Les pertes de croissance liées à la crise énergétique « avoisinent probablement les 100 milliards de FCfa », a estimé le président du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal, Baïdy Agne. Il l’a confié au magazine international Jeune Afrique dans sa dernière livraison de la semaine du fait savoir du 23 au 29 janvier 2011.
Le Sénégal est confronté à un déficit chronique de production d’électricité marqué par des délestages intempestives voire un système de rationnement du courant. Une situation qui freine la productivités sinon renchérit les coûts de productions des Pme et Pmi obligées recourir à des groupes électrogènes pour leur fonctionnement. Le problème impact à coup sûr l’activité économique qui s’en trouve quelque peu plombée.
« On ne pourra jamais atteindre l’objectif de 7 % à 8 % de croissance si nous n’avons pas une fourniture énergétique de qualité et à un prix abordable. Aujourd’hui, nous n’avons ni l’un ni l’autre », a déploré le patron. Il ajoute que le Sénégal a « le kilowattheure le plus cher de l’UEMOA »?.
A en croire M. Agne, « il faudra trois ou quatre ans pour voir le bout du tunnel. L’avantage, c’est que les industriels ont le temps pour prendre des dispositions. L’inconvénient, c’est que c’est long pour un secteur si essentiel ».
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Dinge
En Janvier, 2011 (19:54 PM)Participer à la Discussion