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Economie

Les marchés publics pèsent 2500 milliards (Dg Armp)

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Saer Niang, Dg Armp

Maintenir les grands équilibres du secteur, notamment protéger tous les intervenants, l’acheteur public, les entreprises soumissionnaires, quelle que soit leur taille ou leur origine. Veiller à supprimer les barrières au libre jeu de la concurrence, et corriger ses effets indésirables, sont, entre autres, les rôles assignés à l’Autorité de régulation des marchés publics (Arpm), dont le dernier rapport rendu public, suscite de nombreuses réactions.

Saer Niang, directeur général de l’Armp a livré quelques explications sur le fonctionnement de cette institution de régulation, une autorité administrative indépendante qui n’est pas à classer dans la même catégorie que la Cour des comptes ou l’Inspection générale d’Etat, tient-il à clarifier. Dans un entretien au quotidien Lobservateur, Saer Niang d’indiquer que «Le budget consacré aux marchés publics tournait autour de 500 milliards par an, avec un taux d’’entente directe avoisinant les 80%.

Aujourd’hui, les marchés publics représentent un budget supérieur à 2500 milliards pour un taux moyen annuel d’entente directe, au cours des dix dernières années, d’environ 17%. Les recours issus des contentieux dans les marchés publics croissent régulièrement et traduisent, sans nul doute, la confiance des acteurs. Il faut d’ailleurs souligner qu’un peu moins de 50% des recours ont gain de cause et occasionnent des économies parfois substantielles», a-t-il salué.

Non sans relever que «66% des ressources engagées concernent les marchés de travaux, ce qui conforte la volonté de mettre l’accent sur les infrastructures. Cela s’explique d’ailleurs, note-t-il, par le fait que les agences et les sociétés nationales sont les plus grands acheteurs publics. Le taux d’absorption des crédits a atteint un record incroyable d’environ 98%, avec plus de 76% en valeur des marchés », ajoute-t-il. «En dix ans, conclut Saer Niang, la performance du système a atteint objectivement les objectifs assignés d’efficacité, de transparence et d’égal accès par tous».



9 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (13:35 PM)
    Longue vie à toi Pape Alé tu fais un travail remarquable toi au moins tu es un journaliste professionnel pas comme nos journalistes amateurs tu informes bien le peuple.



    Macky est une honte si les sénégalais étaient rationnels il n'aurait pas un second mandat car il avait promis de créer 5000000 emplois par année et le taux de chômage à 2 chiffres ne baisse pas au contraire ça accroît.



    Avec Macky l'industrie de la transhumance est plus rentable, la corruption et la mal gouvernance à des niveaux jamais égalés.



    Allez vous inscrire pour mettre fin à cet amateur de président dont son fils serait déjà milliardaire et est entrain d'investir dans l'immobilier dans les pays du golf
  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (14:09 PM)




    L’économiste principal du bureau de la Banque mondiale à Dakar, a sonné, hier, l’alerte sur le niveau trop élevé de la dette publique du Sénégal.

    Julio Ricardo Loayza, qui s’exprimait du lancement de la nouvelle édition du rapport Africa’s Pulse sur la situation économique de l’Afrique, confirme les préoccupations du Fmi de la semaine dernière sur le gonflement rapide de cette dette.

    Avec son endettement trop élevé, le Sénégal a intérêt à maintenir son niveau de croissance s’il ne veut pas s’enfoncer dans des difficultés économiques. C’est l’alerte lancée, hier, par Julio Ricardo Loayza, économiste principal du bureau de la Banque mondiale à Dakar. Il s’exprimait en marge du lancement de la nouvelle édition du rapport Africa’s Pulse, rapport trimestriel de la Banque mondiale qui analyse l’état des économies africaines. «La dette du Sénégal est soutenable mais il y a des nuances. Elle ne met pas en danger la stabilité du cadre macro-économique mais coûte cher», souligne Julio Ricardo Loayza. Selon lui, si on compare la dette avec les revenus de l’Etat, elle se situe autour du 10 % des revenus de l’Etat. Donc, le gouvernement est obligé de payer la dette au lieu d’utiliser cet argent dans le financement des infrastructures de base comme les routes, les hôpitaux, les écoles, etc.

    Le second point soulevé par l’économiste de la Banque mondiale, c’est le maintien du niveau de croissance. «On n’a pas de danger sur la dette si la croissance est maintenue. Parce qu’on a une dette qui pèse et un Pib qui grandit. Donc, le poids de la dette se dilue. Le problème, c’est ce qui va se passer si la croissance ralentit ou freine», s’interroge-t-il.

