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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 1er octobre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 1er octobre 2014

-WASHINGTON-La Banque mondiale (BM) a accordé des bonus à au moins quatre de ses hauts dirigeants au moment où l'institution est engagée dans un plan d'économies qui suscite l'inquiétude du personnel, a appris l'AFP mercredi de sources concordantes.

Très impliqué dans la restructuration de cette institution de lutte contre la pauvreté, le directeur financier de la BM, le Français Bertrand Badré, a ainsi reçu 94.000 dollars de bonus pendant l'année fiscale 2014, qui viennent s'ajouter à un salaire net annuel de quelque 380.000 dollars, a indiqué un porte-parole de l'institution. La Banque mondiale ne pouvait auparavant distribuer de bonus qu'à ses dirigeants installés à l'étranger mais elle a modifié ses règles internes en juillet 2013 pour en faire bénéficier de hauts cadres du siège de l'organisation à Washington. La Banque mondiale doit attirer et savoir retenir des dirigeants de haut calibre et nous étendons, à de rares occasions, des +primes pour compétence exceptionnelle+ à des postes très techniques ou cruciaux dans notre management, a expliqué un porte-parole de l'institution.
Selon ce porte-parole, M. Badré, ancien directeur financier de la Société Générale recruté en mars 2013, dispose d'une profonde expérience dans quelques-unes des plus grandes institutions financières en Europe et a, depuis son arrivée, contribué à doubler la force de frappe financière de la Banque mondiale.
Selon une source proche de la BM, au moins quatre dirigeants ont bénéficié de ces primes qui suscitent un certain émoi dans les organisations de la société civile. C'est une information très surprenante quand on sait que la Banque est en train de couper 400 millions de dollars dans son budget, a réagi Nicolas Mombrial, directeur de l'organisation de lutte contre la pauvreté Oxfam à Washington.
La Banque mondiale a engagé un vaste plan de réformes visant à doper ses ressources et à réduire ses dépenses de 400 millions de dollars d'ici à 2016, sur un budget total de 5 milliards de dollars. Elle n'a pas exclu de possibles suppressions de postes pour y parvenir. Les bonus aux hauts dirigeants de la Banque et l'apparent trouble au sein du personnel soulignent à nouveau les doutes de la société civile sur l'efficacité de la stratégie du président de la BM Jim Yong Kim, a estimé l'organisation non gouvernementale Bretton Woods Project, dans un courriel à l'AFP.
En juin, l'association des personnels de la Banque mondiale avait fait part de ses doutes sur la réorganisation en cours dans une lettre au président Kim. Nous ne savons pas quelles seront nos tâches dans la nouvelle structure (...) et nous ne savons pas si nous aurons un emploi, écrivait-elle dans ce courrier obtenu par l'AFP. La Banque mondiale a fait savoir à l'AFP que M. Badré ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet. Un tract anonyme appelant à une grève jeudi a par ailleurs été diffusé à l'intérieur de la Banque mardi, a appris l'AFP de sources concordantes. Avez-vous le sentiment d'avoir accès à toutes les informations sur le processus de changement', peut-on lire sur ce court fascicule appelant les personnels à éteindre leurs ordinateurs et à quitter leur bureau pendant quinze minutes jeudi matin pour protester contre le plan d'économies. La Banque mondiale s'est refusée à s'exprimer sur le sujet.


