Hier, au cours d’une conférence de presse organisée à l’ambassade des États-Unis à Dakar, la spécialiste Audra Shallal a relevé l’importance pour les nouvelles entreprises sénégalaises qui démarrent, d’entrer en contact avec des incubateurs, des accélérateurs, en plus de s’approcher des gouvernants qui doivent mettre en place des fonds d’investissement et des fonds d’innovation.
« Dans certains pays (comme en France), les business angels ont le support du gouvernement. Toutefois, cela ne suffit pas, pour que ça marche, il faut qu’il y ait du monitoring et du coaching pour bien préparer le dossier, avant de rencontrer un groupe d’investisseurs ».
« Au Sénégal, beaucoup de jeunes entrepreneurs sont intéressés par les plates-formes. Je pense qu’il faut bien travailler sur les business angels d’abord », préconise Audra Shallal.
« Ici, les banques n’accordent des prêts qu’à des entreprises qui sont bien établies ».
Ce qu’elle trouve normal, étant donné que les banques utilisent l’argent des autres et que miser sur les start-up comporte des risques.
Néanmoins, elle pense que « Les banques doivent travailler sur comment garantir les crédits. Elles doivent s’informer sur les démarches des start-up et être moins frileuses dans certains domaines ».
(Source : Enquête)
1 Commentaires
Jack
En Février, 2014 (14:47 PM)Participer à la Discussion