sénégal qui organise une visite avec les journalistes au niveau du port pour découvrir la société Sénégal Pêche est une preuve que les chinois portent des intérêts bien précis pour cette entreprise ». C’est la conviction d’Ahmed Diamé, chargé de la campagne de Greenpeace Afrique qui apportait une réplique à l’ambassade de Chine qui a précisé que Sénégal pêche et Sénégal armement, n’appartiennent pas au gouvernement chinois Joint au téléphone par la rédaction de Sud Quotidien hier, mercredi 20 mai, Ahmed Diamé a confié qu’il y a des documents de la société China national fisheries corporation (Cnfc) qui précise bien que Sénégal Pêche et Sénégal Armement sont des sociétés chinoises. « Dans le rapport de la Cnfc, il est clairement dit que la Cnfc qui est la compagnie nationale chinoise de pèche possède au Sénégal deux sociétés. Une usine de transformation de poisson, Sénégal Pêche et une usine d’armement qui est Sénégal armement. Dans ce rapport, il est aussi précisé que 100% des actions de ces deux sociétés est à la Cnfc. Donc, il est clair que Sénégal Pêche et Sénégal armement appartiennent aux chinois», confirme-t-il. Mieux, il indique que Greenpeace détient des documents qui prouvent que les officiels chinois suivent chaque jour, 24 heures sur 24 les deux navires de la compagnie Sénégal Pêche qui sont au Sénégal. «Si cette société n’appartenaient pas à des chinois quels intérêts ont les autorités chinoises pour suivre ces navires ? », s’est-il interrogé A son avis, il faut qu’une enquête soit faite d’abord pour éclairer l’opinion nationale sur ces pratiques illégales des navires chinois qui s’adonnent à ce qu’on appelle «la fraude au tonnage brut». «Nous avons également recensé pendant ces deux dernières années, 84 cas de violation des lois au Sénégal en Guinée et en Guinée Bissau par les navires chinois. Donc, cela part de la pêche illégale à ce que l’on appelle la fraude au tonnage brut», a-t-il fait savoir. Ce qui est inquiétant et incompréhensif d’ailleurs, se désole-t-il, c’est le silence noté chez les autorités sénégalaises qui jusqu’à présent n’ont pas réagi. Car, pour lui, la responsabilité incombe au gouvernement du Sénégal de faire la lumière sur cette question. Pour conclure, M Diamé invite la République populaire de Chine à faire son mieux pour avoir un meilleur contrôle de ces investisseurs et partenaires dans les pays de l’Afrique de l’Ouest pour éviter ces genres de problème. |
Economie
4 Commentaires
Anonyme Bidon
En Mai, 2015 (20:33 PM)Latdior2012
En Mai, 2015 (23:36 PM)Lefasseur
En Mai, 2015 (07:41 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (08:28 AM)Pourquoi une enquête?
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