Le Sénégal peut gagner jusqu’à 80% des retombées financières des contrats pétroliers qui le lient aux compagnies d’exploitation dont les projets s’avèrent rentables, a déclaré, mardi, le directeur général de Petrosen Mamadou Faye, réfutant l’existence de ’’de contrats léonins’’ passés dans le secteur pétrolier.
’’Nous avons l’habitude d’entendre que le Sénégal ne gagne pas dans les contrats pétroliers qui le lient aux sociétés d’exploitation qui opèrent dans le pays. C’est une fausse idée, parce que les parts de l’Etat et de Petrosen peuvent aller jusqu’à 80% dans le cadre d’un projet rentable’’, a notamment dit M. Faye.
Invité de la rédaction de l’APS, M. Faye est longuement revenu sur les enjeux des découvertes de gisements pétroliers annoncées dernièrement au Sénégal.
Il s’est également exprimé sur les opérations d’exploitation en cours, sur la politique de promotion pétrolière mise en place par les autorités et sur le niveau d’impact de cette politique dans l’économie sénégalaise.
’’Les gens qui indexent les contrats pétroliers doivent parler en connaissance de cause. Globalement, dans tous les contrats que nous avons signés, ceux qui sont à la limite de rentabilité marginale, l’Etat et Petrosen ont plus de 50%’’, a expliqué Mamadou Faye, directeur de Petrosen, la Société des pétroles du Sénégal, depuis 2012.
Il a signalé que les compagnies qui investissent au Sénégal quittent le pays, en cas de non-rentabilité de leurs projets.
"Dans ce cas, elles vont perdre l’ensemble de leurs investissements et l’Etat du Sénégal ne les rembourse pas’’, a-t-il précisé.
16 Commentaires
Arissoi
En Février, 2016 (17:43 PM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Février, 2016 (17:43 PM)BONNE GOUVERNANCE OBLIGE DEVANT NOTRE ÉTAT DE DROIT
RENDEZ-NOUS PUBLIQUES TOUTES CONDITIONS DE CESSION !
Anonyme
En Février, 2016 (17:48 PM)Vu le prix du baril de pétrole proche des 30$ (0.19$ le litre soit 124cfa le litre), l'exploitation ne sera pas rentable.
Il faut savoir patienter pour atteindre un cours juste rentable.
Pour le pétrole avec une extraction offshore profond, le coût est compris entre 40 et 75$ le baril de pétrole. (en fonction de la profondeur et de la qualité du brut).
Bien à vous
Anonyme
En Février, 2016 (18:22 PM)Patriote Degoute
En Février, 2016 (18:42 PM)Au Senegal, si et seulement si on laissait les experts se prononcer dans leur domaine au lieu de tendre le micro a n'importe qui pour dire n'importe quoi sur des sujets qu'il ne maitrise pas, les senegalais seraient mieux informes pour applaudir, rester neutres ou critiquer en toute connaissance de cause.
C'est beaucoup mieux que de divaguer du matin au soir avec des debats steriles sur les plateaux tele et radio sur des sujets qu'on ne maitrise pas.
Anonyme
En Février, 2016 (19:33 PM)Anonyme
En Février, 2016 (19:50 PM)Anonyme
En Février, 2016 (19:54 PM)Depuis le 30 septembre dernier, la société pétrolière anglo-irlandaise Tullow Oil, dirigée par David Roux, a commencé des recherches au nord de Libreville. Ces recherches vont se développer sur les côtes du Cap Estérias, à une trentaine de kilomètres au nord de Libreville, grâce à une société pétrolière dénommée Kiarsseny Marin. Depuis 2009, Tullow Oil Gabon entreprend des campagnes sismiques au large des côtes de Libreville, allant du port d’Owendo au nord de Libreville, notamment dans la zone du Cap Estérias.
Basée à Londres, Tullow Oil avait jusqu’en 2004 une position marginale au Gabon dans l’exploration du pétrole, date à laquelle elle avait racheté la société Energy Africa Gabon, qui elle en revanche avait une présence significative tant dans l’exploration que dans l’exploitation. Tullow Oil Gabon SA détient des participations dans 18 licences, dont 11 champs en production.
Le Sénégal était également dans le viseur de Tullow Oil, mais le projet pourrait se heurter à la concurrence sérieuse du frère du président de la République, le journaliste Aliou Sall.
Petro-Tim Sénégal S.A.U, qui vient de voir le jour, il y a quatre mois, a son siège social à Dakar sur la Vdn. Son objet social est l’exploration et la recherche pétrolière ; la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l’exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation.
