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Résumé de l'actualité économique internationale du jeudi 2 octobre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du jeudi 2 octobre 2014

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM basé à Abidjan) a clôturé sa séance du jeudi 2 octobre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 271,92 à 270,01 points, soit un repli de 0,70%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,69% à 255,12 points contre 256,88 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 1,09 milliard de FCFA contre 284,28 millions de FCFA, mercredi. Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 200,56 milliards de FCFA et 3,80 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 208,52 milliards

de FCFA. titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 578 446 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est TPCI 7% 2010-2017 avec 700 millions de FCFA de transactions.

 

-NEW YORK-La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, restant sur la réserve face aux inquiétudes sur la croissance mondiale et avant le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis: le Dow Jones a perdu 0,02% tandis que le Nasdaq a gagné 0,18%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a reculé de 3,66 points à 16.801,05 points et le Nasdaq a progressé de 8,11 points à 4.430,19 points.

L'indice élargi S&P 500 est resté quasi stable, grignotant 0,01 point à 1.946,17 points. Le marché est dans une phase d'évaluation, a estimé Sam Stovall de S&P Capital IQ. D'une part, les investisseurs ne voulaient pas être pris au dépourvu avant la diffusion vendredi du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, un document observé très attentivement par la banque centrale américaine. Ils tentaient par ailleurs de jauger l'impact sur le marché de plusieurs facteurs à risque inquiétants comme la découverte du premier porteur du virus Ebola aux Etats-Unis, le dollar fort ou les craintes sur l'économie mondiale, a ajouté le spécialiste. En Europe notamment, alors que l'économie peine à redémarrer, on attend de voir si les annonces de Mario Draghi vont vraiment être efficaces, a relevé Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

La Banque centrale européenne a décidé de laisser son principal taux directeur inchangé, au niveau historiquement faible de 0,05%. Et son patron M. Draghi n'est pas parvenu à convaincre vraiment les marchés en présentant un programme de rachats de titres adossés à des créances (ABS) dès le quatrième trimestre 2014 et d'obligations sécurisées (covered bonds) à partir de mi-octobre, sans en préciser le volume.

De l'autre côté de l'Atlantique, aux Etats-Unis, les indicateurs étaient mitigés.

Côté positif, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé de façon inattendue. Mais les commandes reçues par les industries manufacturières ont en revanche accusé une chute record en août, du fait du secteur aéronautique.

La propension du marché à la morosité a été accentuée par des propos de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, qui a dit craindre une longue période de croissance économique médiocre dans le monde, sous la pression des aléas géopolitiques et les risques de volatilité financière. Dans l'ensemble, l'économie mondiale est plus faible que ce qu'on avait envisagé il y a six mois, a-t-elle aussi affirmé dans un discours à Washington, laissant entendre que son institution pourrait revoir à la baisse ses prévisions économiques mardi prochain.

 

-OUAGADOUGOU-Le Gouvernement burkinabé s’est engagé, après la phase de réception des dossiers, à démarrer la mise en œuvre des guichets spéciaux d’appui à la promotion de l’entreprenariat féminin et aux activités du secteur informel, a indiqué jeudi le ministère de l’Economie et des Finances. En mai dernier, le gouvernement avait annoncé la création d'un guichet spécial de financement de l'entrepreneuriat féminin à hauteur de 5 milliards de francs CFA et d'un autre guichet destiné au secteur informel doté du même montant de 5 milliards de francs CFA. Les femmes bénéficieront des crédits d'exploitation, remboursables en deux ans avec un taux d'intérêt de 4%, annuellement. Les montants vont de 2 à 10 millions de francs CFA pour les individus et à 20 millions de francs CFA pour les groupements féminins.

Le guichet spécial dédié au financement du secteur informel va octroyer des crédits d'investissements compris entre 5 et 40 millions de francs CFA à un taux de 4%, remboursables en 5 ans.

