-LONDRES- Les cours du pétrole divergeaient mardi en fin d'échanges européens, le Brent étant toujours sous pression d'une offre abondante et d'une demande maussade tandis que le WTI était soutenu par la perspective d'une baisse des stocks pétroliers américains. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 99,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le
baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 28 cents, à
92,94 dollars. Le Brent a marqué un plus bas en 14 mois (lundi) et continue
d'être sous pression alors que la force du dollar et de faibles perspectives
économiques pèsent sur la demande, expliquait Michael Hewson, analystes chez
CMC Markets. Le Brent est passé de 115 dollars le baril mi-juin à moins
de 100 dollars le 8 septembre, rappelaient de leur côté les experts de Natixis.
La référence européenne du brut est en effet passée lundi sous la barre
psychologique des 100 dollars le baril pour la première fois depuis le 24 juin
2013, tombant même en séance jusqu'à un plus bas depuis le 1er mai 2013 (à
99,36 dollars). Cette baisse reflète une hausse de l'offre face à une
demande tiède tandis que la prime de risque géopolitique a diminué ces
dernières semaines, continuait-on chez Natixis. Ainsi, en Libye, la
production remonte rapidement malgré les combats persistants: selon la NOC
(Compagnie nationale pétrolière), elle a atteint 740.000 barils par jour, son
plus haut niveau depuis juillet 2013, rapportaient les analystes de
Commerzbank.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des
valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mardi 9
septembre 2014 en légère hausse par rapport à la séance précédente. L’indice
BRVM 10 est passé de 263,97 à 264,07 points, soit une progression de 0,04%.
L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,02% à 249,41 points contre 249,35
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 463,52 millions de
FCFA contre 274,54 millions de FCFA, lundi. La capitalisation boursière du
marché des actions se chiffre à 6055,57 milliards de FCFA. Celle du marché
obligataire s’élève à 1 260,24 milliards de FCFA.
Le titre le plus actif
est TPCI 6,00% 2012-2015 avec 37 500 obligations échangées pour 373,13 millions
de transactions.
-NEW YORK-La Bouse de New York a terminé la journée en
baisse, victime de prises de bénéfices après le récent rally qui a vu les
indices voler de records en records. L'indice Dow Jones a perdu de 97,55
points, soit 0,57%, à 17'013,87. Le S&P-500, plus large, a de son côté cédé
13,10 points (-0,65%), à 1988,44. Le Nasdaq Composite a perdu de son côté 40
points (-0,87%) à 4552,29. Le S&P a ainsi clôturé sous sa moyenne mobile à
14 jours, qui se situait à 1997,88 points, ce qui pourrait annoncer de
nouvelles pertes dans les jours à venir. L'indice de référence des gérants
était passé sous sa moyenne mobile à 14 jours vendredi et lundi, en séance,
mais avait fini au-dessus. A noter qu'Apple a perdu un peu de terrain après le
lancement largement anticipé de sa montre connectée, ainsi que deux nouvelles
versions de l'iPhone de plus grande taille que les précédentes versions de son
smartphone vedette. Le groupe à la pomme a reculé de 0,38% à 97,99 dollars.
Le marché a également été affecté par une hausse des taux sur le marché
obligataire, à des pics d'un mois, certains investisseurs ayant spéculé sur une
hausse plus rapide que prévu des taux directeurs de la Réserve fédérale
américaine.
-CONAKRY-La Guinée est prête à
accueillir les investissements marocains et tend la main aux opérateurs
économiques du Royaume pour hisser un partenariat stratégique gagnant-gagnant
avec leurs homologues guinéens, a affirmé le chef du gouvernement guinéen,
Mohamed Said Fofana. S'exprimant lors du Premier Forum maroco-guinéen, qui a
ouvert ses travaux ce mardi à Casablanca, M. Fofana a également appelé les
opérateurs économiques guinéens à conforter la Guinée dans sa recherche
incessante de partenaires nouveaux qui sont intéressés et disposés à relever
les défis de développement socio-économiques du pays. Il a, dans ce sens, passé
en revue les potentialités dont regorge la Guinée, dont des ressources
naturelles abondantes, rassurant les investisseurs que son pays est soucieux de
la protection de leurs biens, tout en leur offrant un environnement des
affaires attrayant, des infrastructures porteuses de développement et un
capital humain compétent dans tous les domaines d'activité.
