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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 3 septembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 3 septembre 2014


-RABAT- Le fonds Africa50 destiné à favoriser l'investissement, public comme privé, dans les infrastructures du continent, a été inauguré mercredi à Casablanca, la capitale économique du Maroc, avec pour objectif de lever à court terme trois milliards de dollars. Casa Finance City (CFC), la place financière de Casablanca, a été retenue parmi neuf candidatures pour abriter cette structure créée à l'initiative de la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets d'infrastructures, notamment dans l'énergie et les Transports, a relevé le vice-président de la BAD chargé des finances, Charles Boamah, cité par l'agence MAP. Qualifiant de défi majeur la réduction des coûts énergétiques en Afrique, il a évoqué l'ambition de lever trois milliards de dollars à court terme --dont 500 millions fournis par la BAD-- et 10 milliards USD à long terme. Des visites vont rapidement intervenir dans plusieurs pays d'Afrique, sachant que de premiers projets ont déjà été définis, a-t-il avancé. Indépendant de la BAD, le Fonds sera établi comme une société financière à vocation commerciale avec sa propre structure de bilan, de gestion et de gouvernance. Ses opérations seront réalisées à travers une branche d'activité de développement de projets, a encore précisé M. Boamah.
Il émettra trois catégories d'actions à destination des Etats, des institutions publiques, régionales et internationales de financement, mais aussi des sociétés privées et particuliers. Le privé peut aussi être un actionnaire, contrairement à la BAD où l'actionnariat est réservé aux Etats, a noté le responsable. Ce projet de plate-forme de financement avait été lancé l'an dernier lors des Assemblées annuelles de la BAD, à Marrakech. Les dirigeants de l'institution avaient fait valoir qu'une croissance soutenue en Afrique passait prioritairement par un investissement massif dans les infrastructures, déficientes à ce jour.


-NEW YORK-W000all Street a terminé sur une note contrastée mercredi, le net recul d'Apple et de plusieurs grands noms du secteur tech occultant en partie l'espoir d'une sortie de crise en Ukraine. Le Dow Jones a grappillé 0,06% tandis que le Nasdaq perdait 0,56%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones s'est apprécié de 10,72 points à 17'078,28 points et le Nasdaq a reculé de 25,62 points à 4572,57 points. L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,08% ou 1,56 point à 2000,72 points.


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 3 septembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 261,59 à 261,07 points, soit un repli de 0,20%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,13% à 246,89 points contre 247,22 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 372,31 millions de FCFA contre 405,20 millions de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 994,45 milliards de FCFA. Celle du

marché obligataire s’élève à 1 267,30 milliards de FCFA.

3. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 141 818 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 141,83 millions de FCFA de transactions.


-DAKAR-Une propagation de la maladie à virus Ebola dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pourrait avoir des impacts négatifs sur la production et les échanges, a déclaré mercredi à Dakar le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Tiémoko Meyliet Koné qui s'adressait à la presse à l'issue de la réunion du Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO a toutefois souligné que ‘'le CPM n'a pas d'indicateurs bien précis pour voir les impacts réels de cette maladie dans la zone''. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, les membres du CPM n'ont pas changé leurs prévisions de croissance économique et de stabilité des prix.  A ce propos, le directeur de la conjoncture économique et de l'analyse monétaire de la BCEAO, Issa Djibo, a affirmé que ‘'les prévisions qui situaient le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'UEMOA en termes réels à 6,6% en 2014 ont été maintenues inchangées''.  Cette performance économique, a-t-il relevé, résulterait du regain d'activité attendu de l'ensemble des secteurs. Quant aux taux d'inflation à fin décembre 2014, il est attendu à 0,5%.  ‘'A l'horizon de 24 mois, a indiqué M. Djibo, le taux d'inflation est projeté à 2%, soit un niveau en phase avec l'objectif de stabilité des prix poursuivi par la Banque Centrale''.