-WASHINGTON- Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde mercredi contre la croissance excessive du système bancaire parallèle, ou shadow banking, qui voit transiter des milliers de milliards de dollars et pourrait menacer la stabilité financière, notamment aux Etats-Unis.
Les acteurs de ce marché en pleine expansion (fonds d'investissements, fonds monétaires, sociétés de financement, assureurs...) agissent comme les banques en prêtant de l'argent collecté auprès d'investisseurs mais ne sont soumis à aucune régulation, affirme le FMI dans un rapport.
Les sommes transitant par ce système parallèle totalisent aujourd'hui jusqu'à 60.000 milliards de dollars dans les principales économies du globe, pas si loin des 72.105 milliards du produit intérieur brut mondial en 2013, selon le Fonds qui évoque une croissance excessive de ce secteur.
Lors d'une conférence de presse, un des responsables du département stabilité financière au FMI, Gaston Gelos, a expliqué que le montant total sur la planète était estimé à plus de 70.000 milliards de dollars. C'est donc assez important, a-t-il souligné.
Les Etats-Unis sont les plus exposés (entre 15.000 et 25.000 milliards de dollars), suivis par la zone euro (entre 13.500 et 22.500 milliards) et les pays émergents (7.000 milliards), précise ce rapport sur la stabilité financière.
Le +shadow banking+ a tendance à prospérer quand des régulations bancaires strictes sont mises en place, menant à un contournement des règles, estime M. Gelos, cité dans un communiqué, en référence au renforcement des normes bancaires sur le globe (Bâle III...).
Ce marché prospère également du fait des taux d'intérêt faibles dans les grands pays industrialisés qui poussent les investisseurs vers une course aux rendements plus élevés. Selon le FMI, le shadow banking peut certes être bénéfique pour stimuler l'activité dans les pays émergents où le secteur bancaire traditionnel est limité par ses capacités ou par des obstacles règlementaires. Mais il est également porteur de risques: si les investisseurs réclamaient leur dû simultanément, les acteurs de ce marché pourraient être incapables de les rembourser et de vendre rapidement leurs créances, note le Fonds. Cela pourrait conduire à des ventes et à des achats au rabais similaires à ceux qui ont eu lieu pendant la crise financière mondiale de 2008, écrit le Fonds, appelant les pays à surveiller ce marché afin de garder le système financier sûr. Selon le FMI, une coopération internationale est nécessaire pour éviter qu'un renforcement des règles dans un Etat ne conduise à une migration de ce marché vers des pays plus cléments. 


-BERNE- Les paiements bancaires au moyen d'un téléphone portable ou d'un smartphone ont de plus en plus la cote chez les clients des banques suisses, grâce aux facilités offertes par de nouvelles applications. Les jeunes de 20 à 35 ans et les hommes sont les plus intéressés. Les établissements bancaires interrogés par l'ats s'attendent à une poursuite de cette croissance.
Au cours des douze derniers mois, l'utilisation par les clients d'UBS des solutions de mobile banking a progressé de façon très importante, soit de 75%. Les applications les plus intensivement utilisées sont le contrôle de la réception d'un versement et les opérations de paiement. Quelque 380'000 clients ont téléchargé l'application mobile de la grande banque.
Chez Credit Suisse, le nombre de chargements de l'application mobile est passé de 50'000 en 2011 à 115'000 actuellement. Celle-ci n'est pas uniquement destinée aux paiements via un téléphone mobile, mais peut aussi servir à consulter l'état d'un compte ou faire du négoce de titres.
Chez PostFinance, les téléchargements de l'application (Android, iPhone, iPad) ont grimpé de fin mars à fin septembre 2014 de 492'000 à 540'000. Le nombre de transactions effectuées par le canal mobile augmente aussi chaque mois.
A la Banque cantonale vaudoise (BCV), la part des bulletins de versement scannés par une application mobile a crû de 0 à 11% en un an et demi, soit depuis l'introduction de cette fonction à la fin 2012.
Les applications mobiles rencontrent un intérêt, parce qu'elles "facilitent le paiement des factures, car, entre autres avantages, il n'est plus nécessaire de saisir les numéros de référence", note Marc Andrey. "De plus, les clients peuvent effectuer leurs paiements avec leur téléphone mobile, en tout lieu et à tout moment", précise le porte-parole de PostFinance.


-ABIDJAN-Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de 100 millions d’Euros, soit plus de 65 milliards de FCFA destiné à soutenir la phase III du programme d’appui au développement du secteur financier (PADESFI III) du Maroc. Ce programme permettra de créer les conditions nécessaires à une croissance économique inclusive, grâce au développement du secteur financier. 
« Il vise spécifiquement à améliorer l'accès des populations et des entreprises ? des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) notamment ? aux services financiers, à renforcer la gouvernance du secteur et à dynamiser davantage les marchés de capitaux », ajoute la note.
Le PADESFI III répond aux orientations stratégiques du programme du gouvernement marocain, qui encourage l'amélioration de l'inclusion financière, de la gouvernance et de l'environnement des affaires. 
Il s'inscrit dans le prolongement des PADESFI I et II, approuvés par la Banque respectivement en 2009 et 2011, et de trois autres projets d'appui institutionnels en cours d'exécution, qui visent à renforcer le dispositif marocain de régulation et de contrôle des marchés financiers, ainsi que celui des garanties aux entreprises (TPME notamment) et l'élaboration du Code monétaire et financier marocain.
« Cet appui reflète ainsi l'engagement fort et continu de la Banque à accompagner les autorités marocaines dans la mise en place de réformes structurelles de deuxième génération, en vue de développer le secteur financier », poursuit cette note. La mise en œuvre de cette nouvelle phase du programme contribuera à améliorer l'accès aux services financiers de base des segments et catégories les plus vulnérables de la population, à savoir les femmes et les jeunes, et des entreprises (TPME en particulier) et ce, tant en zones urbaines que rurales.

