Le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a souligné la nécessité d’une plus grande professionnalisation des acteurs de la filière agricole à travers un renforcement des activités de l’interprofession dédiée à ce secteur qui devrait pouvoir gagner par ce biais ’’la bataille de la compétitivité’’.
"J’insiste sur l’importance de la professionnalisation des acteurs de la filière avicole pour la bataille de la compétitivité", a-t-elle dit au cours d’un atelier ouvert lundi à Saly-Portudal (Mbour), sur l’amélioration des performances de la filière avicole sénégalaise.
"Vous avez, conformément à la loi d’orientation agrosylvopastorale, mis en place l’interprofession avicole du Sénégal depuis 2013. Je réitère ma recommandation relative au renforcement de ses activités, à l’élargissement du nombre d’adhérents, à l’extension de ses organes à l’ensemble du pays et une meilleure prise en compte de l’aviculture traditionnelle et familiale", a lancé Mme Ndiaye aux acteurs du secteur.
Selon la ministre de l’Elevage et des Productions animales, en dépit d’un "grand progrès" enregistré, la filière avicole reste confrontée à plusieurs contraintes parmi lesquels "la persistance, l’apparition ou la recrudescence de certaines maladies".
Il y a aussi "le non-respect des normes de biosécurité, la cherté de l’aliment de volaille, l’insuffisance de financement de la filière, la faible professionnalisation des acteurs, etc.", a ajouté la ministre.
Le président de l’Interprofession avicole du Sénégal (IPAS), Ahmedou Moukhtar Mbodj, a lui fait état de la persistance de pathologies à moindre incidence sanitaire qui affectent les performances techniques et économiques de l’aviculture.
Il a aussi évoqué "des contraintes liées à l’obsolescence ou l’inadéquation du cadre réglementaire, à la faible technicité de beaucoup d’acteurs, aux difficultés dans la gestion des risques sanitaires et au financement des projets avicoles qui entravent la productivité et la compétitivité de l’aviculture sénégalaise".
Toutefois, l’Etat du Sénégal, à travers le Plan national de développement de l’élevage (PNDE) et la Lettre de politique sectorielle de l’élevage (LPSE), a selon lui initié de manière participative des programmes dont la mise en œuvre devrait conduire à la levée de ces contraintes.
10 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (15:56 PM)Tellement d'entreprises ont vu les jours à travers l'aviculture. Vouloir aujourd'hui les mettre en concurrence avec les grosses boites étrangéres c'est les pousser un peu plus à l'agonie.
Maitriser d'abord les tenants et les aboutissants économiques de l'ouverture des importations avant de prendre des décisions que vous regretterez demain.
Scepticisme à La Sénégalaise
En Mars, 2018 (16:43 PM)cher compatriote pourquoi craignez vous la compétion
pourquoi préfere tricher sur tout .
pourquoi le Sénégalis préfere toujours justifier ses tare par des jsutification à tirer le cheveux
il y a quelque jour de cela un eleveurs Français s'est sucider parceque ne peut plus suivre les exigence que les institution Etatique impose sur les norme alors que lui il ne peut pas s'adapter à ses nouveau préférant agir à l'ancienne, et ausi les controle qui se font dans les fermes avec des service de la gendarmerie pour pousser les recalcitrant à suivre les normes sanitaire etc...
je vous tout simplement vous dire que le jours que nos producteur respecterons les norme de traçabilité il pourront vendre les Poulets et leur pattes par millier de container par mois
Pourquoi les Occidentaux viennent envahir nos eaux territoriale pour du poissons c'est parce qu'il y a des déficits à combler à travers le monde
c'est des faux probléme de faire croire que parce qu il y a sur nos marché des poulet importé que nous ne pouvons pas vendre , c'est plutôt le refus de se conformer au norme sanitaire et de traçabilité que cela cache d'où un moyen de trouver des nicheS d'impôt et de taxe avec la mise en place de moyen de la traçabilité de produits avicole .Si nos poulets sont bourré de produits antibiotique quels sont les moyens en place pour le prouver ? le dioxine dans les OEUFS combien de fois on en avait fait cas au sénégal ?les produit importé sont soumis à des contrôles stricte avec leur mise en entrepôt jusqu'à la mise en vente tout est contrôlé et font rentrer des devis dans les caisses de l'etat allez chercher les information de comparaisons
Anonyme
En Mars, 2018 (16:54 PM)20000 hectares aux marocains alors que 10000 sénégalais auraient pu s installer sur 2 hectares chacun.aidez ces nombreux jeunes qui s activent dans ce secteur sur les toits de leurs maisons à se professionnaliser plutôt que de les jeter dans le guêpier des multinationaux.
Qui veut lutter contre le chômage doit prendre des décisions justes et adequates à cette équation en protégeant certains secteurs.
La Mauritanie le fait avec la pêche, pourquoi pas nous avec notre aviculture?
Bc est tres décevant tout cela.
Nous immigrés ,demandons juste d être accompagné par les banques de la place quand on sait que avec un apport personnel tout ceci devrait être possible.
Je me vois mal voter pour ce gouvernement qui ne me protège plus
A bon entendeur,salut!
Anonyme
En Mars, 2018 (17:04 PM)Nous avons des services régionaux,départementaux à ne rien faire
L insémination devrait être fait partout , nous sommes indépendant depuis presque 60 ans et refusons encore de nous développer
Depuis 5 ans je cherche à acheter 1motoculteur avec l autre ministere mais en vain
Anonyme
En Mars, 2018 (17:09 PM)J ai suivi le stage de 1mois ah centre de Mbao lors de mes vacances au Sénégal
Anonyme
En Mars, 2018 (17:43 PM)Emigrer
En Mars, 2018 (17:44 PM)Boy
En Mars, 2018 (20:03 PM)L'eau
En Mars, 2018 (21:02 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (00:25 AM)TOUT LE TRAVAIL EST FAIT PAR LES DIPLOMES EN AGRICULTURE. ET PUIS ELLE EST GOURMANDE FAROULE FENNN ELLE TAIT AVEC DUOUF, WADE ET MAITNENANT MACKY.
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