Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 23 juillet 2014

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 23 juillet 2014 en hausse par rapport à la séance d'hier mardi. L’indice BRVM 10 est passé de 248,77 à 249,71 points, soit une progression de 0,38% tandis que le BRVM Composite  gagnait 0,23% à 238,41 points contre 237,86 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 1,09 milliard de FCFA contre 351,18 millions de FCFA mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 788,52 milliards de FCFA, celle du marché obligataire s’élevant à 1 303,35 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 159 421 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est PAA 6,95% 2010-2017 avec 589,89 millions de FCFA de transactions.

-PARIS-Le marché de la dette en zone euro a continué à se détendre mercredi, jouant toujours le rôle de refuge dans un contexte géopolitique agité et face à des perspectives économiques moroses. "Le contexte à court terme continue de pousser les taux à la baisse", avec "une inflation faible en Europe, une situation économique assez exécrable, notamment en France, et des volumes estivaux étriqués", le tout "dans un environnement géopolitique qui n'aide pas", a résumé Ronan Blanc, gérant chez Quilvest Gestion. "Les investisseurs se disent que plus la situation économique va devenir difficile, plus la probabilité de voir la Banque centrale européenne (BCE) déployer une politique monétaire encore plus accommodante va s'avérer élevée", a-t-il expliqué, "et donc il faut mieux acheter maintenant les actifs qui en bénéficieront demain plutôt que d'attendre que ce scénario se concrétise". "Donc nous sommes encore dans ce schéma où les investisseurs continuent d'anticiper toujours plus de soutien du côté de la BCE", a-t-il ajouté. Le taux à 10 ans de l'Allemagne a ainsi reculé à 1,146%, contre 1,166% mardi à la clôture, sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Celui de la France a suivi le même cheminement pour finir à 1,542%, contre 1,569% la veille, inscrivant au passage un nouveau record en séance à 1,537%.

-LONDRES-Les prix du brut ont fini en hausse mercredi à New York, revigorés par la baisse plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis, dans un marché surveillant toujours de près les tensions géopolitiques autour de l'Ukraine et du Proche-Orient. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a avancé de 73 cents, à 103,12 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 108,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de mardi. Le rapport sur les réserves de brut a nettement soutenu les prix aujourd'hui, montrant un net recul des stocks aux Etats-Unis dans un contexte de cadences très élevées des raffineries américaines, a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group. Le département américain à l'Énergie (DoE) a annoncé mercredi que les stocks de pétrole brut avaient reculé de 4 millions de barils lors de la semaine terminée le 18 juillet, une baisse supérieure à celle prévue par les analystes (-2,5 millions de barils). Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 13,1 millions de barils au cours des trois semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril, à 399,4 millions de barils.

-RABAT-Le groupe chinois Shandong Shangang projette d’installer une unité de fabrication de pipelines en acier dans la zone franche de Tanger Automotive City. Ce projet chinois, dont le montant d'investissement s'élève à 150 millions de dollars (1,3 milliard de dirhams), est destiné à créer dans la zone franche de Tanger une unité de production de structures et de pipelines en acier. Cette usine prévoit de produire annuellement quelque 250.000 tonnes de tuyaux en acier, dont une grande partie de cette production sera destinée à l'export, notamment vers l'Europe et l'Afrique. Selon le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy ce « premier investissement industriel chinois au Maroc s'inscrit dans le cadre de la dynamisation du partenariat maroco-chinois, ainsi que du Plan d'accélération industrielle étalé sur la période 2014-2020 ».

-NEW DELHI- La président de la Banque mondiale a fait part mercredi de son optimisme sur la relance de l'économie indienne et les capacités de son nouveau Premier ministre Narendra Modi d'accélerer le développement du pays. Jim Yong Kim, qui a rencontré Modi et le ministre des Finances, Arun Jaitley et visité plusieurs sites financés par la BM pendant trois jours, a chiffré à 15 à 18 mrd USD les financements disponibles auprès de son organisation pour soutenir l'Inde d'ici trois ans. L'Inde est le premier emprunteur de la Banque mondiale, qui aide au développement et à l'éradication de la pauvreté. La croissance indienne est au ralenti depuis deux ans, passée sous les 5%, un rythme insuffisant pour fournir de l'emploi aux millions d'actifs arrivant chaque année sur le marché du travail. "Je repars encore plus optimiste qu'à mon arrivée, je suis très impressionné par son sens de l'urgence (..) et sa façon de diriger dans des situations compliquées", a déclaré Kim à propos de Modi lors d'une conférence de presse. "Son intention est de faire croître rapidement l'économie et le nombre d'emplois, ainsi que de montrer au peuple indien qu'il peut changer les choses rapidement sur un grande échelle", a-t-il ajouté.

