Dix heures passées, au marché de Castors. Le soleil commence à darder ses rayons. Malgré la canicule qui commence à se faire sentir, clients et marchands vaquent tranquillement à leurs préoccupations. Les vendeurs essayent de trouver le moyen d’écouler leurs marchandises, composées principalement de légumes et autres condiments. Nombre de clients, pour leur part, viennent pour chercher du poisson, une denrée qui se raréfie de jour en jour.
Le poisson se fait rare
Ndèye Ngom, vendeuse de poisson, est assise derrière son étal. La cinquantaine dépassée, vêtue d’une robe qui lui moule le corps, elle explique que trouver du poisson n'est pas une sinécure ces temps-ci. Une raréfaction qui impacte un peu les prix. «Les prix varient, selon la période. A chaque hivernage, on note une hausse du prix du poisson. C'est comme ça chaque année». «La raréfaction du poisson sur le marché s’explique par le fait que la marée est souvent haute pendant l’hivernage. Ce qui fait que les pêcheurs redoutent la mer de peur de perdre leur vie et/ou leurs embarcations. Il n'y a que les courageux ou les téméraires pour affronter le grand bleu et servir les ménages, moyennant une contrepartie financière assez conséquente», ajoute Cheikh, un autre vendeur de poisson qui confirme la tendance haussière.
Et pourtant, des ménagères rencontrées soutiennent que le prix du poisson est devenu un tout petit peu plus abordable. «Le prix du poisson a connu une légère baisse», reconnaît Madame Diop, surprise en train de marchander. «Pour préparer un bon repas, on est obligé d’acheter du poisson, peu importe le prix», dit-elle, une manière de dire que quel que soit le prix, les ménages ne peuvent se passer de poisson. Surtout que notre plat national est le riz au poisson.
Les légumes inondent le marché
Si le poisson se fait encore rare, les légumes commencent à inonder le marché en cette fin d’hivernage. «Le prix des légumes a baissé. Plus l’hivernage s’éloigne, plus les légumes inondent le marché», annonce Woury Ba, vendeur de légumes. Leur cout varie en fonction des produits. Le kilo de choux, de carotte et de navet, qui était vendu respectivement à 1.000, 700 et 800 francs, a baissé chacun de 200 francs Cfa. Le prix de l’aubergine passe de 500 francs à 400 francs. La patate, qui fait partie des légumes les plus présentes sur le marché, est vendue à 300 francs le kg. Le Kilo du manioc s’échange à 400 francs.
Le prix du sac de riz parfumé de 50 kg varie entre 16.800 et 16.000 Cfa. Celui de l’oignon est passé de 7.000 à 6.000 Fcfa. Quant au sac de pomme de terre, son prix varie entre 7.500 et 8.000 francs Cfa. En revanche, le litre d’huile est resté statique à 1.200 francs Cfa.
9 Commentaires
Karimerékk
En Octobre, 2016 (18:38 PM)réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard !!! KARIME VITE !!! TRÈS VITE !!!
Anonyme
En Octobre, 2016 (18:50 PM)Sa salam
Lougatois
En Octobre, 2016 (19:00 PM)Legumes
En Octobre, 2016 (19:35 PM)AULIEU DE BOIRE VOTRE ATTAYA, NDIAR SOW, JUS SOUKEUR KO
AVEC VOS TIAKRI.. QUAND JETAIS A DAKAR PENDANT LE RAMADAN JETAIS CHOQUEE COMMENT LES GENS QUI MINVITAIENT AU NDOGOU ABUSAIENT DU SUCRE ET L'HUILE..
JETAIS CHOQUEE MOTAKH SENEGAL KENN WEUROUL, CANCER ,DIABETE, TENSION..
Swiss Diaspora! Contrat De Pec
En Octobre, 2016 (19:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (21:37 PM)Scret
En Octobre, 2016 (11:47 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (12:48 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (13:50 PM)Participer à la Discussion