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Economie

BUDGET-2018 Les bons chiffres et les lignes sombres

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BUDGET-2018 Les bons chiffres et les lignes sombres

Le budget 2018 du Sénégal est estimé à 3709 milliards 10 millions de francs Cfa. Focus sur les principaux postes.

Le marathon budgétaire démarre ce samedi à l’Assemblée nationale.Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, fera face aux députés pour, officiellement, présenter le projet de loi de finances 2018. Celui-ci table sur un budget de 3709 milliards 10 millions de francs Cfa contre 3360 milliards de francs Cfa pour 2017, soit une hausse de 349,2 milliards. Ces fonds seront-ils dépensés à bon escient ? Un focus sur les différentes rubriques permet d’y voir clair.

En 2018, le gouvernement a décidé de booster le poste Investissement en lui consacrant 1339,5 milliards. Pour autant, le Fonctionnement ne perd pas son embonpoint.  Ce poste, compte non tenu des salaires, engloutira 785,5 milliards, contre 756,9 milliards en 2017. Soit une augmentation de plus de 29 milliards.

L’équation des salaires et de la dette

Pour les salaires, 867 milliards sont prévus. Ce qui représente près du quart du budget, 39% des recettes fiscales, rien que pour moins de 200 000 Sénégalais. Une entorse au critère de convergence de l’Uemoa en la matière. Ces dernières années, l’État a beau déplorer le gonflement de la masse salariale, la loi de finances 2018 est la preuve qu’il peine à y remédier. 

L’autre grand poste qui inquiète, c’est le remboursement de la dette. L’Etat mobilisera 35,06% des recettes budgétaires, soit 839,8 milliards, pour faire face à ses engagements vis-à-vis de ses créanciers, contre 680 milliards en 2017. Ce qui révèle un gonflement de 160 milliards, soit le double du budget de la présidence de la République. Là aussi, malgré la volonté affichée de contenir le niveau de la dette, celui-ci de cesse de monter.

Pour sa défense, le ministère des Finances indique : «Ce montant (de la dette) est certes important, en hausse de 23,5% par rapport à 2017, mais il reste sous contrôle, comme le démontrent certains critères permettant d’apprécier la viabilité de la dette extérieure d’un pays (celle qui mérite le plus de surveillance, en raison notamment du risque de change).»

En route pour 2019

Quid du stock de la dette publique totale (l’encours de la dette) qui gonfle sans cesse ? Annoncé à 5 827 milliards 36 millions de francs Cfa à fin décembre 2017, «il est projeté à 6 420 milliards 65 millions à fin 2018», selon un aveu du ministère des Finances. Soit une augmentation de 593 milliards 29 millions en l’espace de 12 mois.

Dans tous les cas, le gouvernement a annoncé qu’en 2018, le Sénégal déroulera le budget le plus social de son histoire avec 426 milliards affectés aux couches vulnérables de la population. La cagnotte est répartie comme suit : 65,5 milliards aux bourses de sécurité familiale, 10,2 milliards au Programme des domaines agricoles communautaires, 104,2 milliards pour combattre le chômage des jeunes avec divers programmes en faveur de l’emploi et 32,3 milliards pour la Couverture maladie universelle (Cmu).

Ces dépenses sauront-elles faire reculer le chômage des jeunes, améliorer l’offre de santé et, in fine, permettre d’oublier les aspérités du budget 2018 ? En tout cas, celui-ci constitue le dernier instrument financier de poids dont dispose le chef de l’Etat pour convaincre les Sénégalais avant la présidentielle de 2019 ?

 



7 Commentaires

  1. Auteur

    Dolly Macky

    En Novembre, 2017 (10:54 AM)
    LE SENEGAL EN AVANT AVEC Mamadou DIALLO Dolly MAcky nouveau homme de confiance du Président Macky mogui Touba mogui Tivaoune mogui ligguey lici kaanam rawoul beut :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (10:55 AM)
    Il a déjà convaincu. Doubler le budget en cinq ans. De 1,7% de croissance à son arrivée à 6,8% en 2017. Une croissance de plus de 6% pendant trois années d'affilée. Top 5 des économies les plus performantes de l'Afrique subsaharienne, alors qu'on est ni producteur de pétrole ni producteur de gaz. Des performances qu'on ne doit qu'au génie sénégalais. Qui dit meux?
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    Auteur

    Borom Louga

    En Novembre, 2017 (11:00 AM)
    L’OBS – Certains observateurs ont qualifié sa dernière manifestation à Louga de «meeting du siècle» dans ladite localité. C’est que Mamadou Mamour Diallo (49 ans), patron du mouvement «Dolli Macky», par ailleurs directeur des Domaines, est un personnage qui suscite tous les fantasmes. Parfois les plus fous. Mais «L’Observateur» a cherché à en savoir plus sur l’homme, sa vie, ses tas de petits secrets.



