Publié il y a quelques jours, une étude de la Direction de la prévision et des études économiques sur la crédibilité budgétaire au Sénégal, a attiré l’attention sur la nécessité de discipliner l’exécution du budget. Car, renseigne-t-elle que celle-ci se caractérise «par une faible discipline qui entame la transparence budgétaire, fragilise les institutions intervenant dans la préparation budgétaire et pourrait sérieusement compromettre l’atteinte des objectifs de croissance économique et de réduction de la pauvreté».
Les auteurs de l’étude alertent même que «des mesures concrètes s’imposent pour corriger ces faiblesses». Il faudra aussi, que le budget reflète le plus fidèlement possible les orientations stratégiques, imposer un réalisme dans les prévisions de recettes budgétaires et éviter de recourir aux financements anticipés par décret d’avances.
Aussi, l’étude, qui a examiné l’état de la crédibilité budgétaire au Sénégal sur la période 1993-2013, a conclu que «les résultats montrent que le budget est faiblement soutenable». En effet, l’enquête a révélé que l’ajustement des dépenses publiques par les recettes budgétaires est partiel. C'est-à-dire, «qu’une augmentation de 1% des dépenses publiques est couverte par 0,57% de recettes budgétaires supplémentaires».
3 Commentaires
Passy
En Février, 2015 (22:45 PM)Artuso
En Février, 2015 (23:13 PM)LE FACE A FACE SOULEYMANE NDEYE N DIAYE ET PAPE ALE NIANG
SNN SE RÉVÈLE
Xeme
En Février, 2015 (09:30 AM)Et aucun député pour parler de contrôle du budget voté. Ils avaient tous voté le budget de travaux pour le Port de Kaolack en 2013. Nous sommes en 2015, Me El Hadj Diouf préfère nous dire qu'ils n'ont pas de gasoil pour leurs véhicules, alors que Macky nous dit que tout est mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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