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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 3 octobre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 3 octobre 2014

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan), a clôturé sa séance du vendredi 3 octobre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 270,01 à 270,45 points, soit une progression de 0,16%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,15% à 255,51 points contre 255,12 précédemment. 


1. La valeur des transactions s’est établie à 461,23 millions de FCFA contre 1,09 milliard de FCFA, jeudi.

Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 210,08 milliards de FCFA et 4 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 205,51 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 403 391 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SGB CI avec 200,87 millions de FCFA de transactions.

 

-NEW YORK- Les cours du contrat de référence de coton se sont stabilisés cette semaine à New York, malgré des perspectives peu encourageantes pour la demande mondiale et notamment chinoise, en raison notamment de l'étroitesse des stocks aux Etats-Unis. "Le marché est toujours en train de tenter d'évaluer l'impact de l'annonce par la Chine selon laquelle elle n'absorberait plus les surplus de la production mondiale", ont relevé les experts de la maison de courtage britannique Plexus Cotton.
La Chine, le plus gros importateur de coton au monde, avait indiqué la semaine dernière qu'elle se restreindrait à des quotas d'importation minimum en 2015, jusqu'à 894'000 tonnes de coton. Il s'agit du seuil plancher exigé par l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) qu'elle a rejointe en 2001, ont souligné les experts de Commerzbank.
"Cette décision risque d'avoir une influence baissière durable sur les prix dont il sera difficile d'échapper aux cours des années à venir", ont estimé les experts de Plexus Cotton.
En effet, "au cours des cinq dernières années, la production mondiale de coton a dépassé la demande des filatures de coton de 58,9 millions de balles, et ce n'est que grâce à la volonté de la Chine d'absorber ces surplus que les prix sont restés à des niveaux élevés sur le marché mondial", ont-ils précisé.
Or, "tout cela a désormais changé, la Chine transférant cette responsabilité vers le reste des acheteurs internationaux", ont-ils relevé.
Le contrat de décembre, de référence à New York, restait cependant soutenu par des craintes liées à l'étroitesse extrême des stocks de fibre blanche cette saison.
"Il faudra du temps avant que la récolte de la campagne en cours arrive à renflouer les réserves", en raison notamment des retards pris par les moissons de fibre blanche aux Etats-Unis par rapport aux années précédentes, ont noté les experts britanniques.
La livre de coton pour livraison en décembre, la plus échangée actuellement sur l'IntercontinentalExchange (ICE), s'échangeait à 62,09 cents contre 61,89 cents en fin de semaine dernière.
L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, s'échangeait à 69,70 dollars les 100 livres contre 70,15 dollars.

-CHICAGO- Les cours du soja et du blé finissaient la semaine sur un léger rebond à Chicago, les prix du maïs se stabilisant, dans un marché tentant de relever la tête, malgré la promesse de récoltes record de soja et de maïs cette année. Certes de nouveaux plus bas en séance ont été atteints mercredi pour le maïs et le soja, respectivement depuis septembre 2009 et février 2010.
"Mais l'on sent une lassitude du côté des vendeurs et le marché tente de se reprendre", a relevé Dax Wedemeyer, de US Commodities, selon qui "on pourrait avoir atteint au cours des derniers jours des planchers de court-terme sur les prix du maïs, du soja et du blé".
Outre un rebond technique, plusieurs facteurs ont contribué à soutenir les cours cette semaine, dont de fortes pluies tombées sur les grandes régions productrices du Midwest américain, qui ont provoqué des retards dans le rythme des moissons.
"De 5 à 10 centimètres de précipitations se sont abattues sur certaines zones ces derniers jours", a relevé Paul Georgy, de la maison de courtage Allendale. En outre, "de fraîches températures prévues ce week-end sur le nord du Midwest pourraient potentiellement provoquer des gelées dans les Etats du Minnesota, du Wisconsin et du Nord de l'Iowa, endommageant une partie des récoltes", a-t-il noté.
Mais les attentes de production record de soja et de maïs cette année aux Etats-Unis n'étaient en rien remises en cause pour l'instant.
"Les promesses de récoltes exceptionnelles sont toujours là et continuent de peser lourdement sur les prix", empêchant tout rebond notable, a estimé Bill Nelson, de Doane Advisory Services.