-NEW YORK- La Bourse de New York restait en nette baisse à la mi-séance mercredi, anxieuse après des indicateurs américains mitigés dans un environnement économique mondial restant incertain: le Dow Jones cédait 0,99% et le Nasdaq 1,01%. Vers 16H10 GMT, le Dow Jones reculait de 168,79 points à 16'874,11 points et le Nasdaq de 45,38 points à 4448,01 points.
L'indice élargi S&P 500 lâchait 0,69%, soit 13,70 points, à 1958,59 points.

"C'est la continuation de ce qu'on a observé ces derniers jours, voire semaines", selon Michael James de Wedbush Securities. "Les acteurs du marché sont un peu moroses. Ils s'interrogent notamment sur l'impact du conflit entre l'Ukraine et la Russie sur l'économie européenne ou sur les conséquences du renforcement du dollar sur les bénéfices des entreprises américaines", a-t-il relevé.
A ce sujet, "il ne faudrait pas s'étonner de voir de grosses entreprises émettre dans les jours à venir des avertissements sur leurs résultats, à l'instar de Ford qui a abaissé lundi ses prévisions de bénéfice annuel", a ajouté M. James.
Dans ce contexte, les statistiques américaines du jour n'apportaient pas de soutien net.
Côté positif, le rythme des créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis s'est accéléré en septembre selon l'enquête mensuelle publiée par la société de services informatiques aux entreprises ADP: quelque 213'000 embauches ont été effectuées alors que les analystes s'attendaient dans leur prévision médiane à 202'000 créations d'emplois.
Une information de bon augure à deux jours de la diffusion du rapport mensuel officiel sur l'emploi américain mais qui relance aussi les spéculations sur un éventuel resserrement anticipé des taux américains.
L'activité dans le secteur manufacturier a parallèlement reculé davantage que prévu en septembre, selon l'indice des directeurs d'achat de ce secteur publié par l'association professionnelle ISM. Et les dépenses de construction aux Etats-Unis ont accusé une baisse surprise en août, selon le département du Commerce. Pour Patrick O'Hare de Briefing.com, les courtiers sont aussi ébranlés par "les signes d'un ralentissement de l'activité à l'étranger", avec une légère décélération de l'activité du secteur manufacturier en septembre dans la zone euro selon le cabinet Markit, et une stagnation de la production manufacturière chinoise sur la même période selon l'indice PMI des directeurs d'achat.

-KIGALI-Le produit intérieur brut (PIB) du Rwanda a augmenté de 6,1% durant le 2ème trimestre de l’année 2014, une performance inférieure à celle du précédent trimestre, a déclaré mercredi le Bureau des statistiques.

Le rapport publié par l'Institut national des statistiques du Rwanda a révélé que le PIB avait augmenté de 6,1% au cours du second trimestre, comparé au taux de 7,2% enregistré durant la même période de l'année 2013.
Néanmoins, le rapport a également indiqué que le secteur des services était le principal porteur de la croissance du pays, avec 48% du PIB, alors que le secteur de l'agriculture ne représentait que 32% du PIB.  Le secteur industriel a apporté 15% du PIB et la contribution de 5% a été attribuée à l'ajustement pour les impôts et les subventions sur les produits. Au cours du second trimestre de 2014, le PIB au prix actuels du marché était estimé à 1.314 milliards de Rwf-franc rwandais (soit 1,9 million de dollars), contre 1.156 milliards de Rwf (1,7 million de dollars) pour la même période de l'année 2013, a ajouté le rapport. 
Le rapport a aussi précisé que les performances économiques du second trimestre de 2014 provenaient surtout du secteur tertiaire, qui a connu une hausse globale de 9%, notamment dans le domaine du transport et du commerce où la croissance a été de 15%.
Selon le même rapport, l'agriculture, l'élevage, la sylviculture et les activités qui s'y rattachent occupent 33% du PIB rwandais, ensuite viennent le transport et les communications (15%), la production industrielle (5%) et les mines (2%). 