-ABIDJAN-Les paysans ivoiriens ont reçu jusqu’à fin juin, la somme de 1,174 milliard FCFA au titre de la campagne cacaoyère 2014, contre 946 millions FCFA en 2013 à la même période, a déclaré le ministre Bruno Nabagné Koné, porte-parole du gouvernement, au terme du Conseil des ministres de rentrée gouvernementale, présidé, mercredi, par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. ‘'La réforme agricole engagée par le gouvernement a un impact sur la vie de nos paysans. Car elle a permis de relever leur niveau de vie avec 1,566 million de tonnes de cacao produits'' s'est satisfait le ministre de la Poste et des déchronologies de l'information et de la communication, Bruno Nabagné Koné. Cette production, selon M. Koné, est en progression de 19% par rapport à l'année dernière avec 1,360 million de tonnes de fèves de cacao. ‘'Les revenus se sont accrus de 24% à cause de la hausse des productions, à cause du prix international et du prix garanti aux producteurs ainsi que le maintien du prix du kg de la campagne intermédiaire au prix du kg de la campagne principale'' a expliqué Bruno Nabagné Koné.


-PARIS- Le consommateur américain est-il, une fois encore, le dernier espoir de l'économie internationale? C'est ce que se demandent les économistes au moment où les moteurs de croissance ont des ratés un peu partout dans le monde. Il n'est qu'à voir les données publiées mercredi. D'un côté, les Etats-Unis annoncent un bond record en juillet des commandes reçues par les industries manufacturières (+10,5% sur un mois). De l'autre la société Markit, qui sonde chaque mois les entreprises, annonce que l'activité s'est encore contractée en août en France et en Italie, tandis que la croissance en zone euro marque le pas. Jusqu'à la robuste Allemagne qui peine, sur fond de crise ukrainienne: l'économie continue à croître, mais le baromètre de Markit y est tombé au plus bas depuis 10 mois. Paul Krugman, Prix Nobel d'économie, se disait même "terrifié" face aux perspectives économiques européennes, dans un billet publié récemment sur son blog. Troisième puissance économique mondiale, le Japon a lui subi au deuxième trimestre un choc sévère, dû à une augmentation de la TVA. Le PIB s'est contracté de 1,7% entre avril et juin ! Jusqu'ici, rappelle Isabelle Job-Bazille, économiste en chef de Crédit Agricole, "on comptait beaucoup sur des relais de croissance en provenance des pays émergents". Le Brésil, l'Afrique du Sud ou la Russie sont dans des situations délicates, et la Chine, après une croissance de 7,7% en 2012 et en 2013 --un niveau plus vu depuis 1999--, vise 7,5% pour 2014: ce serait le plus faible taux de croissance du géant asiatique depuis près d'un quart de siècle. Le Brésil vient d'entrer en récession, et pour les autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes, les prévisions de croissance pour 2014 ont été revues en baisse déjà trois fois par un organisme spécialisé dépendant de l'ONU, la Cepal. La Russie se voit elle "au bord de la récession", selon le responsable des prévisions du ministère de l'Economie, Oleg Zassov, cité par les agences russes, et la banque centrale d'Afrique du Sud prévoit une croissance de 1,7% pour son pays en 2014.


-WASHINGTON- La Réserve fédérale américaine (Fed) a adopté mercredi de nouvelles règles prudentielles exigeant que les grandes banques renforcent leurs réserves de liquidité afin de pouvoir résister à une éventuelle crise financière. Il s'agit de demander aux plus grands établissements bancaires aux Etats-Unis qu'ils maintiennent un ratio minimum de liquidités face à leurs emprunts à court terme, en se dotant d'une réserve d'actifs facilement vendables pour pouvoir fonctionner pendant 30 jours même en cas de crise et d'assèchement du marché interbancaire.
La Fed a adopté mercredi ce texte en chantier depuis 2011, lors de la tenue d'un conseil d'administration public. La FDIC (organisme de garantie des dépôts bancaires) et trois autres agences gouvernementales en charge de la régulation du secteur devaient également l'adopter dans la journée.
Cette règlementation est un des instruments clef prévus par les normes internationales de renforcement du système bancaire de Bâle III. Elle entrera en vigueur au 1er janvier 2015. "Cette exigence règlementaire va aider à renforcer la position de liquidité des grandes institutions financières", a déclaré Janet Yellen, présidente de la Banque centrale américaine, à l'ouverture de la réunion. "Comme l'a montré la crise financière, la plupart de nos institutions financières d'importance systémique ont usé de façon excessive de financements de gros à court terme et ne détenaient pas assez d'actifs liquides de haute qualité pour faire face de façon indépendante à des marchés perturbés", a-t-elle rappelé. Elles devront désormais conserver en permanence un volume adéquat d'actifs liquides de haute qualité pour contrebalancer les sorties nettes de liquidité auxquelles elles s'exposeraient en cas de crise de courte durée.