Le Premier ministre guinéen a, à cet égard, réitéré la volonté de son pays de
promouvoir davantage le commerce intra-africain, de renforcer la circulation
des personnes et des biens et de développer un système financier au service du
secteur privé, outre l'amélioration du climat des investissements privés. «
Notre ambition est encore plus grande, puisque nous aspirons, avec
l'exploitation de nos différentes ressources naturelles, faire de notre pays un
Hub et une porte d'accès au marché ouest-africain, évalué à plus de 300
millions d'habitants », a-t-il dit. Concernant le virus Ebola qui fait des
ravages en Guinée, M. Fofana a indiqué que le Maroc
« a encore une fois
montré au monde entier et pour l'histoire qu'il est une Grande nation », car au
moment où les pays africains touchés par le virus ont été « stigmatisés » et
les portes se ferment devant eux, le Royaume a ouvert les siens à ses frères africains
pour leur témoigner sa solidarité et son soutien inébranlables à la lutte
contre ce virus.
-DOUALA-La Société camerounaise
de banque (SCB), filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa, arrange
actuellement un emprunt obligataire d’un montant de 150 milliards de francs
CFA, pour le compte de l’Etat du Cameroun. Une opération de levée de fonds qui
sera officiellement lancée au mois d'octobre 2014, a-t-on appris de sources
proches du dossier. Le choix de la SCB intervient au terme d'un appel d'offres
public à l'épargne lancé en juillet dernier, en devançant un consortium de
banques conduit par Ecobank-Cameroun. Le nouvel appel public à l'épargne entre
en droite ligne des recommandations du budget 2014 de l'Etat du Cameroun, qui
prévoit la mobilisation de 180 milliards de francs CFA par émission
d'obligations du Trésor. C'est la seconde opération de ce type que l'Etat
camerounais confie à la SCB en un an, après l'emprunt de 50 milliards de francs
CFA arrangé l'année dernière et qui a connu un franc succès, atteignant 80
milliards de francs CFA de souscriptions. Toujours l'année dernière, la SCB
Cameroun a arrangé l'emprunt obligataire de 85 milliards de francs CFA pour le
compte de l'Etat du Tchad, afin de boucler le financement nécessaire pour la construction
de la cité des affaires de Ndjamena, la capitale tchadienne, en prélude au
sommet de l'Union africaine l'année prochaine.
-MONTREAL-Bien que la crise économique mondiale soit
officiellement terminée depuis plus de cinq ans, la population mondiale demeure
pessimiste, révèle un sondage. Dans un questionnaire du centre de recherche
Pew, 60% des 48 643 répondants de 44 pays affirment que l'économie de leur pays
performe piètrement. L'insatisfaction est à son plus haut dans les pays à
l'économie la plus avancée, où 64% des gens trouvent que les conditions sont
mauvaises. Aux États-Unis, ce taux est de 58%. Le plus grand désespoir est
toutefois enregistré dans les pays européens les plus durement touchés par la
crise. En Grèce, 97% des répondants affirment que l'économie va mal. En Italie,
ce même taux est de 96% et en Espagne, de 93%. Le taux de chômage est très
élevé dans ces trois pays. Il y a toutefois des exceptions où l'espoir fuse. En
Chine, 89% de la population est optimiste sur son économie, bien qu'elle ait
ralenti significativement à cause de la croissance à deux chiffres, il y a
quelques années. Au Vietnam et en Allemagne, ce pourcentage est,
respectivement, de 87 et 85%. Dans les pays où l'économie est qualifiée
d'«émergente» par le centre Pew, 59% des répondants sont insatisfaits de sa
condition. Les économies «en voie de développement» où les salaires sont bas
sont les seuls à avoir été majoritaires, à 51%, à répondre que les conditions
économiques sont bonnes.
-NEW YORK-La progression continue de l'action Facebook (FB) depuis plusieurs trimestres permet désormais
au réseau social en ligne d'afficher une capitalisation boursière de plus de
200 milliards de dollars. Le titre évoluait autour de ses plus hauts niveaux
historiques mardi: elle s'effritait de 0,18% à 77,75 dollars vers 10h35, après
un nouveau record historique en clôture la veille à 77,89 dollars. Cela
correspond à une capitalisation boursière au-dessus de 202 milliards de dollars
pour l'ensemble du groupe. C'est un peu plus de la moitié de la valorisation de
poids lourds du secteur technologique comme Google (394 milliards de dollars)
ou Microsoft (385 milliards). Le record reste détenu par Apple, première capitalisation
boursière mondiale avec 593 milliards de dollars. Lors de son entrée en Bourse
en mai 2012, le cours d'introduction de 38 dollars valorisait déjà Facebook à
un peu plus de 100 milliards de dollars. La valeur du groupe s'était effondrée
dans les mois suivants, parallèlement à celle de son action, tombée jusqu'à un
plus bas historique en clôture de 17,73 dollars le 4 septembre 2012 car les
investisseurs s'inquiétaient sur la capacité du groupe à gérer le virage du
mobile. Facebook les a depuis rassurés, avec des résultats montrant trimestre
après trimestre une progression de la part de ses recettes publicitaires
encaissées lors des accès à son site depuis un téléphone intelligent. Cela
avait permis à l'action de retrouver son cours d'entrée en Bourse à l'été 2013,
et elle a globalement conservé son élan depuis.