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mercredi 1er octobre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 270,55 à 271,92 points, soit une progression de 0,51%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,61% à 256,88 points contre 255,32 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 284,28 millions de FCFA contre 433,03 millions de FCFA le

mardi dernier. Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 243,29 milliards de FCFA et 3,81 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 208,52 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 156 675 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est FILTISAC CI avec 89,01 millions de FCFA de transactions.


-ATLANTA-L'apparition aux Etats-Unis du premier cas d'un malade ayant contracté le virus Ebola en Afrique, révélée mardi par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), pesait sur les actions des compagnies aériennes. "Les investisseurs anticipent qu'Ebola va affecter leur organisation", ont noté les analystes de Wells Fargo.
American Airlines perdait 2,48% à 34,60 USD, Delta Airlines 2,79% à 35,14 USD et United Continental 2,23% à 45,74 USD. Les actions de sociétés de biotechnologies travaillant à un vaccin ou un traitement de la maladie étaient en revanche en hausse, à l'instar de Tekmira Pharmaceuticals (+18,83% à 25,12 USD) ou Sarepta Therapeutics (+5,42% à 22,24 USD).

-PARIS- Les taux d'emprunt se sont globalement détendus mercredi sur le marché obligataire en zone euro, les investisseurs misant sur une action supplémentaire de la Banque centrale européenne pour soutenir l'économie en zone euro. L'institution monétaire de Francfort rendra demain sa décision sur les taux à l'issue d'une réunion de politique monétaire, qui sera suivie comme toujours d'une conférence de presse de son président Mario Draghi.
"Les statistiques économiques ne sont toujours pas très bonnes", souligne Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas.
Cela renforce l'idée, surtout après le ralentissement de l'inflation en zone euro en septembre, "que la BCE va devoir sortir de bons arguments pour montrer qu'elle fera tout pour éviter que le risque déflationniste se matérialise", poursuit le stratégiste. Selon lui, "si la BCE déçoit, on risque d'avoir une intensification de la vague d'achat sur les pays jugés les plus solides et potentiellement des pays (du sud de l'Europe) un peu plus sous pression".
M. Draghi devrait livrer des détails concernant le programme de rachats d'actifs annoncé début septembre, mais dont le montant n'a pas encore été révélé.
"Le marché est plutôt dans l'idée que cela ne suffit pas", souligne M. Jacq.
Dans ce contexte, les rendements offerts par les titres de dette européens, qui évoluent en sens inverse de la demande, ont nettement reculé mercredi, "revenant pas loin des plus bas de la fin du mois d'août", indique le stratégiste.
Le rendement de l'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a terminé à 0,901% à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Mardi, il s'était établi à 0,947%. Le taux français à 10 ans a suivi le mouvement pour finir à 1,242% contre 1,285% mardi. Le taux à 10 ans de l'Espagne a quant à lui terminé à 2,069% contre 2,140% mardi, celui de l'Italie s'établissant à 2,284% contre 2,333% mardi. Hors zone euro, le taux britannique est descendu à 2,359% contre 2,425% mardi. Aux États-Unis, le taux à 10 ans reculait également à 2,412% contre 2,489%, tout comme celui à 30 ans, à 3,130% contre 3,197%. Le taux à trois mois progressait à +0,02%.

-NEW YORK- Les prix du pétrole ont fini en légère baisse mercredi à New York, ne parvenant pas à rebondir après une très forte chute des cours la veille, malgré un recul surprise des stocks de brut américains.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 51 cents, à 90,73 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 94,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi, à un nouveau plus bas depuis le 29 juin 2012.
Pour la deuxième séance de suite, le marché du brut a tenté de gagner du terrain avant de changer de direction et de s'effondrer en fin de journée, a observé Gene McGillian, de Tradition Energy. Les prix du brut ne semblent toujours pas avoir trouvé leur plancher, a-t-il estimé malgré une très nette chute des prix du WTI, mais aussi du Brent de Londres, depuis la mi-juin.
Le pétrole coté à New York avait déjà enregistré mardi sa pire séance depuis 22 mois, tandis que le Brent avait plongé à un minimum depuis fin juin 2012.
A Londres comme à New York les prix avaient succombé au renforcement constant du billet vert, à des ajustements de portefeuilles en fin de trimestre et à des craintes liées à l'abondance de l'offre. Et la pression exercée par la vigueur du dollar, combinée aux inquiétudes liées aux économies européenne et asiatique -- surtout chinoise -- sont revenues sur le devant de la scène en deuxième partie de séance, a observé Gene McGillian.
Un billet vert élevé rend plus onéreux les achats de brut libellés dans cette monnaie pour les acheteurs munis d'autres devises, et tend à décourager les investisseurs et peser sur les prix de l'or noir. De nouvelles statistiques préoccupantes en zone euro ont particulièrement affecté le Brent.
Selon le cabinet Markit qui a publié mercredi une seconde estimation de son indice PMI, le secteur manufacturier a connu une quasi-stagnation en septembre dans la région, le PMI manufacturier s'établissant à 50,3 points contre 50,7 points en août. L'indice a aussi montré un repli de l'activité en Allemagne, la première économie de la zone euro, ce mois-là.
Dans la matinée, les prix du WTI avaient cependant nettement rebondi, effleurant le seuil des 93 dollars à New York, dans le sillage de chiffres sur les stocks de brut jugés encourageants pour la demande.

