Au marché central de la commune où est concentré l’essentiel des activités commerciales, bon nombre de cantines sont encore fermées. La vie économique est également en veille le long de l’Avenue Ibou Diallo, second pôle économique de la vieille ville. Commerçants, tailleurs, soudeurs et marchands ambulants ont déserté les lieux voilà presque une semaine. Une morosité accentuée par les fêtes de fin d’année qui ont également démobilisé des acteurs de la vie économique.
Le transport, un des poumons économique de la ville a subi ainsi un sacré coup faute d’usagers. « Ce qui est désolant dans tout cela, c’est que les Sénégalais aiment se lamenter en dépensant et n’aiment pas malheureusement travailler », regrette un mécanicien automobile. Son interlocuteur lui rétorque : « Notre malheur, c’est que nous ne prenons jamais conscience de nos propres futilités. Il faut que chacun d’entre nous fasse la différence entre ce qui indispensable et ce qui ne l’est pas. Sinon, dit-il, nous courons tous à notre perte ».
3 Commentaires
Anti Sdh
En Décembre, 2013 (15:18 PM)Campagnard
En Décembre, 2013 (15:44 PM)[email protected]
En Décembre, 2013 (15:57 PM)Participer à la Discussion