-GENEVE-L'économie palestinienne est complètement asphyxiée et en voie de sous-développement, a affirmé mercredi à Genève la CNUCED. La récente opération militaire israélienne à Gaza n'a fait qu'aggraver une situation désastreuse. "La bande de Gaza se trouvait déjà dans une très mauvaise situation avant les attaques israéliennes de juillet et août", a déclaré à la presse Mahmoud Elkhafif, coordinateur du programme d'assistance au peuple palestinien de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). L'opération militaire israélienne a infligé d'énormes dégâts aux infrastructures: plus de 40'000 logements, 141 écoles, 29 hôpitaux, des dizaines d'usines et de vastes étendues cultivées ainsi que l'unique centrale électrique de Gaza ont été détruits ou endommagés. Le coût de la reconstruction varie entre quatre et huit milliards de dollars. Les dégâts causés s'ajoutent aux ravages subis pendant sept ans de blocus. L'économie palestinienne est complètement asphyxiée, selon le rapport de l'agence de l'ONU. Il dénonce un processus de "dé-développement", "processus par lequel les forces et les politiques d'occupation non seulement entravent le développement, mais en détruisent aussi les acquis". Avant l'offensive du mois de juillet, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en Cisjordanie et à Gaza était tombé à 1,5% en 2013, contre 11% en 2011, un taux inférieur à l'accroissement de la population palestinienne et le plus bas depuis 2006. Le taux de chômage à Gaza était de 36% et en Cisjordanie de 22%. Seulement un ménage sur quatre était classé comme vivant en situation de sécurité alimentaire. L'agriculture ne représente plus que 4,5% du PIB et le secteur manufacturier 4%, en nette contraction par rapport aux services. Le déficit commercial était l'an dernier de l'ordre de 41% du PIB. La CNUCED relève qu'en 2013 seulement 182 camions de produits agricoles ont été exportés de Gaza, contre plus de 15'000 en 2000. Près de 80% de la population palestinienne dépend d'une aide extérieure, a souligné Mahmoud Elkhafif. 


-PARIS-L'agence de notation Fitch Ratings s'attend à ce que les tarifs du secteur de la réassurance baissent en 2015, sous l'effet notamment d'une compétition exacerbée, dans une note publiée mercredi. Cette mise sous pression des prix passera aussi par un surplus de capacité, à travers des véhicules ad hoc créés par les réassureurs eux-mêmes pour attirer des investisseurs ("sidecars") ou des compagnies de réassurance crées par des fonds alternatifs. En dépit de ces turbulences, Fitch Ratings estime que la note de "la plupart des réassureurs" ne devrait pas être modifiée. "Au cours des 12 à 18 prochains mois, une majorité de réassureurs sera capable de maintenir une profitabilité adéquate et une capitalisation forte (...) et toute baisse des revenus se fera dans une fourchette correspondant aux notes actuelles", explique l'agence. Selon elle, cette tendance du marché n'est pas liée à un quelconque cycle mais témoigne d'un changement structurel car les offres de réassurance alternative ont vocation à rester à long terme. Le secteur se retrouve la semaine prochaine à l'occasion des Rendez-vous de septembre de Monaco, son principal rassemblement, où les réassureurs exposeront leurs prévisions tarifaires pour les mois à venir.