Le capital social de la société est fixé à 20.000.000 FCFA à libérer en numéraires au moment de la constitution de la société. Avec son statut de Société anonyme unipersonnelle (S.A.U), Aliou Sall, frère du chef de l’Etat et ancien ministre-conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Chine, étant le seul et unique actionnaire, les dispositions statutaires relatives à la constitution des réserves et à la répartition des bénéfices et du bon de liquidation, tout comme les conditions d’admission aux assemblées d’actionnaires et d’exercice du droit de vote, n’ont plus leur place dans les statuts de la société.
Vous avez dit sévérité dans la gestion des contrats ?
Dans un article publié dans le site leblogfinance.com, Elisabeth Studer, spécialiste du secteur, lançait cet avertissement, afin de faciliter la compréhension du marché de la prospection pétrolière.
« Alors que nous indiquions ici-même après l’élection de Macky Sall à la présidence de la République que son arrivée au pouvoir pouvait être quelque peu liée à de très fortes odeurs de pétrole, les faits semblent nous donner raison aujourd’hui ». Le nouveau magazine «Gouvernances», paru lundi à Dakar et propriété du même Aliou Sall, indiquait pourtant que les autorités sénégalaises envisageaient des mesures de rigueur dans la gestion des permis attribués aux compagnies de recherches pétrolifères opérant dans les blocs du pays.
Dans un entretien avec cette nouvelle revue sénégalaise d’analyses des politiques publiques, de l’économie et de la finance, Mamadou Faye, nouveau Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) a ainsi indiqué que le nouveau gouvernement sera désormais « plus sévère » en « limitant les extensions ».
Le directeur de Petrosen a, par ailleurs, précisé que si c’était nécessaire, les contrats et demandes de garanties bancaires déposées par les compagnies pourraient être stoppées. « Si au-delà du temps défini la société concernée ne réalise pas les travaux, nous allons récupérer nous-mêmes la garantie bancaire et faire les travaux ».
«Se plaignant par ailleurs du fait que l’actuelle « gestion conciliante des contrats » ne permettait pas au Sénégal de rattraper son retard sur certains pays africains, alors même que beaucoup de compagnies opèrent dans les blocs sénégalais.
En fait « la mise en évidence de petits gisements de pétrole et de gaz naturel produits depuis les années 1960 démontre l’existence d’un système pétrolier fonctionnel dans le bassin sédimentaire du Sénégal ». Mamadou Faye a par ailleurs souligné les découvertes de pétrole opérées dans l’offshore mauritanien, au Ghana et récemment en Sierra Leone, justifiaient – selon lui – les espoirs du Sénégal fondés sur « la similitude des pièges rencontrés dans ces bassins avec ceux identifiés dans l’offshore profond au Sénégal ».
Pour rappel plusieurs travaux d’exploration avaient été menés aussi bien en offshore qu’en on-shore, entre les régions de Dakar et de Thiès.
Ainsi en 2011 le Sénégal a enregistré, 26 manifestations d’intérêt et 11 demandes de permis émanant des compagnies pétrolières internationales. « Nous avons récemment annulé des permis de recherche d’or signés entre le 1er et le second tour de la Présidentielle par l’ancien régime. Nous avons pris ces décisions parce que certains actes étaient suspects » a révélé M. Faye.
Discours un « tantinet simpliste et risible »… alors que le nouveau président, Macky Sall est très fortement lié à l’ancien régime de Wade et à l’odeur du pétrole, ne serait-ce qu’en tant qu’ancien ministre de l’Energie et des mines et ancien directeur de Petrosen.
Le nouvel homme fort du pays, géologue de formation, est nécessairement lié au secteur pétrolier, son centre d’intérêt par excellence.
Le site de Petrosen (Société des Pétroles du Sénégal), précise d’ailleurs qu’African Petroleum a signé avec l’Etat du Sénégal deux contrats portant sur les blocs de Rufisque Offshore profond et Sénégal Offshore Sud profond. En «fouillant» sur le site, nous apprenons également que Tullow Oil (Royaume-Uni), en partenariat avec Dana et Petrosen, a acquis 620 km² de données sismiques 3D, au large de Saint-Louis (ancienne capitale de l’AOF Afrique Occidentale Française), entre le mois de mars et mai 2008.
Plus loin encore, nous apprenons, en analysant la carte du potentiel et des opportunités pétrolières au Sénégal, que sont déjà présentes sur les lieux : les sociétés Fortesa (basée à Houston USA) (permis de Thiès), Maurel et Prom, Energy Africa, Hunt Oil (USA), Edison, Al Tani et Kampac Oil, lesquelles détiennent des permis d’exploration.