Au titre du guichet d'appui à l'entreprenariat féminin, le bilan fait ressortir 26 065 dossiers pour un besoin de financement exprimé de 107,7 milliards de francs CFA. Au sujet du guichet spécial d'appui à la promotion des activités du secteur informel, le bilan fait ressortir 38 321 dossiers pour un besoin de financement de 203,5 milliards de francs CFA. Le gouvernement burkinabé a instruit les différents ministères en charge du dossier (économie et finances, promotion de la femme, commerce) à prendre les dispositions idoines pour la mise en œuvre rapide du projet conformément aux prévisions de départ, en tenant compte de la répartition régionale des fonds et de la qualité des projets soumis.

 

-NAPLES- La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à 0,05%, son plus bas niveau historique, auquel il avait été porté début septembre, a annoncé un porte-parole. La grande majorité des analystes ne misait sur aucune modification de ce taux, référence du coût du crédit en zone euro, qui ne peut de toute façon guère aller plus bas. Les observateurs attendaient surtout la conférence de presse à partir de 12H30 GMT du président de l'institution monétaire, Mario Draghi, qui doit donner davantage de détails sur de nouvelles injections de liquidités dans le système financier à partir du mois d'octobre.

Pour fluidifier le crédit en zone euro et stimuler l'économie, la BCE veut racheter à partir d'octobre des ABS - produits financiers issus de la titrisation de prêts bancaires - et des obligations sécurisées (covered bond). Le dispositif complètera huit prêts très bon marché et de long terme (TLTRO) proposés aux banques jusqu'à juin 2016, à la condition expresse que celles-ci prêtent plus aux entreprises et ménages en Europe.

L'institution est prête à porter la taille de son bilan à son niveau de 2012, ce qui suppose un gonflement de l'ordre de 1000 mrd EUR, rachats d'actifs et prêts confondus.

Le niveau élevé de la monnaie européenne face au dollar, synonyme de perte de compétitivité à l'export des entreprises européennes, était un motif d'inquiétude pour de nombreux politiques européens et certains banquiers centraux.

L'inflation en zone euro a une fois de plus ralenti en septembre, à 0,3%, très loin de l'objectif d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2%, et un mauvais signe pour la dynamique économique de la région.

 

-ABIDJAN-Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Michel Lazare, Sous-Directeur du département Afrique de cette institution a salué, jeudi, à Abidjan la forte croissance économique enregistrée par la Côte d’Ivoire. La 6ème Revue du programme économique et financier (PEF) triennal (2012 - 2014), soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) a été au centre de l'audience accordée à cette délégation par le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara. S'exprimant face à la presse, M. Lazare a déclaré avoir fait, avec le Président Ouattara, « le bilan des progrès réalisés par la Côte d'Ivoire en matière de croissance économique, de stabilité macro-économique et financière, de réformes structurelles ». Il a dans la foulée salué les résultats obtenus par la Côte d'Ivoire en 2014 avec une « croissance économique forte », relevant les progrès faits par la Côte d'Ivoire dans la mise en oeuvre de l'ensemble des réformes telles que l'amélioration du climat des affaires, la restructuration du système financier, la consolidation du succès de la réforme du Café-Cacao qui a permis, notamment, « une augmentation forte récemment du prix d'achat du cacao aux producteurs ».

Le gouvernement ivoirien a fixé, mercredi, lors d'un Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat Alassane Ouattara, à 850 FCFA le kilogramme du cacao pour la campagne 2014-2015, contre 750 FCFA pour la campagne dernière.

Selon Michel Lazare les perspectives de 2015, sont également « favorables », avec une poursuite de la croissance qui devrait se traduire par des effets positifs pour les populations, notamment la création d'emplois et la possibilité d'augmenter le pouvoir d'achat des Ivoiriens, en particulier celui des fonctionnaires.