-NEW YORK- Wall Street retrouvait de l'entrain vendredi, évoluant en nette hausse à la mi-séance, revigorée par une chute du taux de chômage sous les 6% aux Etats-Unis et un bond des créations d'emplois: le Dow Jones avançait de 0,83% et le Nasdaq 1,00%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones s'appréciait de 139,61 points, à 16'940,66 points, et le Nasdaq de 44,36 points, à 4474,55 points.
L'indice élargi S&P 500 avançait de 0,86%, ou de 16,68 points, à 1962,85 points.
"Le marché monte clairement en raison de la robustesse du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis qui montre que les entreprises américaines sont plus optimistes" puisqu'elles embauchent, a relevé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Les créations d'emplois sont ressorties bien plus vigoureuses que prévu en septembre, à 248'000 emplois, contre 210'000 embauches escomptées. Cerise sur le gâteau, le taux de chômage est passé sous le seuil des 6%, à 5,9%, contre 6,1% en août, à son seuil le plus bas depuis juillet 2008, lorsque la crise financière s'est amorcée.
"Il faut toutefois remarquer que la participation au marché au travail (qui compte les personnes ayant un emploi et celles qui en recherchent un activement, ndlr) a poursuivi son repli (à 62,7% contre 62,8%), ce qui a aidé à faire glisser le taux de chômage sous 6%" et que les salaires ne montrent que peu de signes d'évolution, a relevé Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Mais la relative stagnation des salaires, qui ont ralenti leur progression sur douze mois, de 2,1% à 2%, "est accueillie comme une bonne nouvelle par le marché en raison de la Réserve fédérale" américaine (Fed), a noté Tom Cahill, de Ventura Wealth Management.
En effet, "cela laisse entendre que la Fed peut attendre encore un peu avant de commencer à envisager un relèvement de ses taux", a-t-il noté.
La politique monétaire ultra-accommodante de la banque centrale constitue l'un des premiers soutiens des marchés financiers depuis 2008, facilitant crédit et investissement.

 

-PARIS- Les bourses européennes ont rebondi vendredi, les investisseurs profitant de chiffres sur l'emploi américain meilleurs que prévu, après avoir dégringolé jeudi à la suite de propos jugés décevants du président de la BCE.
A 5,9%, contre 6,1% en août, le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé en septembre à son seuil le plus bas depuis juillet 2008, lorsque la crise financière s'est amorcée. Confiants, les investisseurs ont ignoré le léger ralentissement de la croissance de l'activité dans les services sur ce mois.
Les investisseurs avaient été frustrés jeudi quand le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, s'était abstenu d'annoncer de nouvelles mesures de soutien en faveur de l'économie de la zone euro.
Les investisseurs s'attendaient notamment à davantage de détails quant aux modalités des rachats d'actifs décidés en septembre par la BCE pour compléter les mesures exceptionnelles déjà prises dans un contexte économique encore préoccupant en zone euro.
Ceux-ci prévoyaient la mise en oeuvre de ces rachats d'actifs dans les jours suivant la conférence mais M. Draghi a simplement précisé que ceux-ci interviendraient à partir de mi-octobre et s'étaleraient sur au moins deux ans.
L'Eurostoxx 50 a progressé de 0,87%.
La Bourse de Francfort était fermée vendredi (jour férié).

La Bourse de Paris a nettement rebondi (+0,92%), l'indice CAC 40 prenant 39,07 points à 4281,74 points. Du côté des valeurs, les valeurs bancaires, qui avaient fortement chuté jeudi, ont remonté la pente: Société Générale a progressé de 2,43% à 39,55 euros, BNP Paribas de 0,81% à 50,94 euros et Crédit Agricole de 2,72% à 11,70 euros. En revanche, les valeurs cycliques, soumises aux aléas de la conjoncture économique, se sont repliées, comme Lafarge (-0,71% à 54,72 euros) et Saint Gobain (-2,11% à 33,80 euros). De son côté, Iliad a perdu 1,86% à 161,05 euros alors que l'opérateur français, maison-mère de Free, prépare une offre pour prendre une participation plus élevée qu'auparavant dans T-Mobile US, filiale de l'allemand Deutsche Telekom, selon Bloomberg.