En juin 2010, l’ancien boss de Pétrosen Amadou Djibril Kanouté, avait déclaré en présentant le Plan stratégique 2008-2012, que les compagnies pétrolières présentes dans le bassin sédimentaire du Sénégal avaient globalement dépensé plus de 125 millions de dollars depuis 2000. Certaines compagnies comme Fortesa, Hunt Oil, Far, Edison ou Tullow Oïl ayant, à cette date, injecté chacun des montants variant entre 37 et 21 millions de dollars
Anonyme
En Février, 2016 (20:46 PM)Anonyme
En Février, 2016 (21:11 PM)Notre pays n'etant pas encore un pays producteur, le risque d'exploration demeure tres eleve pour les investisseurs, et il faut rester tres competitifs sur le marche de l'investissement si on veut attirer des fonds etrangers. D'autant plus que nous savons tous que ni l'etat, ni les prives nationaux n'ont les moyens ou la volonte de supporter un tel risque pour des investissement de centaines, voire milliers de milliards CFA.
Compte tenu de toutes ces considerations, les techniciens de bonne foi qui detiennent les bonnes informations vous diront que les interets de la Nation sont bien protégés dans tous les contrats petroliers attribues aux investisseurs etrangers.
Anonyme
En Février, 2016 (22:53 PM)Ckc
En Février, 2016 (23:22 PM)1) Dans la répartition officielle des parts le Senegal via Petrosen ne detient que 10%.
2) Le Senegal ne dispose pas suffisament de raffineries pour traiter le brut à la sortie des puits et ainsi exporter du pétrole traité plus cher et limiter ses importations ou les reduire à zero,
3) On nous parle que de l'exploration alors qu'avant de sortir le pétrole il y'aura differentes phases en particulier, les phases d'engineering, procurement, construction et installation (EPCI). Ces phases nécessitent un personnel qualifié avec des corps de metiers tres différents qui n'ont rien avoir avec ce qur Petrosen fait. Mais le Senegal suppose que ses fils
sont déja compétents et ne fait rien pour les former (soyons modestes afin de combler nos lacunes ainsi on avancera)
4) S'il n'y a pas de "local content"dans les contrats (c à d l'etat impose que tant de % de Senegalais qualifié va travailler dans les differentes phases) le petrole ne va rien améliorer sur le taux de chomage,
5) Quand on regarde la SAR (Societe Africaine de Raffinerie) qui s'occupe du raffinage du petrole, le Senegal (Petrosen) détient que 46% des parts, le reste est partagée entre Total (société Française) et une autre société etrangere. Dans ces conditons même si on fait le raffinage au Senegal via SAR les benefices seront naturellement partagés entre Petrosen, Total et la 3eme sociéte,
Je pense qu'il y'a de quoi être optimiste mais il y' a aussi beaucoup de zone d'ombre que l'on doit regarder en face afin de profiter de l'or pour qu'il soit utile à tous les Senegalais.
CKC
Ckc
En Février, 2016 (00:04 AM)Cependant le code petrolier me semble general et est applicable à tous les projets petrolier. Par contre chaque projet à des specificifites et je ne suis pas sûr que le code petrolier prenne en compte toutes les specificites du projet qui nous lie avec Cairn.
Je ne pense que le code petrolier seul suffise pour traiter comme il le faut nos engagements et de Cairn
et autres?
CKC
Anonyme
En Février, 2016 (07:46 AM)je n'ai pas encore vu un pays africain se développer grâce à la manne pétrolière(Gabon, Angola, Nigeria, Congo, Mauritanie, Guinée Equatoriale...) ou tout simplement des richesses de son sous sol. Seules les sociétés pétrolières Européennes, Russes ou Américaines et maintenant chinoises profitent véritablement de cette manne pétrolière.
Ils viennent avec leur argent, leurs matériels, leur expertise, c'est eux qui dans un premier temps vous détectent les zones pétrolifères à partir des satellites européens américains ou chinois ou russes.
Evidemment ils ne peuvent investir à perte.
Faisons comme le Maroc investissons dans l’énergie renouvelable celle là sera véritablement rentable pour l'Afrique à moyen et long terme car le soleil, le vent, la mer sont des sources inépuisables jusqu'à extinction de la planète terre.
Anonyme
En Février, 2016 (08:40 AM)dite au moins k aliou sall ki avé cédé ces pat gagneré 80pourcen dan c contrat a sa dividende
Anonyme
En Février, 2016 (13:36 PM)Participer à la Discussion