-ACCRA-Le ministre ghanéen des Finances Seth Terkper a exhorté ses compatriotes à croire en l’économie du pays étant donné que les perspectives à moyen terme semblent bonnes malgré les défis, rapporte la presse locale.

Selon le quotidien, Daily Graphic, Terkper a indiqué que le gouvernement est conscient des défis occasionnés par le Fonds monétaire international (FMI) suite à son récent engagement de soutenir l'économie ghanéenne.
Les problèmes fiscaux du Ghana pourraient sévèrement ralentir la croissance économique, a prévenu vendredi le FMI soulignant qu'un déficit budgétaire béant, une forte inflation et une monnaie en chute sont en train de porter atteinte à l'une des économies les plus performantes de l'Afrique ces dernières années.
Terkper a annoncé que l'injection de $1million euros obligations et les $1,7 million de soutien au secteur du cacao, en plus des politiques de la Banque au Ghana, ont contribué à la stabilisation du cedi ghanéen par rapport aux principales devises. Il a ajouté que l'augmentation du prix du cacao et la stabilisation du prix de l'or ont également contribué à l'amélioration de la valeur du cedi. Cependant, le FMI prévoit que la croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2014 tomberait à 4,5 % en comparaison des 7,1 % enregistrée en 2013, loin des estimations du gouvernement pour le même niveau de développement économique cette année.


-ABIDJAN-Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi à 850 FCFA le prix du kilogramme du cacao pour la campagne 2014-2015, lancée le même jour.

Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, cette décision a été prise par le Conseil des ministres tenu sous la présidence du Chef de l'Etat Alassane Ouattara. Ce prix est en hausse de 100 FCFA par rapport à celui de la campagne 2013-2014 qui était de 750 FCFA, a-t-il fait observer.
Dressant le bilan de la campagne 2013-2013, M. Koné a relevé que la production a atteint un record de 1,740 million de tonnes, soit une progression de 20% par rapport à l'année dernière. Il a en outre, annoncé que 1305 milliards de FCFA ont été payés aux producteurs au cours de cette campagne 2013-2014 contre 1041 milliards de FCFA pour la précédente campagne.
« Depuis le début des réformes » dans cette filière, « les revenus des producteurs ont augmenté de 30% », s'est félicité Bruno Nabagné Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication. 
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 40% de l'offre mondiale. Le cacao représente 40% des recettes d'exportation nationales et 20% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. En Côte d'Ivoire, plus de sept millions de personnes vivent directement ou indirectement du cacao.


-BRASILIA-Les Etats-Unis et le Brésil ont annoncé mercredi qu'ils mettaient fin à leur conflit sur le coton, vieux de dix ans et qui faisait peser sur Washington la menace de sanctions commerciales brésiliennes. Le Brésil avait saisi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2005 et à nouveau en 2008 pour dénoncer le fait que certains programmes américains de subventions à l'industrie cotonnière violaient les principes de cette organisation. En août 2009, l'OMC avait donné raison au Brésil et l'avait autorisé à prendre des sanctions commerciales contre les Etats-Unis.
"Je suis satisfait que les Etats-Unis et le Brésil aient trouvé une solution permanente au conflit sur le coton", a déclaré mercredi le représentant spécial au commerce extérieur américain (USTR), Michael Froman.
"L'accord conclu aujourd'hui clôt un dossier qui aurait menacé des centaines de millions de dollars d'exportations américaines", a-t-il ajouté.
Selon les termes de cet accord, le Brésil va abandonner sa plainte et le droit à des représailles commerciales contre les Etats-Unis.
Il s'est aussi engagé à ne plus déposer plainte à ce sujet contre les Etats-Unis devant l'OMC tant que les programmes de subventions américaines aux planteurs resteront ceux qui ont fait l'objet de l'accord.
Washington et Brasilia avaient déjà conclu en juin 2010 un accord préliminaire pour éviter l'application de représailles brésiliennes qui auraient pu se chiffrer à 800 millions de dollars. Cet accord prévoyait des consultations régulières et le versement par les Etats-Unis d'aides destinées à développer la culture du coton au Brésil. La dernière loi agricole américaine votée en 2014 prévoit également une réduction des subventions aux producteurs de coton américains.
L'accord stipule également que les Etats-Unis vont effectuer un paiement supplémentaire de 300 millions de dollars à l'institut du coton brésilien (IBA).