La Bourse de Londres a terminé en hausse de 1,26%, l'indice FTSE-100 des principales valeurs ayant gagné 81,52 points, à 6527,91 points.
Parmi les valeurs, le secteur aérien s'est distingué: EasyJet a bondi de 6,42% à 1459 pence. La compagnie aérienne a relevé vendredi sa prévision de bénéfice annuel avant impôt, dopé entre autres par la grève à Air France qui a accru son nombre de passagers.
International Consolidated Airlines Group (IAG) a gagné 4,97% à 365,2 pence. Le groupe aérien anglo-espagnol a enregistré un bond de 8,5% de son trafic au mois de septembre. Tesco a pour sa part encore perdu 3,40% à 172,15 pence.

L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 1,22% à 411,19 points, la plupart des titres terminant la séance dans le vert. La hausse la plus importante a été enregistrée par le fabricant de systèmes de lithographie pour l'industrie des puces électroniques ASML, qui a gagné 3,03% à 78,10 euros, suivi par le groupe de télécoms KPN, qui a pris 2,90% à 2,49 euros.

La Bourse de Bruxelles a rebondi, après avoir digéré les annonces de la BCE la veille, et a gagné 1,21% à 3169,72 points. Les groupes KBC (bancassurance) et UCB (pharmacie) ont enregistré les plus fortes hausses, regagnant une partie du terrain perdu la veille. KBC a progressé de 2,35% à 42,26 euros, et UCB de 2,06% à 71,91 euros.
Le distributeur Colruyt s'est également classé parmi les principales hausses, gagnant 2,05% à 34,93 euros. Seuls le groupe métallurgique Umicore (-1,35% à 33,13 euros) et le groupe immobilier Befimmo (-0,14% à 58,93 euros) ont terminé en baisse.

La Bourse de Madrid s'est un peu reprise, l'indice Ibex-35 gagnant 1,44% à 10'567,6 points. Le groupe ACS, qui sera indemnisé de 1,35 milliards d'euros pour la suspension d'un projet de controversé de stockage de gaz sous la mer, a gagné 1,61% à 30,07 euros. Quasiment toutes les valeurs étaient en hausse dont les titres bancaires: la première banque de la zone euro par capitalisation, Santander, a gagné 1,83% à 7,39 euros, BBVA, numéro 2 du secteur en Espagne, 1,28% à 9,366 euros, et Caixabank 1,11% à 4,665 euros.


La Bourse de Milan a clôturé en hausse de 1,54% à 20'201 points, l'indice FTSE Mib regagnant un peu de terrain après sa dégringolade de la veille (-3,92%).
Les valeurs bancaires notamment ont repris des couleurs, Ubi Banca grimpant de 3,43% à 6,485 euros et Intesa Sanpaolo de 2,91% à 2,332 euros. Le constructeur Finmeccanica a gagné 2,74% à 7,315 euros. Seuls titres en baisse à l'issue de la séance, Eni a cédé 0,11% à 17,88 euros et Tenaris 0,94% à 16,82 euros. Hors indice vedette, le titre du groupe World Duty Free a pour sa part connu une journée très difficile après l'annonce de la démission de son patron José Marìa Palencia: il a dévissé de 10,64% à 7,975 euros. Après avoir terminé deux jours d'affilée dans le rouge, la Bourse suisse a fini la semaine sur une note positive. A la clôture vendredi, l'indice vedette Swiss Market Index (SMI) a gagné 0,33% à 8683,53 points.
Actelion, dans la bio pharmacie, affiche la meilleure performance, avec plus 3,14% à 111,60 francs. Swisscom est en seconde position, gagnant 1,79% à 539,00 francs, suivi par Adecco, le leader du travail temporaire, qui progresse de 1,52% à 63,65 francs.