-PARIS-Les Bourses européennes ont fini en hausse mercredi, soulagées par l'annonce d'avancées vers une sortie de crise dans l'est de l'Ukraine. Les marchés redoutaient jusque là les conséquences d'une escalade des tensions entre les deux pays, en particulier si cela devait se traduire par un renforcement des sanctions économiques entre la Russie et les Occidentaux. "Les choses semblent bouger un peu plus avec les informations sur des discussions autour d'un éventuel cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine", a remarqué Patrick O'Hare de Briefing.com. Les places européennes ont progressé, malgré des statistiques inquiétantes sur l'économie de la zone euro: selon le cabinet Markit, la croissance a ralenti en août tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services, et l'activité a même reculé en France et en Italie. Mais, selon Patrick O'Hare, cela renforce l'idée que la Banque centrale européenne, qui se réunit jeudi, "va adopter de nouvelles mesures de soutien" à l'économie. L'Eurostoxx 50 a gagné 1,21%
La Bourse de Paris a pris 0,99% en clôture, l'indice CAC 40 progressant de 43,54 points à 4421,87 points, au plus haut depuis début juillet, dans un volume d'échanges nourri de 3,5 milliards d'euros.
Parmi les valeurs, Hermès a chuté (-3,43% à 253,75 euros) après l'annonce d'une conciliation avec LVMH (+2,89% à 136,90 euros), qui a fortement progressé. Les groupes exposés à l'Ukraine et à la Russie ont été à la fête à l'image de Société Générale (+2,58% à 39,37 euros) et Tarkett (+6,33% à 24,44 euros), tout comme les valeurs automobiles Renault (+2,09% à 60,03 euros) et PSA Peugeot Citroën (+2,75% à 10,83 euros). Parmi les valeurs bancaires, BNP Paribas a pris 2,15% à 52,78 euros et Crédit Agricole 1,64% à 11,48 euros. Rémy Cointreau a pris 1,68% à 61,80 euros sur un relèvement de recommandation. Danone a gagné 0,89% à 54,21 euros après une réorganisation de sa direction.
A Francfort, l'indice vedette Dax a gagné 1,26% en clôture à 9626,49 points et le MDax des valeurs moyennes 0,59% à 16'241,3 points.
Sur le Dax, l'équipementier sportif Adidas, très présent en Russie, en a pleinement profité (+2,75% à 58,72 euros), signant la meilleure performance.
Sur ses talons, Lufthansa a pris 2,38% à 13,54 euros. Le géant du transport aérien va s'allier avec le japonais ANA pour créer une coentreprise dans le fret et être ainsi plus compétitif face à la concurrence américaine.
L'éditeur de logiciels professionnels SAP, seule valeur dans le rouge, a abandonné 0,87% à 59,28 euros. Selon l'agence de presse Bloomberg, le groupe a été approché par un concurrent américain, Concur Technologies, qui cherche un repreneur. Infineon a échappé au repli et grignoté 0,11% à 8,98 euros. La Commission européenne a infligé mercredi une amende de 138 millions d'euros à trois producteurs de cartes à puces pour leur participation à un cartel entre 2003 et 2005.
La Bourse de Londres a fini en hausse de 0,65%, l'indice FTSE-100 des principales valeurs s'établissant à 6873,58 points, son plus haut niveau depuis janvier 2000. Les valeurs bancaires ont été parmi les principaux gagnantes: HSBC s'est apprécié de 1,67% à 657,9 pence, Barclays de 2,59% à 228,1 pence et Standard Chartered de 1,31% à 1233,5 pence.
Le transport aérien a également profité de l'apaisement des tensions: IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a pris 1,45% à 370 pence et EasyJet 1,41% à 1364 pence. Les compagnies minières sont restées en petite forme: BHP Billiton a cédé 1,51% à 1891 pence et Fresnillo 2,15% à 932 pence.
La Bourse de Bruxelles a avancé de 0,28% à 3186,76 points.
La plus forte hausse a été enregistrée par Elia, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (+2,17% à 38,22 euros), suivi par l'assureur Delta Lloyd (+1,42% à 18,20 euros). A l'autre bout de l'indice, le groupe pharmaceutique UCB a reculé de 0,92% à 71,95 euros. L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a pris 0,53% à 417,21 points. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées par l'assureur Aegon, qui a gagné 2,93% à 6,29 euros, et par le fabricant d'engrais OCI, qui a progressé de 2,52% à 25,60 euros.
A la Bourse de Milan, le FTSE Mib a gagné 1,89% à 20'832 points.
La meilleure performance a été réalisée par Mediobanca (+4,14% à 6,795 euros), suivie par le chausseur de luxe Tod's (+3,75% à 88,6 euros) et Enel (+3,50% à 4,142 euros). Deux titres ont fini dans le rouge: Telecom Italia(-0,12% à 0,8615 euro) et World Duty Free (-0,06% à 8,675 euros).