-ABIDJAN-Le Conseil
d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a
approuvé, lundi, lors de sa première réunion à Abidjan, le financement
d’investissements au Nigeria et en Éthiopie ainsi que la préparation de projets
multinationaux à hauteur de 256 millions de dollars soit 128 milliards FCFA.
Au Nigéria, c'est un prêt privilégié de 150 millions de dollars (75
milliards FCFA) accordé à l'entreprise Lekki Port LFTZ pour la construction
d'un port maritime unique dans la zone de libre-échange située à 60 km à l'est
de Lagos. Le projet, souligne la note, estimé à $ 1,675 milliards , est
en adéquation avec ‘'le document de stratégie pays de la Banque au Nigeria pour
la période 2012-2016'' qui met l'accent sur le développement des
infrastructures dans le secteur non pétrolier et les transports ainsi qu'avec
la vision 2020 du pays. « La Banque contribuera à hauteur de 5 millions de
dollars (2,5 milliards FCFA) à la mise en place de la société Kukuza Project
developpement Company (KPDC), une nouvelle entreprise qui met l'accent sur la
conception et la préparation de projets d'infrastructure africains'' ajoute la
note d'information.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé un prêt de 91,10 millions de dollars
américains et une subvention pour un appui technique à hauteur de 10,06
millions de dollars américains pour financer les grands programmes d'eau,
d'assainissement et d'hygiène en Ethiopie.
-PARIS- Les taux d'emprunt en zone euro sont remontés
mardi sur le marché obligataire, les investisseurs choisissant de prendre des
profits après la forte détente observée la semaine dernière. "Les taux se
tendent sur toutes les dettes", observe Jean-François Robin, un
stratégiste obligataire de Natixis. "On a l'impression qu'il y a une prise
de bénéfices généralisée après les grands mouvements post-BCE",
poursuit-il. Évoluant en sens inverse de la demande et des prix, les taux
remontent désormais, alors que les investisseurs ont décidé de vendre. Les taux
d'emprunt avaient sensiblement reculé, atteignant parfois des planchers
historiques, dans la foulée des nouvelles mesures annoncées jeudi dernier par
la Banque centrale européenne (BCE) et destinées à soutenir l'économie.
Déjouant les attentes des analystes, l'institution monétaire de Francfort a
abaissé début septembre pour la septième fois en moins de trois ans son
principal taux directeur à 0,05%, le plus bas niveau de son histoire. La
dernière baisse, à 0,15%, datait de juin. En parallèle, la banque centrale a
annoncé vouloir procéder au rachat "d'un large portefeuille" de
titres adossés à des créances (ABS) et d'obligations sécurisées. A 18H00, le
taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne, qui évolue en sens inverse de la
demande, a terminé à 0,996%. Lundi, il avait fini à 0,953%. Celui de la France
a clôturé à 1,347%, contre 1,284%. Le marché européen suit de loin de marché
américain, qui tente toujours d'anticiper une remontée des taux directeurs de
la Réserve fédérale américaine, poursuit M. Robin.
"Peut-être que la remontée des taux aux États-Unis a déjà un premier effet
sur les taux allemands et européens", avance de son côté Frédérik
Ducrozet, un économiste de Crédit Agricole CIB. En outre, "maintenant que
l'on y voit un peu plus clair" du côté de la BCE et de sa politique, les
taux sont aussi censés remonter, souligne-t-il. Le taux à 10 ans de l'Espagne a
progressé à 2,200%, contre 2,088% lundi, et celui de l'Italie à 2,367%, contre
2,298%. Hors zone euro, le taux britannique est remonté à 2,480%, contre
2,477%.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a laissé entendre mardi
que l'institut d'émission pourrait commencer à relever son taux directeur à
partir du printemps prochain. Le marché britannique reste par ailleurs dans
l'attente du résultat du référendum sur l'indépendance de l'Écosse la semaine
prochaine.
Aux États-Unis, le taux à 10 ans remontait à 2,495%, contre 2,4741% lundi, tout
comme celui à 30 ans, à 3,230% contre 3,225%. Le taux à trois mois était stable à 0,01%.
2 Commentaires
Allo Stop
En Septembre, 2014 (23:04 PM)Zerohedge
En Septembre, 2014 (23:46 PM)Participer à la Discussion