Le Sous-Directeur du département Afrique du FMI a en outre noté avec satisfaction la volonté du Gouvernement ivoirien de poursuivre les réformes engagées dans les domaines de l'amélioration du climat des affaires, de la restructuration du système financier, de la consolidation de la situation financière et du secteur de l'énergie.

 

-MADRID- L'Espagne a emprunté jeudi 3,548 mrd EUR à moyen et long terme, profitant de l'embellie persistante sur les marchés pour atteindre un nouveau "plus bas historique" sur les deux échéances, selon le ministère de l'Economie. Profitant d'une demande relativement forte des investisseurs, 2,3 fois supérieure au montant finalement alloué, le Trésor public a légèrement dépassé l'objectif prévu, qui allait de 2,5 à 3,5 mrd EUR.

Le taux moyen s'est établi à 0,963% sur les obligations à cinq ans, passant "pour la première fois" sous la barre des 1%, souligne le ministère de l'Economie, et enregistrant une nette baisse par rapport à la précédente émission comparable du 7 août (1,422%).

Sur les obligations à dix ans, le taux moyen s'est établi à 2,075% par rapport à celui de 2,272% offert par l'Espagne pour des obligations comparables le 4 septembre.

Au plus fort de la crise, à l'été 2012, lorsque l'Espagne avait dû demander une aide européenne pour ses banques et semblait au bord du sauvetage, le rendement à dix ans de la dette souveraine du pays avait atteint 7%. Le pays a désormais couvert 87,3% de son programme de financement à moyen et long terme de 133,3 mrd d'EUR prévu pour cette année, précise le ministère.

 

-NAPLES- La Banque centrale européenne (BCE) va racheter des ABS dès le quatrième trimestre 2014, ainsi que des obligations sécurisées à partir de mi-octobre, et ce pendant au moins deux ans, a annoncé jeudi son président Mario Draghi. Décidés le mois dernier, ces achats d'actifs complètent les mesures exceptionnelles prises par la BCE pour soutenir l'économie chancelante de la zone euro, confrontée à une faible inflation et à une machine du crédit atone. Les mesures détaillées jeudi "soutiendront des segments de marché spécifiques qui jouent un rôle clé dans le financement de l'économie", a assuré M. Draghi.

Concrètement, la BCE va donc racheter des titres adossés à des prêts bancaires, les fameux ABS ou "asset-backed securities", ainsi que des obligations sécurisées. Cette action complète la série de prêts exceptionnels et avantageux (TLTROs) lancés en faveur des banques. Le gardien de l'euro espère ainsi fluidifier le robinet du crédit en zone euro. Prises dans leur ensemble, ces mesures "auront un impact significatif sur le bilan" de la BCE, a reconnu M. Draghi. Elles devraient aussi "rendre la position monétaire (de la BCE) plus accommodante", a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé de volume anticipé pour ce programme. Combiné aux autres mesures à l'oeuvre, "l'univers potentiel" de gonflement de son bilan par la BCE est de 1000 milliards d'euros, a-t-il dit, "mais cela ne veut pas dire que nous irons jusque là".

L'inflation est tombée à un nouveau plus bas depuis 5 ans en zone euro en septembre, à 0,3%. Depuis plusieurs mois, elle reste à très en-dessous de la barre des 2% ciblée par la BCE. Cette faiblesse persistante fait craindre à de nombreux observateurs que le Vieux continent ne sombre dans la déflation : une spirale à la baisse des prix et des salaires susceptible d'enrayer la timide reprise européenne.

 

-WASHINGTON- Les commandes reçues par les industries manufacturières aux Etats-Unis ont accusé une chute record en août, du fait des fortes commandes du secteur aéronautique qui avaient dopé la performance du mois précédent, selon des données publiées jeudi par le département du Commerce. Elles ont reculé de 10,1% sur un mois, en données corrigées des variations saisonnières après une hausse du même ordre (+10,5%) en juillet principalement due aux commandes massives engrangées par Boeing ce mois-là.