-LONDRES-Le platine, métal précieux utilisé dans l'industrie automobile et la joaillerie, a chuté à son plus bas niveau depuis cinq ans mercredi, plombé notamment par le renforcement du dollar et le désintérêt des investisseurs spéculateurs. Vers 09H15 GMT, le platine au comptant est tombé à 1262,95 dollars l'once, son plus bas niveau depuis le 2 octobre 2009.
"Un mouvement général de vente des matières premières, un dollar fort (...) ainsi que des signes que l'économie européenne glisse dans la récession ont affecté le platine", explique Matthew Turner, analyste pour les métaux précieux chez Macquarie. Le platine souffre de la hausse de la monnaie américaine ces dernières semaines, tout comme les autres métaux précieux qui ont eux-aussi dégringolé ces derniers jours (plus bas en dix mois pour l'or et en quatre ans et demi pour l'argent).
Le renforcement du billet vert, qui évolue à ses plus hauts niveaux en deux ans face à l'euro et en six ans face au yen, pèse sur les matières premières libellées en dollars, en les rendant plus coûteuses pour les investisseurs munis d'autres monnaies. "L'intense pression à la baisse est venue des spéculateurs se dépêchant de sortir du marché à terme", signale Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com. En effet, "les prix (du platine) étaient montés bien au-delà des niveaux justifiés par l'équilibre des forces entre l'offre et la demande, avec d'importants stocks en surface malgré la grève en Afrique du Sud plus tôt cette année", précise-t-il.
Les mines de platinoïdes en Afrique du Sud - deuxième producteur mondial de palladium après la Russie - ont été arrêtées pendant cinq mois au premier semestre de cette année, à cause d'une grève. Les craintes sur l'offre avaient alors poussé les prix jusqu'à un plus haut en dix mois mi-juillet (à 1521,38 dollars l'once).
Le platine, qui est principalement utilisé dans les voitures diesel (dont le premier marché se trouve en Europe), souffre également de l'état de l'économie de la zone euro, qui menace de tomber dans la déflation et où l'activité est atone.


-RABAT-Les établissements bancaires du Golfe se ruent en masse sur le marché financier marocain afin de décrocher l’agrément pour y installer leurs filiales, motivés en cela par l’adoption de la loi autorisant les banques islamiques dans le Royaume. Ainsi, « Al Baraka Bank du Bahreïn », la Banque d'investissement koweitienne, la Banque islamique internationale de Qatar, la Banque saoudienne Faisal Islamic Bank ou encore Kuwait Investment House Holding, entre autres, ont déposé une demande auprès de Bank Al-Maghrib (banque centrale marocaine) en vue de leur permettre de développer le marché de la finance islamique au Maroc. 

Des banques marocaines avaient déjà annoncé qu'elles s'apprêtent à lancer des filiales dédiées à la finance islamique, notamment Attijariwafa, la Banque Centrale Populaire (BCP) et la Banque Marocaine de Commerce Extérieur (BMCE). Au-delà de la faisabilité, se pose la question de l'intérêt que les banques islamiques peuvent représenter pour les Marocains.

