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Economie

Plus de 80% des femmes actives travaillent dans le secteur informel

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Plus de 80% des femmes actives travaillent dans le secteur informel

Malgré une présence très forte dans le milieu du travail, les femmes ne bénéficient que très peu des avantages sociaux. Emna Aouij, Présidente du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme sur la question de la discrimination contre les femmes dans la législation et dans la pratique a estimé que malgré l’absence de barrière formelle pour la pleine participation des femmes à la vie économique du Sénégal de nombreux obstacles se posent à elles. « 80% des femmes actives travaillent dans le secteur informel, ne bénéficient pas des services sociaux de base et travaillent souvent de longues heures dans des conditions insalubres et parfois dangereuses».


L’experte de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) en matière de droits de femme, s’est aussi inquiétée de l’accès à la terre très limité des femmes car, ce sont elles qui assurent l’immense majorité de la production agricole.


Mme Aouij n’a pas manqué de se féliciter sur le fait que le pays ait atteint la parité de genre dans l’accès à l’éducation primaire et un taux de scolarisation des filles de 98%. Elle a toutefois précisé que les abandons scolaires restaient beaucoup plus élevés chez les filles. Pour elle, les travaux domestiques, les abus sexuels en milieu scolaire, les mariages et les grossesses précoces constituent les facteurs de ces échecs scolaires.


Mme Aouij s’exprimait, ce vendredi 17 avril 2015 au bureau du Haut-commissariat aux droits de l’homme, sis aux Almadies, à Dakar au cours d’une conférence de presse. Ce, pour partager les conclusions préliminaires, à l’issue d’une visite de 10 jours que son groupe de travail a effectué au Sénégal pour faire l’état des lieux sur la question des droits de la femme.  


1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2015 (21:59 PM)
    Pour permettre aux femmes d'émerger et de s'ériger en véritables entrepreneurs , il faudraitnles débarrasser des soit disant organisations de développement et des partis politiques qui ne nfont que les utiliser. Au Sénégal, elles sont devenues des machines à applaudir dans les meetings. Celles qui s'activent dans les groupements menant des activités économiques sont laissées à elles mêmes. Elles peinent à accéder aux services financiers, et quand elles produisent n'arrivent pas très souvent à vendre, ou elles vendent à perte. Tous les appuis qui vont vers les femmes sont en réalité accaparés par des escrocs qu'on appelle "femmes leaders" qui ne font qu'organiser leur festin sur l'ignorance des autres.nSi vous voulez rendre les femmes autonomes, faites passer les appuis par les véritables organisations à la base.

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