C'est le plus fort repli depuis que cette méthode statistique a été utilisée en 1992, a précisé le ministère. Les analystes tablaient pour août sur une chute de 9,3%. En excluant le secteur des transports, les commandes industrielles américaines sont en léger repli de 0,1%. Celles-ci ont été en baisse trois fois au cours des quatre derniers mois.

A 502 milliards de dollars, les commandes industrielles demeurent néanmoins en hausse de 4,3% par rapport à août 2013. Les commandes de biens durables, qui comptent pour la moitié des commandes industrielles et qui comprennent les commandes aéronautiques, sont en repli de 18,4%. Le secteur des transports seul a accusé une chute de 42,2%, dont -74,3% pour le secteur aéronautique civil et -5,4% pour le secteur automobile.

 

-WASHINGTON- La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a assuré jeudi craindre une longue période de croissance économique "médiocre" sur le globe, plombée par les aléas géopolitiques et les risques de volatilité financière.

"(Il y a) un risque que le monde soit aux prises pendant un certain temps avec un niveau de croissance médiocre", a déclaré la dirigeante dans un discours à Washington, laissant entendre que son institution pourrait revoir à la baisse ses prévisions économiques mardi prochain.

"Dans l'ensemble, l'économie mondiale est plus faible que ce qu'on avait envisagé il y a six mois", a-t-elle ainsi affirmé, évoquant notamment la faible croissance de la zone euro ou le tassement dans certains pays émergents.

Dans son discours à l'université de Georgetown, la dirigeante a également souligné le poids des "risques" géopolitiques sur l'activité mondiale, citant les tensions en Ukraine ou au Moyen-Orient et la propagation du virus Ebola. "Une extension de l'épidémie d'Ebola en Afrique (...) pourrait faire peser un risque important pour la région et même pour le monde si elle n'est pas urgemment et soigneusement réglée", a mis en garde Mme Lagarde.

Tout en saluant les politiques monétaires accommodantes des grandes banques centrales, la patronne du FMI a par ailleurs estimé qu'elles alimentaient "des risques plus importants" d'excès sur les marchés financiers.

A l'heure où un début de normalisation monétaire s'esquisse aux Etats-Unis, Mme Lagarde a également appelé à "surveiller" les répercussions sur les pays émergents qui pourraient de nouveau être victimes de reflux de capitaux déstabilisateurs.

"Notre principale tâche est d'aider l'économie mondiale à passer à la vitesse supérieure et surmonter ce qui s'est avéré être jusque-là une reprise (économique) décevante", a-t-elle souligné.

 

-NEW YORK- Le pétrole coté à New York a terminé en légère hausse jeudi, rebondissant après être passé sous la barre des 90 dollars pour la première fois depuis avril 2013 dans un marché s'inquiétant pour la demande face à une offre abondante. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a gagné 28 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 91,01 dollars. Il était tombé en cours de séance jusqu'à 88,18 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a reculé de 74 cents à 93,42 dollars, après avoir glissé dans la séance jusqu'à 91,55 dollars le baril, son plus bas depuis le 28 juin 2012. Le cours du brut américain s'est redressé après s'être approché du seuil des 88 dollars, un niveau de résistance important selon Phil Flynn de Price Futures Group, et dans le sillage de la remontée des indices sur le marché des actions à Wall Street. Mais à l'instar du net repli des prix du diesel et de l'essence et du recul du cours du Brent, l'ensemble du complexe pétrolier reste sous la pression de la peur d'un ralentissement général de la croissance mondiale, a souligné l'analyste indépendant Andy Lipow.

Les dernières statistiques économiques en provenance d'Asie, d'Europe et des Etats-Unis se sont en effet révélées plutôt négatives et les investisseurs redoutent une demande énergétique plus faible. Et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui pompe environ un tiers du brut mondial, ne donne pour l'instant pas de signes d'une intention de réduire sa production, a relevé Phil Flynn. Au contraire, son membre principal, l'Arabie saoudite, semble vouloir conserver sa place de numéro un en proposant un prix réduit à la Chine, a-t-il expliqué.

