L’activité économique sénégalaise s’est relancée en 2010 avec une progression de 4,1% du Produit intérieur brut (Pib) réel.
Cette reprise s’est faite dans un contexte de relèvement des prix, traduit par une augmentation de 1,4% du déflateur du Pib en 2010 contre un recul de 1,4% en 2009.
Et, cela a eu pour conséquence, la progression du Pib nominal de 5,6 % contre 0,6 % en 2009, tandis que le Pib par tête s’est établi à 509 096 Fcfa en 2010 contre 495 377 FCfa l’année précédente, soit une progression de 2,8%.
C’est ce qui ressort de la note d’analyse des comptes nationaux définitifs 2008, semi définitifs 2009 et provisoires 2010 de l’agence nationale de la statistique et de la démographique (Ansd). Selon elle, la consommation finale en valeur s’est élevée à 5 925 milliards Fcfa, après 5 715 milliards Fcfa en 2009, soit un accroissement de 3,7%.
Il en a résulté un taux d’épargne intérieure de 7,0% en 2010, contre 5,2% en 2009.Relèvement des exportations.
En dépit d’un redressement en 2010, poursuit le document, la progression de la Formation brute de capital fixe (Fbcf) en valeur (1,9%) a été moins forte que celle du Pib. Aussi, le taux d’investissement (approché par la Fbcf) s’est légèrement replié en 2010 (22,2%, après 23,0% en 2009).
En 2010 également, les échanges extérieurs de biens et services ont été caractérisés par un relèvement plus soutenu des exportations (+66 milliards) que des importations (+46 milliards).
Les exportations sénégalaises ont augmenté de 4,5% en valeur pour se situer à 1 538 milliards en 2010. En revanche, note l’analyse de l’Ansd, la progression des importations (en valeur) a été plus modérée (2 490 milliards en 2009 à 2 536 milliards Cfa en 2010, soit une hausse de 1,8%).
Le solde de la balance extérieure des biens et services s’est amélioré de 20 milliards (- 998 milliards en 2010 contre -1018 en 2009).
Le déficit extérieur courant, hors transferts officiels, rapporté au PIB est ressorti à 6,1% contre 7,1% un an auparavant.
En outre, le taux de couverture du commerce extérieur, qui traduit le rapport entre les exportations et les importations, est passé de 59% en 2009 à 61% en 2010.
Le ralentissement de certaines activités économiques porteuses de croissance, telles que les « postes et télécommunications » et les « bâtiments et travaux public » (BTP) avait affecté la croissance économique provoquant une décélération du Pib en termes réels, avec un taux de croissance évalué à 3,7% en 2008 et 2,1% en 2009, après 4,9% en 2007.
16 Commentaires
Commentaire
En Septembre, 2011 (20:57 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (23:16 PM)Mc Cool Cat
En Septembre, 2011 (21:07 PM)Constat
En Septembre, 2011 (21:21 PM)La raison aurait ete de se rejouir d'un senegal qui avance au moment ou ça recule un peu partout dans le monde.Mais heureusement que ces negationnistes(qui s'ignorent)sont minoritaires(alhamdulilah)et la majorie,en democracie,c'est ce qui compte.
Patisco
En Septembre, 2011 (22:07 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (22:09 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Waw Waw
En Septembre, 2011 (22:10 PM)A MON HUMBLE AVIS C EST IMPOSSIBLE ,JE NE VOIS PAS DANS QUEL SECTEUR LE SENEGAL A PU REUSSIR AU POINT D AUGMENTE SON PIB .
BREF EN TOUT CAS LE QUOTIDIEN DES SENEGALAIS REFLETE LE CONTRAIRE ( A L EXCEPTIONS DES RESPONSABLES DE L ALTERNOCE ) :
Mbour
En Septembre, 2011 (22:10 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Boy Pékin
En Septembre, 2011 (22:15 PM)Pibi
En Septembre, 2011 (22:22 PM)Nani
En Septembre, 2011 (22:58 PM)Dotouss
En Septembre, 2011 (23:25 PM)Moi
En Septembre, 2011 (23:31 PM)baisse du chomage. Comble de l'ironie il n'y a qu'au sénégal où on ose parler de "reprise économique mondiale"
alors que cette crise déclenchée en 2007 aux USA et étendue au monde entier se mue de drame en tragédie.
Le ridicule ne tue plus avec ces "gens".Il faut même saluer la progression de l'inflation!Que dire devant un article aussi nul où toutes les catégories, tous les indicateurs sont mélangés, comparés à n'importe quoi. Tous les grands
économistes doivent se retourner dans leur tombe.Le journaliste aurait mieux fait de laisser ces "prestigidateurs de chiffres" commenter leurs basses oeuvres.Je ne me fatiguerai à relever toutes les incohérences de cette analyse j'en perdrai mon sens de la rigueur.
Gratos
En Septembre, 2011 (23:33 PM)Allez au village ou demandez aux sénégalais s'ils vivent mieux aujourd'hui par rapport aux années 80 et 90 vous entendrez leurs réponses,donc pour mon grand père ou grand mère qui est au village ce qui l'interesse c'est de voir les prix des denrées de premières nécessité baisser,avoir accès aux soins de santé.......etc.
Nous autres citadins on veut du courant rien de plus.
Mc Khimeur
En Octobre, 2011 (01:23 AM)Xxxxxxxxxxxxxxxx
En Octobre, 2011 (12:58 PM)Bm Et Fmi
En Octobre, 2011 (18:02 PM)Participer à la Discussion