Noyées dans une crise aiguë depuis plusieurs années, les Industries chimiques du Sénégal commencent à sortir la tête de l’Eau. En effet, depuis l’arrivée du repreneur Indorama, en 2014, ce mastodonte du tissu industriel sénégalais a repris un nouveau souffle. Mais, avant, la situation des Ics était catastrophique. Et le chef de l’Etat ne s’en est pas caché.
Macky : «Les Ics étaient entre la vie et la mort»
«Quand je suis arrivé au pouvoir en 2012, les Ics étaient entre la vie et la mort. Etendard de notre industrie, elles étaient plongées à l’époque dans une crise sans précédent. En 2012, la situation de la société était fortement compromise, avec notamment des postes absorbant la quasi-totalité du capital. Une baisse drastique de l’activité, des impayés vis-à-vis des nombreux prestataires financières locaux et banques, des encours de crédit en souffrance, le salaire des travailleurs honoré avec beaucoup de retard, bref une quasi cessation de paiement dont l’ampleur, laissaient craindre une crise systémique notamment sur les Pme, le système bancaire sans oublier les pertes d’emploi directs et indirects. Voilà, le tableau de 2012», a décrit le chef de l’Etat Macky Sall, ce vendredi, lors de l’inauguration de la centrale électrique des Ics.
Conscient que la société pouvait encore contribuer à booster la croissance de notre pays, à générer des emplois et maintenir l’équilibre macroéconomique du Sénégal, le chef de l’Etat a estimé que les Ics étaient trop importantes pour « tomber ». «J’ai donc immédiatement instruit le gouvernement de me soumettre dans les meilleurs délais un plan de sortie de crise apte à garantir la continuité de l’exploitation sur des bases viables. Les consultations ont abouti à l’identification d’un repreneur nouveau, Indorama, à travers la signature d’un protocole le 20 aout 2014. Ce processus a abouti à l’adoption d’un plan portant sur la réhabilitation globale des infrastructures des installations techniques y compris Senchim sur la réalisation de nouveaux investissements et sur la relance de la mine. Dans le même sillage, les termes de cet accord ont été déclinés dans un plan d’affaires suivi par un comité regroupant l’Etat et le repreneur Indorama. Ces efforts conjugués ont permis le redressement de la société », se réjouit le chef de l’Etat.
«Il n'y a plus de dette au niveau des Ics»
Aujourd’hui, alors que l’entreprise respire une bien meilleure santé, le repreneur, qui a déjà investi 250 millions de dollars dans les Ics, exhibe fièrement les statistiques des Ics: «Les salaires étaient payés parfois tardivement. Aujourd'hui, le paiement des salaires s'effectue au plus tard le 28 du mois, de façon à mettre l'entreprise en sécurité et à créer les conditions d'un fonctionnement serein. Les échéances impayées des banques locales, des bailleurs de fond internationaux ont été honorées. Sur la base de ce climat de confiance, les partenaires financiers des Ics ont tous accepté de rééchelonner, le 25 octobre dernier, la dette de l'entreprise dont une partie a d'ailleurs été rachetée par Idorama. Les soldes dues aux fournisseurs locaux ont été soldées. Donc, il n'y a plus de dette au niveau des Ics», s’est félicité M. Lohia, président d’Indorama.
La production repart en fanfare
A l’en croire, les productions de a société commencent même à gripper. «Je rappelle qu'en fin 2014, les Ics ont produit 74 800 tonnes de phosphate, 198 000 tonnes d'acide phosphorique et 830 000 tonnes d'engrais. En fin 2015, les productions ont fortement augmenté, s'établissant pour le phosphate à 1,6 millions de tonnes, l'acide phosphorique à 263 000 tonnes et l'engrais à 107 000 tonnes. Bien évidemment, les productions déjà effectuées en 2016 notamment pour le phosphate et l'acide phosphorique, sont largement supérieures à celles de toute l'année 2015. Mais notre ambition est d'aller plus loin », a déclaré le Président du Groupe Indorama. Il renseigne que chaque année, son entreprise effectue 60 milliards de commandes auprès des entreprises locales, et emploie 1586 permanents représentant une masse salariale de 16,2 milliards de FCFA et paye des impôts sur salaires équivalents à 3, 300 millions de francs CFA. «Je profite de l'occasion pour confirmer que les ICS recruteront sous peu près de 30 ingénieurs sénégalais fraichement diplômés des grandes écoles», ajoute M. Lohia.