Le cartel doit se réunir le 27 novembre à Vienne pour sa 166ème réunion ordinaire. Lors de sa précédente réunion en juin, il avait a décidé de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour, niveau auquel il est fixé depuis fin 2011.

 

-PARIS- Les bourses européennes ont dégringolé jeudi, le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi ayant frustré les investisseurs en s'abstenant d'annoncer de nouvelles mesures de soutien en faveur de l'économie de la zone euro. "La réunion de ce mois-ci n'a pas vraiment apporté d'éléments nouveaux", a observé la société de gestion d'actifs Quilvest Gestion. Le magie du verbe de M. Draghi, à l'origine de maints rebonds boursiers, n'a pas fonctionné cette fois-ci.

Chez Rothschild & Cie Gestion, l'analyste Emmanuel Petit reconnaît que "la BCE s'est montrée plus frileuse par rapport à ses deux réunions précédentes".

Les investisseurs s'attendaient à davantage de détails quant aux modalités des rachats d'actifs décidés en septembre par la BCE pour compléter les mesures exceptionnelles déjà prises dans un contexte économique encore préoccupant en zone euro.

Ils prévoyaient la mise en oeuvre de ces rachats d'actifs "dans les jours suivant la conférence" mais M. Draghi a simplement précisé que ceux-ci interviendraient à partir de mi-octobre et s'étaleraient sur au moins deux ans, note Quilvest Gestion. Le président de la BCE n'a pas non plus précisé de volume anticipé pour ce programme, qui vient compléter la série de prêts exceptionnels et avantageux (TLTROs) lancés en faveur des banques. La BCE a par ailleurs, comme prévu, laissé inchangés ses taux directeurs après leur baisse du début septembre.

Le taux principal de refinancement reste à 0,05%, le taux marginal à 0,30%.

L'Eurostoxx 50 a chuté de 2,77%.

A la Bourse de Paris, le CAC 40 a perdu 2,81% à 4242,67 points, dans un volume d'échanges important de 4,9 milliards euros.

Les poids lourds de la cote Total (-4,98% à 48,18 euros) et Sanofi (-3,13% à 86,07 euros) ont pesé, tout comme les valeurs bancaires. Société Générale a perdu 5,05% à 38,61 euros, Crédit Agricole 3,35% à 11,39 euros et BNP Paribas 3,48% à 50,53 euros. Saint Gobain a perdu 4,63% à 34,53 euros, et ArcelorMittal 4,18% à 10,19 euros. LVMH a terminé sur un recul de 1,14% à 125,90 euros. Son rival Hermès a gagné de son côté 0,64% à 236,65 euros. Orange (-2,45% à 11,13 euros) n'a pas bénéficié de l'annonce de l'arrivée des services de vidéo par abonnement de Netflix sur sa box.

A Londres, l'indice FTSE-100 a perdu 1,69% à 6446,39 points.

Sainsbury a reculé de 3,93% à 224,8 pence après l'avertissement de la veille sur ses ventes. Le groupe de luxe Burberry a perdu 2,78% à 1435 pence, alors que les troubles se poursuivent à Hong Kong, l'un de ses marchés importants avec le reste de la Chine. Le groupe de défense BAE Systems a abandonné 2,03% à 453,8 pence, pâtissant des déboires de l'avion de combat Eurofighter.

A Francfort, le Dax a laissé 1,99% à 9195,68 points, la plupart des 30 valeurs de l'indice terminant dans le rouge.

Commerzbank a été la plus affectée (-5,15% à 11,14 euros), parmi les autres grosses chutes RWE (-3,73% à 29,52 euros) et ThyssenKrupp (-3,71% à 19,49 euros) se sont illustrées. Allianz, qui a annoncé le départ l'an prochain de son patron Michael Diekmann, a lâché 1,61% à 125,30 euros. Deutsche Börse a fini en tête d'indice (+0,76% à 52,02 euros), profitant de deux introductions en Bourse avec des volumes élevés d'échanges.