-PARIS-Les Bourses européennes ont fini mercredi en légère progression, poursuivant timidement leur net rebond de la veille, à l'issue d'une séance pauvre en événements susceptibles d'orienter fortement les indices. "L'enthousiasme des marchés actions européens a continué d'être tempéré, peut-être parce que de nombreux indices PMI manufacturiers sont attendus demain en zone euro, sachant qu'ils n'ont pas toujours été synonymes de bonne nouvelle récemment", a expliqué Alastair McCaig, analyste chez IG. Alors que les tensions géopolitiques en Ukraine et dans la bande de Gaza continuent à freiner les investisseurs, Wall Street n'a pas relancé les places européennes, avec un recul de 0,10% du Dow Jones à 16h20 GMT, après la publication de résultats diversement accueillis de grands noms du monde des affaires américain, comme Apple, Boeing, Dow Chemicals et PepsiCo. L'Eurostoxx 50 a gagné 0,12%. A Paris, le CAC 40 a pris 0,16%, soit 6,80 points à 4.376,32 points, dans un volume d'échanges faible de 2,4 mrd EUR. La veille, il avait terminé en nette hausse de 1,50%.

-NEW YORK-Wall Street évoluait sans direction mercredi à la mi-séance, le Dow Jones pâtissant du net recul du constructeur aéronautique Boeing, même si le reste du marché réagissait avec entrain à un flot de résultats plutôt encourageants. Vers 16H GMT, le Dow Jones lâchait 0,07% ou 12,36 points, à 17.101,18 points, tandis que le Nasdaq gagnait 0,51% ou 22,63 points, à 4.478,64 points. L'indice élargi S&P 500 s'appréciait de 0,26% ou 5,19 points, évoluant au niveau record de 1.988,72 points, au-dessus de son précédent sommet du 3 juillet (1.985,44 points). L'indice vedette de Wall Street était avant tout pénalisé par la forte baisse de l'une de ses 30 valeurs membres, le constructeur Boeing, dont les comptes trimestriels n'ont pas convaincu. Malgré des prévisions annuelles revues en hausse et un bénéfice supérieur aux attentes, le groupe a passé une charge inattendue liée à un avion ravitailleur, dont le programme de développement n'en est qu'à ses débuts, suggérant de nouvelles dépenses lourdes au cours des prochains trimestres. Son titre glissait de 2,33% à 126,72 dollars.

-PARIS-La Bourse de Paris a terminé en légère hausse (+0,16%) mercredi, confirmant son rebond de la veille à l'issue d'une séance marquée par une intensification des publications d'entreprises et des tensions géopolitiques persistantes. Le CAC 40 a pris 6,80 points à 4376,32 points, dans un volume d'échanges faible de 2,4 mrd EUR. La veille, il avait terminé en nette hausse de 1,50%. Parmi les autres marchés européens, Francfort a gagné 0,20% et Londres a grignoté 0,04%. Par ailleurs, l'EURtoxx 50 a progressé de 0,12%. Le marché parisien a démarré la séance autour de l'équilibre puis est rapidement reparti de l'avant, avant de ralentir légèrement son ascension dans le sillage de Wall Street, qui a ouvert proche de l'équilibre. Selon Andréa Tuéni, un analyste de Saxo Banque, le marché n'a pas fait preuve de "beaucoup de réactivité par rapport à l'actualité géopolitique" mais il reste "soutenu par les publications aux Etats-Unis".

-LAGOS-La Banque Centrale du Nigeria (CBN) a annoncé mercredi qu’elle maintient à 12 % le taux d'intérêt du taux de référence de sa politique monétaire (MPR). Le gouverneur de la CBN, M. Godwin Emefiele a affirmé que la banque a décidé de conserver son ratio de liquidité à 30 % et les réserves obligatoires de trésorerie (CRR) du secteur public et privé à 75,0 % et 15 % respectivement. Cette décision a été prise à l'issue de la rencontre de deux jours du Comité de politique monétaire (MPC) de la banque qui s'est tenue à Abuja. Au menu de cette rencontre, les préoccupations liées à la pression inflationniste qui a resurgi depuis février dernier après avoir été légèrement maîtrisée depuis l'année dernière. Le MPR représente le taux auquel la CBN prête aux banques commerciales et détermine en général le coût des fonds tandis que les CRR sont un outil de la politique monétaire restrictive utilisé par la banque d'Apex pour déterminer le volume de liquidité dans les coffres des banques.

-DOUALA-Le Cameroun bénéficiera d’une ligne de crédit de 360 milliards de francs CFA au cours des quatre prochaines années après son admission aux financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), a indiqué mercredi, le vice-président de Banque mondiale pour la région Afrique subsaharienne, Makhtar Diop. Cette enveloppe qui couvre la période 2014-2017 ‘'permettra d'augmenter le volume de ressources disponibles à travers les institutions de la Banque mondiale, mais aussi de commencer à voir comment certains projets à caractère commercial pourraient être financés avec des ressources de la BIRD'', a déclaré M. Diop. Le Cameroun pourra, "utiliser de plus en plus des ressources à caractère don pour des investissements dans le social qui ont un rendement commercial moins marqué que certains autres types de projets'', a-t-il précisé.