    Déclic. Comme ce diastème qu’il cache derrière une bouche qui ne s’ouvre jamais, ou presque, Mamadou Mamour Diallo surfe sur une existence foncièrement dévolue à l’Etat. A 49 piges, ce grand corps, aux muscles tendus, tige noire, silhouette de basketteur des années seventies, maigreur mange-peu, le visage en lame expressif et sourcilleux, est un inconnu du grand public sorti de l’ombre, tapé dans l’œil médiatique par la grâce d’un méga-meeting dans son fief, à Louga. Lui a rallié à sa cause toute la République, le Premier d’entre eux, le Premier ministre Boun Abdallah Dionne, des vice-présidents à l’Assemblée nationale, le très célébré Faramarème Waly Seck, l’enjoué fils de Double Less, Balla Gaye2. Tout ça pour un taiseux anonyme du grand public. Parce que depuis plusieurs décennies, Mamadou Mamour Diallo s’est tenu droit dans l’ombre. Lui n’a jamais aimé les palabres politiques, n’a jamais dragué les médias, a toujours fui les foules et les feux des projecteurs. Puis, tout bascule au détour d’une rencontre avec le chef de l’Etat. «La passion du Président Sall et son volontarisme pour le Sénégal sont contagieux», avoue-t-il. Mamadou Mamour Diallo se jette alors dans le marigot politique à travers son mouvement «Dolli Macky», après avoir refusé de s’engager sous Senghor, Diouf et Wade. Dans son bureau XXL, où le directeur des Domaines reçoit ce jour-là, ses mots sont articulés avec soin, le phrasé de son discours a tout d’un flegme réfléchi. L’homme est maître de ses nerfs, sinon il aurait gâché ce que certains observateurs ont appelé le «meeting du siècle». L’on ne va pas appuyer sur le bouton «replay», ou enfoncer le couteau dans la plaie déjà béante de l’Apr…

    Mais une promenade sur le jardin secret de l’homme qui se cache derrière le directeur, montre qu’il n’est pas un bon client pour les commères. A 49 ans, ce fan de musique spirituelle s’impose comme un mur de silence que rien ne pourrait transpercer. Pour ne rien arranger les choses, l’homme se révèle de très près comme un solitaire. Loin pourtant de ressembler à un marginal. Il aime se mettre dans sa bulle et n’en sort que quand le devoir l’appelle, quand la famille et ses proches sont contents. «C’est ma nature, j’aime le calme, dit-il aussi impassible qu’une image. J’ai deux occupations : ma famille et mes champs. J’ai une ferme à Yenn et quand l’envie me prend, je vais là-bas pour fuir la touffeur dakaroise.» On ne se refait pas. Que lui inspire son monde au-delà de son poste gratiné de directeur ? C’est son petit frère Seydina Oumar Diallo qui s’avance pour crayonner le grand frère. «Il est le repère de la famille, il ne peut se passer de sa famille et ça, il l’a dans son ADN. Il souffre de ne pas être irréprochable, c’est une obsession chez lui.»

