Au cours de la tenue de sa 4è réunion ordinaire de l’année 2012, le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé que pour l’année 2013, la croissance économique devrait s’accélérer pour atteindre 6,5%. Cette variation serait soutenue par les efforts déployés par les Etats membres en vue d’accroître les investissements dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture et les infrastructures de base.
Examinant les perspectives de croissance économiques de l’Union, le Comité a, en outre, estimé que les performances en matière de croissance seraient seraient meilleures que prévues. Les dernières estimations tablent sur une progression du produit intérieur brut de l’Union de 5,8% en 2012, soit une révision à la hausse de 0,5% comparativement aux prévisions faites trois mois auparavant. Dans son communiqué, le Comité de politique monétaire indique que l’évolution des indicateurs de conjoncture montre que l’activité économique au sein de l’UMOA continue de se raffermir, notamment dans les secteurs secondaire et tertiaire.
‘indice de la production industrielle est en augmentation est en augmentation de 3,0% au troisième trimestre, après des progressions de 1,4% et de 3,2% au premier et au deuxième trimestre 2012. L’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail enregistre, pour sa part, un net accroissement de 17,6% sur les 9 premiers de l’année, comparé à la hausse de 6,5% sur la même période de 2011.
Analysant l’évolution de l’inflation, le Comité a relevé une légère remontée de l’indice harmonisé des prix à la consommation au troisième trimestre. En glissement annuel, le taux d’inflation est passé de 2,1% en juin à 2,7% à fin septembre 2012, e
n raison de l’ajustement à la hausse des cours des carburants dans certains Etats membres et de l’augmentation des prix des céréales locales et des produits de la pêche.
Toutefois, relève le Comité, l’inflation devrait connaître une décélération au quatrième trimestre 2012 pour ressortir à 2,5% à fin décembre. Un meilleur approvisonnement des marchés cérélaiers serait le principal facteur explicatif de cette décrue de l’inflation. Les prévision d’inflation à moyen terme ressortent globalement en phase ave cl’objectif de satbilité des prix poursuivi au niveau de l’Union. Le comité de politique monétaire de l’Uemoa, relève également, qu’en moyenne annuelle, le taux d’inflation s’estabilirait à 2,3% en 2012 contre 3,8% en 2011. A l’horizon de 24 mois, ce taux est projeté à 2,4%.
4 Commentaires
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En Décembre, 2012 (01:12 AM)N'goné Latyr
En Décembre, 2012 (08:52 AM)C'est très bien de faire de la croissance, mais, il faudrait que cette croissance soit répartie de façon équitable de sorte que l'ensemble des populations puissent en profiter. Ceci, afin de réduire la pauvreté endémique qui sévit dans nos régions. La répartition des richesses en Afrique pose problème, il est vrai que la majorité des populations sont analphabètes et que c'est toujours les politiques qui sucent le sang de braves gens par des mensonges et des promesses qu'ils ne tiendront jamais, raison pour laquelle le peuple finit par les maudire et les rejeter. Il est temps pour nous africains de relever les multiples défis qui nous accablent et de soulager ces populations qui ne demandent que le bien-être.
Merci,
Joekass
En Décembre, 2012 (09:24 AM)Mais dans certaines conditions la première peut aider à avoir le second.
Cela dépend de non seulement de la structure de l'économie (répartition du revenu entre secteur primaire, secondaire, et tertiaire) mais également de la nature de la croissance économique (due à la consommation, à l'investissement ou à l'exportation...).
Dans chaque cas pour que la croissance crée de l'emploi, diminue le chômage et augmente le bien être général, il faut qu'elle soit suffisante (environ 10 voire 15% en progression annuelle pour une économie pauvre comme en Afrique. Mais très peu de pays africains atteignent même 8 % de croissance).
Donc l'Afrique a d'abord un problème de niveau de croissance vu sa démocratie galopante et le niveau élevé de pauvreté.
Deuxièmement les secteurs porteurs de forte croissance en Afrique (mines, et pétrole) doivent avoir un effet d'entraînement fort sur les autres secteurs de l'économie (transports, services, finance, commerce et industrie de la production des biens à forte valeur ajoutée), ce qui n'est pas le cas, car ils sont le plus souvent gangrenés de corruption et d'évasions massives de capitaux hors d'Afrique avec la complicité des sociétés multinationales qui y travaillent.
Les populations locales sont donc cantonnées dans des secteurs à faible valeur ajoutée (agriculture, informel) sans grande possibilité de reconversion ni possibilité de progrès car les systèmes scolaire et universitaire sont défaillants et les marchés sont imparfaits (mauvaise organisation, formation des prix inappropriés, protection juridique quasi inexistante...)
Alors là où est née la croissance, échappe aux décideurs africains et devient de plus en plus contrôlé par les étrangers ce qui complique le nécessaire effet d'entraînement de ces secteurs porteurs de croissance pour booster toute l'économie et assurer un progrès équilibré des sociétés africaines.
Joekass
En Décembre, 2012 (09:37 AM)La où est née la croissance échappe aux décideurs africain et devient contrôlé par des étrangers ce qui empêche le nécessaire effet d'entraînement de ces secteurs porteurs de croissance sur toute l'économie et freine le progrès social équilibré.
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