La Bourse suisse a continué de grimper, l'indice SMI terminant en hausse de 0,53% à 8803,57 points. Julius Baer a signé la meilleure performance (+1,82% à 42,42 francs). Le groupe d'ingénierie ABB a lui gagné 1,71% à 21,39 francs et le cimentier Holcim 1,53% à 73,15 francs.
Transocean a en revanche poursuivi son repli, cédant 0,23% à 35,12 francs suisses
A Lisbonne, la Bourse a progressé de 1,04% à 5948,25 points, soutenue par le poids-lourd de la distribution Jeronimo Martins et des banques.
Jeronimo Martins a bondi de 4,06% à 10,40 euros, compensant deux séances de baisse. Du côté des banques, BCP s'est adjugé 1,93% à 0,11 euro et BPI 1,78% à 1,49 euro. L'opérateur Portugal Telecom a gagné 1,23% à 1,65 euro.
La Bourse de Madrid a grimpé de 1,23%, à 10'886,8 points. Les valeurs bancaires ont terminé dans le vert: Santander, a gagné 1,35%, à 7,683 euros, BBVA 1,9%, à 9,435 euros et CaixaBank 1,47%, à 4,699 euros.

-LONDRES-Les cours du pétrole confirmaient leur rebond mercredi en fin d'échanges européens, grâce à des achats à bon compte au lendemain d'une très forte chute, dans un marché continuant de surveiller la situation en Ukraine. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,68 dollar par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,64 dollar, à 94,52 dollars. "L'humeur est complètement renversée par rapport à (mardi) et l'on observe de nombreux d'investisseurs à l'affût de bonnes affaires", indiquait Matt Smith, chez Schneider Electric. Les cours du brut ont dégringolé mardi, perdant plus de trois dollars à New York et plus de deux à Londres, à cause de plusieurs facteurs dont l'abondance de l'or noir, la tiédeur de la demande et la robustesse du dollar. Le Brent a même frôlé en cours de séance la barre symbolique des 100 dollars le baril (à 100,17 dollars), qui n'a pas été franchie depuis fin juin 2013. Le rebond des cours du pétrole était également attribuable aux "espoirs qu'un cessez-le-feu stable (en Ukraine) mette fin aux inquiétudes sur le déclin de la demande (pétrolière dans les) économies européennes, qui devraient continuer à souffrir tant que les sanctions (contre la Russie) restent en place", jugeait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Kiev a dans un premier temps annoncé mercredi un accord avec Moscou sur un cessez-le-feu dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Mais le Kremlin a de son côté affirmé que la Russie ne pouvait pas décider d'une telle mesure, "n'étant pas partie prenante au conflit". Le président russe Vladimir Poutine a toutefois présenté dans la foulée un plan de règlement de la crise en Ukraine en sept points, parmi lesquels la fin des offensives de l'armée ukrainienne et des rebelles prorusses ainsi qu'un échange de prisonniers. "La question clef est vraiment de savoir si un cessez-le-feu tiendra et étant donné l'histoire récente, il vaudrait mieux être quelque peu sceptique", estimait M. Hewson. Jeudi, les investisseurs se concentreront sur le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains, dont la publication par le département américain à l'Énergie (DoE) est attendue vers 14H30 GMT.


-LONDRES-Les cours du pétrole confirmaient leur rebond mercredi en fin d'échanges européens, grâce à des achats à bon compte au lendemain d'une très forte chute, dans un marché continuant de surveiller la situation en Ukraine.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 102,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,68 dollar par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,64 dollar, à 94,52 dollars. "L'humeur est complètement renversée par rapport à (mardi) et l'on observe de nombreux d'investisseurs à l'affût de bonnes affaires", indiquait Matt Smith, chez Schneider Electric. Les cours du brut ont dégringolé mardi, perdant plus de trois dollars à New York et plus de deux à Londres, à cause de plusieurs facteurs dont l'abondance de l'or noir, la tiédeur de la demande et la robustesse du dollar. Le Brent a même frôlé en cours de séance la barre symbolique des 100 dollars le baril (à 100,17 dollars), qui n'a pas été franchie depuis fin juin 2013. Le rebond des cours du pétrole était également attribuable aux "espoirs qu'un cessez-le-feu stable (en Ukraine) mette fin aux inquiétudes sur le déclin de la demande (pétrolière dans les) économies européennes, qui devraient continuer à souffrir tant que les sanctions (contre la Russie) restent en place", jugeait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Kiev a dans un premier temps annoncé mercredi un accord avec Moscou sur un cessez-le-feu dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine. Mais le Kremlin a de son côté affirmé que la Russie ne pouvait pas décider d'une telle mesure, "n'étant pas partie prenante au conflit".