    Mordu de Foot. Dans la chasse au souvenir de ses photos jaunies par le temps, le plus agréable qui lui laisse aujourd’hui baba, c’est quand Thierno Mountaga Amadou Tall, Khalife de la famille omarienne, lui a donné le «wird tidiane» en 1992. Mamadou Mamour Diallo en parle avec des yeux qui pétillent de fierté, de foi surtout. «C’est dans sa chambre qu’il m’a donné ça et ce jour-là, le discours qu’il m’a tenu est resté dans ma mémoire. Il m’a dit de cultiver la droiture, de ne jamais faire du mal et de toujours respecter mes obligations religieuses.» D’aucuns rêvent les yeux éveillés, lui Mamour Diallo a le vœu pieux de construire un Daara moderne. «Avant la fin de mes jours, je voudrais réaliser ce rêve.» Et puis, l’anecdote qui a traversé les âges, c’est en 2005, ce Musulman fait face à la Kaaba pour la première fois, ses jambes ne tiennent pas, il vacille, titube et tombe comme une feuille morte. «Je suis tombé devant un de mes collègues, parce que ce que j’ai ressenti était vraiment fort.» Depuis, il n’est pas revenu de La Mecque. Chaque année, depuis 2005, il s’arrange une échappée aux Lieux Saints de l’Islam et son amour pour le Prophète de l’Islam ne s’est jamais démenti. A l’heure où le je-m’en-foutisme, l’arrogance sont les points partagés de certains «Apéristes» du régime, lui se sert de sa foi comme «une barrière contre toute forme de tentation». L’homme crayonné bien luné et très posé, s’emporte parfois quand le foot bat son plein, comme actuellement à la Can où son pouls vibre pour les «Lions». Il court, saute, tire, donne un coup de tête à chaque fois que la bande à Sadio Mané foule les pelouses gabonaises. «J’adore le foot et je suis de tout cœur avec les Lions.» Lui le Barcelonais «pour le beau jeu» qui, chaque dimanche, se met devant sa télé, suit de très près les exploits de Messi au Camp Nou. Le club du Ndiambour lui tient à cœur. «L’on a du mal dernièrement, mais le Président Gaston Mbengue qui se démène comme un beau diable pour donner à cette équipe-là son allant d’antan.» L’homme n’a par contre, jamais eu du ballon. Mais, il continue de jouer réglo avec ses amis d’enfance. «Il n’a pas changé, il est resté le même. Il a gardé ses mêmes habitudes et c’est ce qui fait que les gens qui ne faisaient pas de la politique, l’appuient parce qu’ils connaissent l’homme de bien qu’il est», sérine Abdoulaye Kassé. Dans une autre vie, Mamadou Mamour Diallo portait la sébile et parcourait les ruelles serpentées de Louga. Un simple regard dans le rétroviseur et une plongée en apnée dans l’enfance du directeur des Domaines permet de mieux cerner le mystère de cet homme cachottier qui revendique une seule peur : l’échec.

    Ndongo Daara. On est en 1974 dans ce quartier Montagne Nord de Louga. Mamour Diallo, frêle garçon de 6 ans, enfant-talibé, tient sa sébile, fait la manche dans les maisons environnantes, comme les autres enfants du Daara familial. Ce môme à l’allure fragile est le petit-fils de Matar Diallo, né au Mali, dans le grand Jihad de l’immense Cheikh Oumar Foutiyou Tall, revenu s’installer à Louga au début des années 20. En 1968, loin de l’agitation mondiale, El Hadj Baba Diallo baptise son fils aîné Mamadou Mamour Diallo. Puis, sous les feux incandescents de ce centre d’enseignement coranique, de jeunes chérubins apprennent le Coran. Mamadou Mamour Diallo va se mêler, plus tard, aux jeunes enfants. Son père El Hadj Baba Diallo y tient comme à la prunelle de ses yeux. Qui plus est, il lui donne un pot de tomate usé pour lui demander d’aller chercher la pitance chez le voisinage. «Cela m’a beaucoup servi, ça a renforcé mon humilité», soupire-t-il. Puis à l’heure d’aller à l’école, la tension se fait jour au sein de la famille, le grand-père s’y oppose. Longs conciliabules, réunions houleuses. Finalement, le grand-père bénit son petit-fils… Le matin à l’école, ce «tête d’œuf» s’affirme. Le soir, le jeune talibé Mamour Diallo récite ses versets. Il finit par «boire» le Coran d’un trait. A l’école 1 de Louga, ses résultats sont frappants. Parfois, il joue au trublion fait les 400 coups avec quelques amis. Il fait partie des premiers de la classe. Il prend de la bouteille, décroche son Dfem (Diplôme de fin d’études moyennes – actuel Bfem). Puis, cap un peu plus au nord, à Saint-Louis, au lycée Peytavin. «La séparation était difficile avec mes parents», se rappelle-t-il. Il se démène dans les études le matin et, pendant ses jours de congés, apprend à nager sur la plage de Ndar, ou à taquiner du ballon etc. Il décroche le Bac série B, Economie et gestion, puis est orienté à l’Université Cheikh Anta Diop de la capitale. «Dakar, c’est le choc.» Il survit au choc, les belles filles, les nouvelles tendances à la mode grâce toujours à sa foi. Mais pas que… puisque le jeune Mamour est conscient de tirer vers le haut sa famille modeste. Son père El Hadj Baba Diallo est ouvrier-maçon, Imam à ses heures perdues et porte-parole du Khalife de la famille omarienne. Mamour, lui, décroche sa Maîtrise en Economie et gestion. Il réussit avec brio le concours du Centre de formation et de perfectionnement administratif (Enam B) en étant Major à l’entrée et à la sortie pour un profil de contrôleur des Impôts et domaines. En 1990, il atterrit à Kaolack pour son premier poste. Il pose un acte avec ses premiers salaires pendant trois ans qui sort de l’ordinaire. «Pendant trois ans, mes salaires, je les donnais directement à mon père, c’est lui qui cherchait à me remettre quelque chose.» Au bout de 6 ans à s’occuper de son père et de sa maman, il se marie. Lui le «sentimental» est aujourd’hui père de trois enfants. Entre-temps, il est retourné à l’Enam pour devenir inspecteur des Impôts et domaines…monte en grade à travers certains centres réputés de la banlieue. Et en 2015, le Président Macky le nomme, par décret, Directeur national des Domaines… Il lui rend la monnaie en s’engageant à ses côtés. Lui que ses détracteurs accusent d’être un guichet automatique de billets de banque, sourit de l’accusation. «L’argent ne peut pas tout acheter, je préfère plutôt les relations humaines.»

