Le Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (SNBTP) invite le gouvernement à ‘’soutenir le service de la dette intérieure et à faire pression sur le Trésor public’’, pour que les créances des démembrements de l’Etat connaissent ‘’une prompte liquidation’’.
Dans un communiqué transmis dimanche à l’APS, le SNBTP souligne que les délais de paiement ‘’sont devenus excessifs et sont en train de mettre en péril une bonne frange du secteur privé’’.
Cette réaction du SNBTP fait suite au communiqué ‘’très surprenant’’ du gouvernement sur la résorption de la dette intérieure et ‘’aux nombreuses réactions’’ de ses membres, de leurs partenaires commerciaux et financiers, et d’autres acteurs de notre secteur, précise la même source.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, avait déclaré dimanche dernier, au cours d’une conférence de presse, que le régime actuel a épongé toute la dette intérieure trouvée sur place en mars 2012.
M. Kane avait précisé que celle-ci était de 150 milliards de francs CFA d’arriérés. Il s’exprimait à la veille de la réunion des ministres de l’Economie et des Finances des Etats membres de l’Union et économiques et monétaires ouest-africaines (UEMOA), à Dakar.
Le SNBTP invite les services compétents du gouvernement à ‘’bien prendre en compte le stock de la dette intérieure contractée par les démembrements de l’Etat, en l’occurrence les collectivités locales (ville de Dakar et autres collectivités) et les agences d’exécution dont les comptes ne sont plus alimentés par le Trésor public depuis bientôt 8 mois en dehors des opérations routinières de provision de salaire’’.
Le syndicat estime que cette situation asphyxie ainsi ‘’une frange très importante du secteur privé dont la majorité est constituée de petites et moyennes entreprises (PME).
‘’Certes, nous reconnaissons et nous saluons les efforts du gouvernement en faveur de l’apurement de la dette intérieure, mais nous tenons à rappeler que l’Etat se confond aussi avec ses démembrements’’, mentionne le communiqué.
En outre, estime le SNBP, ‘’il est important de préciser que ces créances évoquées sont régulières et résultent de procédure de passation et d’exécution de marchés publics couverts par un budget voté par les organes compétents, notamment l’Assemblée nationale.
4 Commentaires
Xeme
En Avril, 2013 (21:08 PM)Apr
En Avril, 2013 (22:06 PM)John
En Avril, 2013 (00:34 AM)Looooooooooool
En Avril, 2013 (04:37 AM)Participer à la Discussion