La Bourse de Lisbonne a clôturé en hausse de 1,02% à 5551,68 points, rebondissant après une chute de 3,30% jeudi. Titre vedette de la journée, le groupe de presse Impresa a grimpé de 5,66% à 1,19 euro. Le papetier Portucel a lui aussi réalisé une bonne séance, gagnant 3,43% à 3,20 euros. Seul titre à terminer dans le rouge, le poids lourd de la grande distribution Jeronimo Martins a reculé de 2,32% à 8,17 euros.


-LONDRES- Les cours du pétrole baissaient nettement vendredi en fin d'échanges européens, le Brent marquant même un nouveau plus bas depuis fin juin 2012, pénalisés par le net renforcement du dollar dans le sillage des chiffres meilleurs que prévu de l'emploi américain. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 91,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,57 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Vers 15H30 GMT, le Brent a glissé jusqu'à 91,48 dollars le baril, son plus bas niveau depuis le 28 juin 2012.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,34 dollar, à 89,67 dollars.
Comme les autres matières premières libellées dans la devise américaine, les cours du brut ont souffert du renforcement du dollar puisqu'ils en deviennent plus coûteux pour les acheteurs munis d'autres devises.
Le dollar a atteint vendredi un nouveau plus haut en un peu plus de deux ans face à l'euro (à 1,2501 dollar pour un euro) et restait proche de ses plus hauts en six ans face au yen.
La devise américaine a été dopée par des chiffres de l'emploi meilleurs que prévu aux États-Unis (baisse surprise du taux de chômage à 5,9% et forte hausse des créations d'emplois en septembre par rapport à août).
Cette embellie de la première économie mondiale pourrait pousser la Réserve fédérale américaine (Fed) à relever ses taux d'intérêt plus tôt qu'attendu, un facteur haussier pour le dollar (puisqu'une hausse de taux le rendrait plus rémunérateur).
"Par ailleurs, le marché (pétrolier) continue de s'ajuster à des attentes d'une baisse des prix à court terme à cause d'une hausse continue des approvisionnements au moment où la demande peine à tenir le rythme", expliquait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Cette semaine, le marché a été particulièrement miné par une révision officielle à la baisse des prix que l'Arabie Saoudite pratique envers ses clients asiatiques, ce qui a été vu comme une volonté de préserver sa part de marché plutôt que le niveau des prix sur le marché, précisait M. Hansen.
Le Brent, qui a perdu environ 20% depuis la mi-juin, s'est installé depuis le 9 septembre sous les 100 dollars, niveau jugé idéal pour les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Du coup, les investisseurs scrutent les actions et les déclarations des membres de l'Opep sur une éventuelle réduction de leur production.



-LONDRES-L'or et les autres métaux précieux ont continué leur chute cette semaine, toujours sous pression de la robustesse du dollar qui termine cette semaine en forte hausse après l'emploi américain.
Le métal jaune est ainsi passé vendredi sous la barre des 1200 USD pour la première fois depuis le 31 décembre 2013, tombant à 1191,46 USD l'once.
"Le renforcement du dollar américain lié au durcissement en cours de la politique monétaire américaine est la principale force qui pousse le prix de l'or à la baisse", a expliqué Christopher Dembik, économiste chez Saxo Bank.
Le dollar, qui monte depuis des semaines dans la perspective d'une normalisation de la politique monétaire américaine (fin de l'assouplissement quantitatif puis remontée des taux d'intérêt), a été tout particulièrement dopé vendredi par des chiffres sur l'emploi américain meilleurs qu'attendu.
En effet, le taux de chômage a reculé de façon surprise en septembre atteignant son plus bas niveau en six ans (à 5,9%) et les créations d'emplois ont bondi (à 248'000 emplois en septembre, contre 180'000 en août) aux États-Unis.
Or, cette embellie de la première économie mondiale pourrait pousser la Réserve fédérale américaine (Fed) à relever ses taux d'intérêt plus tôt qu'attendu, un facteur haussier pour le dollar (puisqu'une hausse de taux le rendrait plus rémunérateur).
Ce renforcement du dollar a pesé sur les métaux précieux libellés dans la monnaie américaine car il les rend plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Ainsi, dans le sillage de l'or, l'argent a chuté vendredi à un nouveau plus bas depuis quatre ans et demi (à 16,72 USD l'once), le platine à un plus bas depuis cinq ans (à 1224,75 USD l'once) et le palladium au minimum depuis six mois (à 758,40 USD l'once).
Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1195 USD vendredi au fixing du soir, contre 1213,75 USD le vendredi précédent.
L'once d'argent a clôturé à 16,97 USD, contre 17,54 USD il y a sept jours.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a fini à 1249 USD, contre 1304 USD sept jours plus tôt.
L'once de palladium a terminé pour sa part à 763 USD, contre 802 USD à la fin de la semaine précédente.