Les intéressés en revanche n'ont pas brillé. Zalando a perdu 11,63% à 19 euros à son deuxième jour de cotation, et le nouveau venu du jour, Rocket Internet, s'est enfoncé de 12,94% à 37 euros.

La Bourse de Milan a lourdement chuté, l'indice FTSE Mib perdant 3,92% et passant sous la barre symbolique des 20'000 points, à 19'894 points. Le groupe d'aéronautique et de défense Finmeccanica a clôturé à -6,44% à 7,12 euros et le site de prêt-à-porter en ligne Yoox a dégringolé de 5,45% à 16,66 euros. Les banques italiennes accusaient également le coup, Banca Popolare chutant de -6,19% à 11,07 euros, de même que Banca Popolare Emilia Romagna (-5,87% à 5,935 euros) et Intesa San Paolo (-5,50% à 2,266 euros).

A Madrid, l'indice Ibex-35 des principales valeurs a chuté de 3,12% à 10'418,1 points. Toutes les valeurs ont terminé dans le rouge. Parmi les plus fortes baisses, figurait le groupe de technologies Abengoa qui a plongé de 8,76% à 3,698 euros. Gamesa, l'un des leaders mondiaux de la fabrication d'éoliennes, reculait de 6,11% à 7,966 euros, malgré l'annonce jeudi d'un nouveau contrat de 110 turbines au Brésil.

Le secteur bancaire souffrait également: Santander, numéro un de la zone euro par capitalisation, a perdu 3,92 % à 7,259 euros, BBVA, numéro 2 du secteur en Espagne, a reculé de 3,61% à 9,248 euros, et CaixaBank a abandonné 4,05% à 4,614 euros.

La Bourse suisse a bouclé sur un recul de 1,53% à 8654,71 points. Toutes les valeurs de l'indice ont terminé dans le rouge. Transocean, l'opérateur de plateformes pétrolières, a chuté de 6,21% à 29,01 francs et SGS, le spécialiste de l'inspection et de la certification de produits, a dévissé de 4,32% à 1.881 francs.

Bruxelles a perdu 2,09% à 3131,84 points. Toutes les valeurs du Bel 20 ont chuté, à commencer par le bancassureur KBC qui a dévissé de 3,46% à 41,29 euros. Parmi les principales baisses figurent aussi le groupe diversifié Ackermans & Van Haaren (-2,87% à 94,90 euros), GDF Suez (-2,49% à 19,23 euros) ou le laboratoire pharmaceutique UCB (-2,46% à 70,46 euros).

Amsterdam a clôturé en baisse jeudi de 2,54% à 406,22 points, l'ensemble des titres terminant la séance dans le rouge.

La baisse la plus importante a été enregistrée par le groupe de prospection géologique Fugro, qui a cédé 4,92% à 21,94 euros, suivi par le groupe de dragage et d'aménagement des ports Boskalis, qui a perdu 4,90% à 42,28 euros.

A Lisbonne, l'indice PSI a fini la séance sur une chute de 3,30% à 5495,70 points, tiré à la baisse par les valeurs bancaires. La banque BPI a dévissé de 4,29% à 1,56 euro et sa concurrente BCP a perdu 3,44% à 0,10 euro. Autres perdants, le constructeur Mota Engil a dégringolé de 5,89% à 4,66 euros, le groupe gazier et pétrolier Galp Energia a perdu 4,39% à 12,09 euros et le groupe énergétique EDP a baissé de 4,16% à 3,29 euros.

 

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1 Commentaires

  1. Auteur

    Fama

    En Octobre, 2014 (09:58 AM)
    je cherche un job dans un domaine comptable j'ai un niveau master 1..mon email [email protected]
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