    Un autre danger de l’endettement public relevé par M. Loayza est lié à la structure de la dette. «40 % de la dette est en dollar. La monnaie du Sénégal est le Franc Cfa et il est lié à l’Euro. Donc, si le dollar bouge, on ne peut pas se couvrir avec cette dette. Si le dollar augmente, le coût de la dette augmente. Il y a beaucoup de risques sur cette dette», fait-il savoir.

    Cette alerte de la Banque mondiale vient conforter celle d’une autre institution de Breton Wood’s, le Fmi, la semaine dernière. Lors de la dernière revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), Ali Mansoor, le chef de la mission du Fmi étalait ses inquiétudes sur le surendettement du Sénégal. Mais, hier, le gouvernement a brandit un document de l’agence de notation Moody’s qui a procédé au rehaussement de la notation du crédit souverain du Sénégal qui passe de B1 positif à Ba3 avec une perspective stable. Laquelle note révèle, selon les autorités, que les indicateurs de la dette du Gouvernement sont globalement conformes à ceux des souverains classés Ba3. Ainsi, relève le texte, bien que le taux d’endettement du Sénégal (60% en 2016), soit plus élevé que celui des pairs comparables (médiane de 45%), le ratio de la dette sur les recettes de 220% est plus conforme à la situation des pairs et que le coût moyen de la dette est plus favorable (3,5% contre 4,1%). Mais, Moody’s indiquait néanmoins que le niveau de la dette reste élevé, même s’il devrait décroître dans les prochaines années à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance.

    Concernant le Plan Sénégal Emergent (Pse), nouveau référentiel des politiques publiques, l’économiste a tenu à noter quelques limites. «Dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, l’investissement public est très important mais il n’est pas utile si l’investissement privé ne réagit pas. Cela ne sert à rien s’il y a plusieurs routes et s’il n’y a personne qui les utilise. Cela ne sert à rien s’il y a plusieurs productions en électricité s’il n’y a pas d’industries pour consommer cette électricité. Et dans l’esprit du PSE, il faut qu’il y ait les deux», affirme-t-il. Non sans signaler que les réformes sont biens mais elles doivent être maintenues. Et pour cela, dit-il, il faut une bonne gouvernance, moins de corruption dans les services de l’Etat, un partenariat entre le gouvernement et le privé national, etc. «Au niveau de l’investissement général, on observe un effort de l’Etat du Sénégal de donner des critères techniques à la sélection et à l’exécution des projets. Mais ces critères techniques ne s’appliquent pas à tous les projets. Il y a un peu de projets importants pour le gouvernement, pour des raisons politiques», souligne-t-il.





    merci au modérateur de laisser cet article en ligne, les sénégalais ne sont pas idiots et feront la différence entre le vrai et le faux !
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    Auteur

    Démocratie Signifie Liberté De

    En Mars, 2018 (14:18 PM)


    De la 27ème place occupée dans son rapport de l’année dernière(2014), le Sénégal occupe en 2015, la 25ème place parmi les pays les plus pauvres au monde. En termes plus clairs, notre pays a intégré la liste des pays au plus petit Produit intérieur brut (PIB) par habitant pour le compte de 2015. Avec un(PIB) par habitant de 934,6 dollars en 2015, soit près de 3 fois le(PIB) brut par habitant du Burundi(dernier classement avec 315,2 dollars), le Sénégal boucle la liste des 25 et fait désormais partie des pays qui produisent le moins de richesse dans le monde. En 2014, le(PIB) par habitant du Sénégal était de 1079 dollars, selon le FMI.



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    Auteur

    Larbin De La Gouvernance S'abs

    En Mars, 2018 (14:25 PM)
    L’économiste principal du bureau de la Banque mondiale à Dakar, a sonné, hier, l’alerte sur le niveau trop élevé de la dette publique du Sénégal.

    Julio Ricardo Loayza, qui s’exprimait du lancement de la nouvelle édition du rapport Africa’s Pulse sur la situation économique de l’Afrique, confirme les préoccupations du Fmi de la semaine dernière sur le gonflement rapide de cette dette.

    Avec son endettement trop élevé, le Sénégal a intérêt à maintenir son niveau de croissance s’il ne veut pas s’enfoncer dans des difficultés économiques. C’est l’alerte lancée, hier, par Julio Ricardo Loayza, économiste principal du bureau de la Banque mondiale à Dakar. Il s’exprimait en marge du lancement de la nouvelle édition du rapport Africa’s Pulse, rapport trimestriel de la Banque mondiale qui analyse l’état des économies africaines. «La dette du Sénégal est soutenable mais il y a des nuances. Elle ne met pas en danger la stabilité du cadre macro-économique mais coûte cher», souligne Julio Ricardo Loayza. Selon lui, si on compare la dette avec les revenus de l’Etat, elle se situe autour du 10 % des revenus de l’Etat. Donc, le gouvernement est obligé de payer la dette au lieu d’utiliser cet argent dans le financement des infrastructures de base comme les routes, les hôpitaux, les écoles, etc.