Selon les experts, les banques islamiques offrent de nombreux avantages dans la mesure où elles sont considérées comme un refuge relativement sûr contre les turbulences des marchés financiers mondiaux, et elles incarnent un certain esprit d'équité et de justice par rapport à l'univers souvent impitoyable de la finance occidentale. De plus, la finance islamique présente plusieurs caractéristiques intéressantes, notamment en matière de gestion des risques, de transparence ou de régulation. 
Certes, la finance islamique est plus prudente, à plusieurs égards. D'abord, la valorisation et la cotation de ces produits doivent être adossées à des actifs physiques réels (biens immobiliers ou matières premières). Elles ne peuvent s'appuyer sur d'autres produits financiers. Tout bénéfice qui proviendrait d'autres produits financiers - en particulier l'intérêt - serait considéré comme de l'usure (riba), contraire aux principes du Coran. 
Pour éviter le recours à l'intérêt, la finance islamique a mis au point des instruments d'investissement comme la moucharaka et la moudaraba. Par ailleurs, certaines pratiques à haut risque sont proscrites, à commencer par la vente à découvert, une pratique accusée d'avoir accéléré la crise financière, certains spéculateurs ayant parié sur la baisse des marchés mondiaux de capitaux.
S'agissant du ratio d'endettement, les banques islamiques sont également très prudentes dans leurs investissements.
Aussi, ce système apporterait des solutions aux problèmes que la finance traditionnelle n'a pas pu résoudre comme il se doit. Il s'agit bel bien du financement de la PME/PMI et de la micro finance avec une augmentation du taux de bancarisation et une amélioration de la compétitivité. A ce titre, les banques islamiques constituent un véritable projet sociétal et économique pour booster la croissance et la création de richesses. 
Les banques participatives pourront, par ailleurs, recevoir des dépôts d'investissement mais leur rémunération devra être convenue à l'avance avec la clientèle. 
En guise d'assurance, le texte de loi prévoit la création d'un fond de garantie des dépôts pour indemniser les déposants et venir en aide aux banques participatives en difficulté. Les opérations sur or et métaux, le change manuel ou encore les produits d'assurance de personnes sont également autorisées mais, là encore, la règle est de respecter scrupuleusement la charia. 
Pour vérifier que les banques s'y conforment, le projet de loi prévoit la création d'un Comité charia dont le rôle est d'auditer l'activité de ces banques dites vertes et d'indiquer si les produits proposés par les établissements respectent bien la loi islamique. 
Le Comité devra aussi répondre aux consultations des banques et donner un avis préalable sur le contenu des campagnes de communication des établissements de crédit exerçant l'activité de banques participatives.


-DOUALA-Une enveloppe de 600 milliards FCFA sera nécessaire pour la mise en œuvre du plan de relance des filières au Cameroun. Une partie de l'enveloppe proviendra des filières de production elles-mêmes, et le reste sera financé par l'Etat et ses partenaires au développement. Ledit plan de relance, étalé jusqu'en 2020, comporte dans ses grandes composantes le traitement généralisé des vergers existants, la création de nouvelles exploitations avec un objectif d'une dizaine de millions de plans annuels grâce notamment à la technique de «bio fabrique», mais également la densification de la recherche. Sur les 10 prochaines années, le Cameroun table ainsi sur une production annuelle de 600.000 tonnes de cacao et 160.000 tonnes de café, contre respectivement 206.000 et 23.000 tonnes actuellement.



-ABIDJAN-Le prix à la pompe de l’essence ‘’super sans plomb’’ a augmenté de 15 FCFA, passant de 735 FCFA à 750 FCFA le litre, alors que celui du gas-oil reste inchangé à 615 FCFA. Une hausse qui intervient après une baisse, début septembre, de 20 F du prix du litre de l'essence, passant de 755 à 735 FCFA. Cette fluctuation proviendrait, souligne-t-on, de l'application du système d'ajustement automatique des prix adopté par le gouvernement ivoirien en novembre 2012. Par ce même système, le prix du litre de l'essence "super sans plomb" était passé, en juillet dernier, de 740 FCFA à 755 FCFA, soit une hausse de 15 FCFA. En 2013, le prix de l'essence super avait enregistré une baisse de de 26FCFA passant de 766 FCFA à 740FCFA.