    Tapha Diop et Moi. Il ne considère pas Moustapha Diop comme un rival. Les amis du ministre chargé de la micro-finance pensent le contraire. «C’est un va-t-en-guerre, il n’aime pas le maire de Louga», hurle de colère un partisan du maire de la capitale du Ndiambour. Mamour Diallo préfère en rire. «Je n’en veux à personne. Ce qui m’importe, c’est de doubler le nombre de voix du Président à Louga.» Dans certains cercles, l’on susurre que le Président Macky Sall le porte en haute estime. La carcasse dure de Mamour s’est craquelée lors du décès de son jeune frère, mort dans ses bras. «Un douloureux souvenir», dit-il. Il n’est papa-fouettard, mais se reconnaît papa-poule pour couver ses trois enfants. Ouf ! L’homme a un défaut : «Ses vérités peuvent parfois blesser», avoue sa secrétaire. Madame Fall. Et dans ce Sénégal du «Masla», hélas, c’est mal vu. Dommage !

     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Revolution Mathematique

    En Novembre, 2017 (11:02 AM)
    Man dey 20-0=2 rek mooma metti.

    Maara neena:

    - 20 ans -0 egal combien?

    -egal 2

    -Alhamdoulilah

    Maara neena il n'y a jamais 1 sans 2. Snsa il a ete inspire par Mbaye Dieye Faye, vu qu'il passe tout son temps a suivre les comediens et le showbiz.

    Te kenn dou wax serigne bi neko maths yefou thiaaxaan
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (11:08 AM)
    Tant que Macky pigeon voyageur, signera des contrats juteux pour la partie adverse , la dette augmentera et ce, sur des générations futures !



    un pays classé dans les plus pauvres se permettant d'avoir un budget de 3700 milliards , avec une population dont 65% a moins de 20 ans....cherchez l'erreur ?



    Ce sont toujours les étrangers qui pourvoient à nos besoins vitaux en soins et éducation.....cherchez l'erreur ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (11:14 AM)
    Budget annuel 3.709 milliards - 867 milliards salaires - 840 milliards dette - 426 milliards social = 1.576 milliards pour le fonctionnement du pays (sante, education, infrastructure...)



    Des farceurs
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2017 (14:38 PM)
    Le budget du Senegal est une mascarade monstrueuse.

    C'est une farce democratique que l'assemblee nationale ne serve qu'a enteriner le bon vouloir de l'executif en matiere d'elaboration du budget...C'est l'assemblee que doit revenir l'initiative d e crediter le budget nationale.



    Comment peut on emprunter de l'argent a ces taux d'interets pour payer des fonctionnaires ou octroyer des bourses familiales?

    Ce n'est pas normal qu'un etat souverain emprunte a ces taux d'usure a des banques privees...
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