12 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (20:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (20:40 PM)La sonacos est passée sous le contrôle de ses voleurs et de l'air complice Jabber.
La SAR elle, l'a échappé belle.
Je me demande si ce vieux filou a réellement étudie l'économie et dans quelle université.
Beugue Senegal
En Décembre, 2016 (22:21 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (08:29 AM)Contre_l’éjaculation_précoce_le_manque_d’appétit_sexuel_la_faiblesse_due_à_la_mollesse_
ou_la_difficulté_d’avoir_une_érection_ou_de_maintenir_une_érection_l’aspermie_
l’azoospermie_l’oligospermie_la_faiblesse_sexuelle_due_au_diabète._
AGGRANDISSEMENT_de_la_verge_au_bout_d’un_traitement_qui_dure_4_semaines_
et_vous_retrouverez_votre_jeunesse_de_20_ans._Traitement_hémorroïde_interne_et_externe_
par_application_locale_avec_cicatrisation_après_30_jours._
Pour_les_femmes_serre_vagin_à_base_de_bains_quotidien_et_traitement_contre_la_frigidité
Efficaccitégarrantie
Anonyme
En Décembre, 2016 (08:49 AM)Latdior2012
En Décembre, 2016 (09:25 AM)Autre chose: l'intervention télévisée du Président sur F24 (j'ai choisi ce nom pour la chaîne).
D'accord sur la différentiation entre migrants de longue date et migrants récents. Cela dit, quelques précisions:
1. Le Sénégal n'est pas musulman à 95%. C'est plutôt autour de 70%. Dans tous les cas, le fait religieux n'est pas fondateur au Sénégal et le président se doit de ne pas en faire une référence, dans le discours et dans l'acte.
2. 'Afrique a besoin d'élaborer un agenda, son agenda, globalisation ou pas. C'est le plus urgent devoir des pays sur le Continent. La Chine a son agenda et le le poursuit. Les USA, l'UE, le Royaume-Uni,... ont le leur et le poursuit. Quel est le nôtre?
Snoopy125
En Décembre, 2016 (09:40 AM)POur sauver une Industrie il faut tout faire que cela fonctionne et que les benefices restent dans le pays, c'est ce Wade voulais faire. C'est un travail dur et ardu. Mais MAcky donne tout aux etrangers et se glorifie d'avoir sauver le senegal, vous journalistes vous devez etre honnetes et dire la verite.
Jules Ndiaye
En Décembre, 2016 (10:46 AM)Que Dieu accorde davantage la santé et la paix à notre cher Président
Latdior2012
En Décembre, 2016 (13:48 PM)Autre chose: l'intervention télévisée du Président sur F24 (j'ai choisi ce nom pour la chaîne).
D'accord sur la différentiation entre migrants de longue date et migrants récents. Cela dit, quelques précisions:
1. Le Sénégal n'est pas musulman à 95%. C'est plutôt autour de 70%. Dans tous les cas, le fait religieux n'est pas fondateur au Sénégal et le président se doit de ne pas en faire une référence, dans le discours et dans l'acte.
2. 'Afrique a besoin d'élaborer un agenda, son agenda, globalisation ou pas. C'est le plus urgent devoir des pays sur le Continent. La Chine a son agenda et le le poursuit. Les USA, l'UE, le Royaume-Uni,... ont le leur et le poursuit. Quel est le nôtre?
Snoopy125
En Décembre, 2016 (15:12 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (16:06 PM)ce n'est pas le role de l'etat monsieur anonyme.l'etat n'a pas vocation a creer des services marchands
AH BON
-Orange-Alstom-Total-Renault-PSA-EDF-ENGIE-AIR FRANCE-SNCF-THALES
-Obama General Motors
-Chaebol Corée du Sud
Samsung
Hyundai
LG Group
j’arrête là...........BOUFFON du non interventionnisme
Anonyme
En Décembre, 2016 (13:29 PM)La France fabrique des centrales nucléaires de dernière génération, des avions de combat, des TGV, des automobiles, des paquebots, des avions de transport civil,des industries diverses, des missiles, des chars de combat ,etc. Elle dispose de grandes entreprises dont certaines ont des revenus qui font des dizaines de fois le PIB de votre pauvre pays. ELLE EST MEMBRE PERMANENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ, SIXIÈME ÉCONOMIE DU MONDE. .......ET VOUS !
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