    Le second point soulevé par l’économiste de la Banque mondiale, c’est le maintien du niveau de croissance. «On n’a pas de danger sur la dette si la croissance est maintenue. Parce qu’on a une dette qui pèse et un Pib qui grandit. Donc, le poids de la dette se dilue. Le problème, c’est ce qui va se passer si la croissance ralentit ou freine», s’interroge-t-il.

    Un autre danger de l’endettement public relevé par M. Loayza est lié à la structure de la dette. «40 % de la dette est en dollar. La monnaie du Sénégal est le Franc Cfa et il est lié à l’Euro. Donc, si le dollar bouge, on ne peut pas se couvrir avec cette dette. Si le dollar augmente, le coût de la dette augmente. Il y a beaucoup de risques sur cette dette», fait-il savoir.

    Cette alerte de la Banque mondiale vient conforter celle d’une autre institution de Breton Wood’s, le Fmi, la semaine dernière. Lors de la dernière revue de l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), Ali Mansoor, le chef de la mission du Fmi étalait ses inquiétudes sur le surendettement du Sénégal. Mais, hier, le gouvernement a brandit un document de l’agence de notation Moody’s qui a procédé au rehaussement de la notation du crédit souverain du Sénégal qui passe de B1 positif à Ba3 avec une perspective stable. Laquelle note révèle, selon les autorités, que les indicateurs de la dette du Gouvernement sont globalement conformes à ceux des souverains classés Ba3. Ainsi, relève le texte, bien que le taux d’endettement du Sénégal (60% en 2016), soit plus élevé que celui des pairs comparables (médiane de 45%), le ratio de la dette sur les recettes de 220% est plus conforme à la situation des pairs et que le coût moyen de la dette est plus favorable (3,5% contre 4,1%). Mais, Moody’s indiquait néanmoins que le niveau de la dette reste élevé, même s’il devrait décroître dans les prochaines années à la faveur de la réduction continue du déficit et des perspectives de croissance.

    Concernant le Plan Sénégal Emergent (Pse), nouveau référentiel des politiques publiques, l’économiste a tenu à noter quelques limites. «Dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, l’investissement public est très important mais il n’est pas utile si l’investissement privé ne réagit pas. Cela ne sert à rien s’il y a plusieurs routes et s’il n’y a personne qui les utilise. Cela ne sert à rien s’il y a plusieurs productions en électricité s’il n’y a pas d’industries pour consommer cette électricité. Et dans l’esprit du PSE, il faut qu’il y ait les deux», affirme-t-il. Non sans signaler que les réformes sont biens mais elles doivent être maintenues. Et pour cela, dit-il, il faut une bonne gouvernance, moins de corruption dans les services de l’Etat, un partenariat entre le gouvernement et le privé national, etc. «Au niveau de l’investissement général, on observe un effort de l’Etat du Sénégal de donner des critères techniques à la sélection et à l’exécution des projets. Mais ces critères techniques ne s’appliquent pas à tous les projets. Il y a un peu de projets importants pour le gouvernement, pour des raisons politiques», souligne-t-il.





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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (14:59 PM)
    Ce qui importe c'est qu'ils se passent dans les règles de l'art, ce qui est loin d'être le cas.Les pouvoirs publics se fichent complètement de l'ARMP à cause de ce corrompu Dg. Saer est obligé de faire profil bas devant les autorités contractantes. Il est à la solde du régime

    Il est engagé politique au côté du président pour rester illégalement en poste.C'est vraiment regrettable mais c'est la dure réalité .
    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (17:26 PM)
    de la corruption, de l'arnaque, du chantage à tour de bras. nous avons vu hier soir l'émission Cash Investigation sur les marchés publics, les entreprises soumissionnaires et le chantage pour décrocher des marchés.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (18:35 PM)
    Dégagé et fiche la paix. Espèce de voleur,tu es à l'origine de tous ces problèmes, honte à toi et à ta famille et tes amis qui te soutiennent dans cette forfaiture qui te mènera directement en prison.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (18:52 PM)
    Machy vient de donner 87 milliards à Fanroche une entreprise française de 40 employés pour des lampadaires sans compter les intérêts à rembourser sur plusieurs années.

    Je cautionne pas les gréves mais Machy s'en fiche du Sénégal,

    Vivement sa chute en 2019
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (12:30 PM)
    Dans tous les scandales financiers qui touchent les marchés publics, il y'a la main de cet allié corrompu de Macky. Comment peut-il être juge et parti.Il est aperiste comme les autorités contractantes, le gouvernement. Il peut pas être sérieux d'autant qu'il est illégitime et peut être éjecté à tout moment.

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