-NEW YORK- La justice américaine a autorisé une action en nom collectif (class action) contre la banque JPMorgan Chase, accusée par un groupe d'investisseurs de les avoir trompés sur la qualité de produits financiers adossés à des crédits immobiliers "subprime". Un groupe d'investisseurs emmené par les fonds de pension d'ouvriers du nord et du sud de la Californie avait saisi un juge fédéral pour pouvoir obtenir le droit de mener une action collective contre l'établissement, qui lui-même s'y opposait. Après une rude bataille, le juge fédéral Paul Oetken de Manhattan (New York) a donné raison aux plaignants qui vont désormais essayer d'obtenir de la justice qu'elle détermine si la responsabilité de JPMorgan peut être engagée.
Le juge Oetken n'a pas en revanche autorisé les plaignants à intenter une action pour dommages et intérêts estimant qu'il était difficile pour l'instant de déterminer ceux-ci.
Ces fonds, Laborer Pension Trust Fund for Northern California et Construction Laborers Pension Trust for Southern California, reprochent à la banque de leur avoir vendu en 2007 pour 10 milliards de dollars de placements adossés à des crédits immobiliers fragiles qui ont ensuite généré pour eux des milliards de dollars de pertes. Ces prêts toxiques étaient notamment rattachés aux produits financiers complexes RMBS (Residential Mortgage-Backed Securities).
Contactée par l'AFP, JPMorgan n'a pas souhaité faire de commentaire.
D'après une source proche du dossier, la banque aurait refusé de négocier un accord à l'amiable avec les plaignants.
Cette action intervient dix mois après un accord record de 13 milliards de dollars conclu entre JPMorgan et le département de la Justice pour ses errements pendant la crise financière.

-DAKAR-La décision prise par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de rendre gratuits un certain nombre de services bancaires offerts à leur clientèle par les banques et établissements financiers de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) prend effet à compter de ce mercredi premier octobre 2014.

C'est au mois de juillet dernier que la BCEAO avait rendu public cette mesure après concertations avec la profession bancaire, représentée par la Fédération des associations professionnelles des banques et établissements financiers (FAPBEF) de l'UEMOA. 
Le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, justifiait la mesure par le souci de renforcer l'inclusion financière des populations, l'accélération de la bancarisation et le financement bancaire des Etats membres de l'UEMOA.
L'objectif visé est de parvenir à une réduction et à une rationalisation graduelle des conditions de banque appliquées à la clientèle, dans le strict respect du principe de libéralisation desdites conditions en vigueur dans l'UEMOA.
Dans le cadre de la première phase de ce processus, les clients pourront ainsi, à compter de ce mercredi, accéder gratuitement à des services comme l'ouverture de compte, la délivrance de livret d'épargne, la tenue de compte sur livret d'épargne, la transmission de relevé de compte (une fois par mois), le relevé récapitulatif des frais annuels, le dépôt d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet (hors acquittement de frais de timbre fiscal). Il en est de même du retrait d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet, à l'exception des opérations par chèques de guichet, de la domiciliation de salaire, du changement d'éléments constitutifs du dossier du client, notamment d'identification, de la mise en place d'une autorisation de prélèvement (ordre de prélèvement à partir du compte) ou de virement permanent (création du dossier) et de la clôture de compte.
La liste des services bancaires gratuit touche aussi les moyens et opérations de paiement comme le retrait auprès d'un guichet automatique (GAB/DAB) de la banque du client, le paiement par carte bancaire au sein de l'UEMOA, la consultation de solde et l'édition du relevé de solde au GAB/DAB dans la banque du client, le virement de compte à compte dans la même banque, l'encaissement de chèques tirés sur une banque de l'Union et l'encaissement de virements nationaux, communautaires et internationaux. Le service Banque à distance est concerné aussi par la gratuité. Il s'agit de l'avis de débit et de crédit par voie électronique, la consultation et l'édition du solde et de l'historique du compte à travers le GAB/DAB de la banque du client. La seconde phase du processus concernera les services à facturer modérément et qui feront l'objet d'une communication en temps opportun par la BCEAO.


-PARIS- La France a emprunté au total 7,549 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux toujours négatifs mais en légère hausse, a annoncé l'Agence France Trésor (AFT). Lors de cette émission, l'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés financiers, a enregistré 91 millions d'euros d'offres non compétitives (ONC) à échéance 3 mois (13 semaines), 131 millions à échéance 6 mois (20 semaines) et 139 millions à échéance un an (50 semaines).
Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC). La France entendait emprunter entre 6 et 7,2 milliards d'euros.
Dans le détail, le pays a levé 4,085 milliards d'euros à échéance 3 mois (13 semaines) à un taux de -0,028%, contre -0,036% lors de la dernière opération similaire le 22 septembre.
Le Trésor a aussi emprunté 1,727 milliard d'euros à échéance 6 mois (20 semaines) à un taux de -0,032%, contre -0,035% et 1,737 milliard d'euros à échéance un an (50 semaines) à -0,032% contre -0,034%.
La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.




1 Commentaires

  1. Auteur

    Mor Lô

    En Octobre, 2014 (21:42 PM)
    J'attends tous les jours, avec impatience, de lire votre résumé. Merci
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