-PARIS-Les taux d'emprunt de la France et de l'Allemagne se sont tendus mercredi sur le marché obligataire en zone euro tandis que ceux de l'Espagne et de l'Italie sont restés stables après des signes d'apaisement en Ukraine. Les présidents ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine ont discuté d'un cessez-le-feu dans l'est séparatiste de l'Ukraine. Kiev a fait état d'un accord à ce sujet, ce que Moscou a démenti. "Cela a entraîné un peu moins d'aversion pour le risque", les investisseurs se détournant légèrement du marché obligataire et ses valeurs sûres, souligne Nordine Naam, un stratégiste obligataire de Natixis. "Les marchés obligataires avaient déjà pas mal corrigé hier", poursuit-il.
A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne évoluait à 0,955%. La veille, il avait fini à 0,931% sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise. Le taux de la France s'est inscrit aussi en hausse à 1,335% contre 1,315% mardi. Jugés plus risqués et donc plus rémunérateurs, les titres de dette de l'Espagne et l'Italie se sont stabilisés. Le taux de l'Espagne a fini à 2,271% contre 2,273%, celui de l'Italie à 2,459% contre 2,456%. Le ralentissement de la croissance en août dans la zone euro, tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services, a eu peu d'influence sur le marché. "Même si les chiffres sont moins bons, on corrige les excès (...) en attendant les prochains rendez-vous", dont une réunion de la Banque centrale européenne jeudi, indique M. Naam. Par ailleurs, le Portugal a lancé en matinée un emprunt syndiqué à quinze ans, un test crucial de la confiance des investisseurs après la débâcle de Banco Espirito Santo qui a secoué le système financier du pays. Le taux à 10 ans du pays a finalement conclu la séance en légère baisse à 3,234% contre 3,245% la veille. Hors zone euro, le taux britannique a terminé à 2,473% contre 2,440%. Aux Etats-Unis, le taux à 10 ans progressait à 2,427% contre 2,421% mardi, tandis que celui à 30 ans restait presque stable à 3,174% contre 3,175%. Le taux à trois mois montait à 0,02% contre 0,01% mardi.


-JOHANNESBURG-Les secteurs pétrolier et gazier parient sur une forte croissance en Afrique, où de nouveaux gisements ont été découverts, contribuant à attirer les investisseurs et à changer le regard du monde économique, selon une étude de PwC publiée mercredi. Avec environ 8% des réserves prouvées de pétrole et de gaz, le continent assure déjà 10% de la production mondiale et six des dix plus grands gisements mis au jour en 2013 étaient en Afrique, souligne PricewaterhouseCoopers. Toutefois, souligne PwC, l'évolution du cadre réglementaire apparaît pour la plupart des investisseurs interrogés (sur 55, ndlr) comme une des clés pour le développement du secteur, principalement en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et en Tanzanie où l'incertitude est forte (...). Ce besoin de clarté juridique arrive en tête des obstacles pour les investisseurs du secteur, juste devant la corruption et la faiblesse des infrastructures. L'étude donne l'exemple du Mozambique, nouveau géant du gaz naturel. La production pourrait démarrer au plus en 2018 mais la date de démarrage des exportations demeure floue à cause d'un cadre légal incertain selon plusieurs acteurs. Même chose en Tanzanie, à l'aube d'un important boom gazier mais où la production n'est pas prête de démarrer avant 2020. L'avantage comparatif de ces pays sur l'Afrique de l'Ouest, l'Australie ou d'autres producteurs de gaz naturel liquéfié, comme en termes de prix ou de localisation, pourrait être perdu si l'investissement et le développement continuent au rythme actuel, souligne PwC. Malgré tout, les entreprises interrogées semblent prêtes à puiser sur leurs fonds propres et à autofinancer leur croissance au cours des douze prochains mois, signe que l'Afrique est une destination d'investissement attrayante. Le secteur pétrolier et gazier est devenu particulièrement concerné par les opérations de fusions et acquisitions en Afrique, avec en moyenne des transactions d'une valeur d'un milliard de dollars tous les 17 jours en 2013, selon l'étude, qui présente également des fiches pays par pays. La production d'hydrocarbures en Afrique, qui devrait fortement augmenter dans les prochaines décennies, est principalement destinée à l'exportation, représentant 10% de la production mondiale et seulement 4,1% de la consommation.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Obs

    En Septembre, 2014 (22:52 PM)
    c nimporte koi, vous nous parlez de l'actualité économique aux USA et en meme temps vous nous présentez un banabana avec son pagnet de yaboy mdrrrrrr!! c'est de l'amateurisme ça

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