 

-WASHINGTON- Le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé sous la barre des 6% pour la première fois depuis juillet 2008 et les créations d'emplois ont rebondi en septembre, confirmant la reprise et relançant le débat sur le calendrier d'une hausse des taux d'intérêt. Surprenant les marchés, le taux de chômage a perdu 0,2 point de pourcentage, glissant à 5,9% soit son plus bas niveau en six ans, juste au début de la crise immobilière et financière, selon les données publiées vendredi par le département du Travail. L'économie a créé 248'000 emplois en septembre alors que les analystes tablaient sur 210'000 créations d'emplois et prévoyaient que le taux de chômage reste stable à 6,1%.
La vigueur des nouvelles embauches efface la mauvaise performance d'août (142'000 initialement annoncées) qui semble n'avoir été qu'une anomalie passagère. Les chiffres de juillet (243'000) et d'août (180'000) ont été révisés en hausse de 69'000 au total. Sur douze mois, l'économie américaine a créé en moyenne 213'000 emplois par mois.
"Je n'étais pas sûr qu'on verrait jamais un taux de chômage commençant par le chiffre 5 sous l'administration Obama", a réagi, tout sourire sur la chaîne d'informations économiques CNBC, Jason Furman, qui préside le Cercle des économistes de la Maison-Blanche. "Voir le taux de chômage descendre à un rythme qui est le plus rapide depuis trente ans est vraiment une bonne nouvelle", a-t-il déclaré ajoutant qu'encore l'année passée "la plupart des prévisionnistes disaient qu'il faudrait attendre 2017 pour voir cela".
Cette chute plus rapide qu'attendue du taux de chômage va sans nul doute raviver le débat au sein de la banque centrale (Fed) américaine sur le calendrier d'une première hausse des taux d'intérêt.
"Cela devrait encourager la Fed à au moins modifier son message d'orientation monétaire à la prochaine réunion du Comité de politique monétaire (FOMC)" les 28 et 29 octobre, affirmait Sal Guatieri de BMO Capital Markets.

 

-ABIDJAN-Le gouvernement ivoirien a adopté, vendredi, un projet de budget pour l’année 2015 qui s’élève à 5014,3 milliards FCFA soit une hausse de 13,8% par rapport à celui de 2014, a annoncé le ministre du budget, Abdourahmane Cissé, à l’issue du conseil de ministres extraordinaire tenu, vendredi, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.


Selon M. Cissé, ce budget est caractérisé par le dynamisme de l'activité économique et le renforcement des investissements ainsi que la maîtrise de l'inflation. ‘'Il est fondé sur un taux de croissance projeté de 10% en 2015 contre 9% en 2014 et s'équilibre en ressources et en dépenses à 5014,3 milliards FCFA, soit une hausse de 13,8% par rapport à celui de 2014'' a-t-il souligné, précisant que ‘' c'est pour la première fois que ce budget passe au-dessus de la barre symbolique de 5000 milliards''.
Ce qui démontre, s'est-il félicité, avec force la dynamique ‘' irréversible‘' vers le progrès économique et social. Au niveau des ressources, le budget 2015 comprend ‘' 2754,9 milliards de recettes fiscales soit une hausse de 11,1% par rapport aux estimations de 2014, 1046,1 milliards d'émissions sur les marchés monétaire et financier, soit une baisse de 7,8%'' a expliqué M. Cissé.
Les recettes non fiscales avec 187 milliards (+37,2%), les appuis budgétaires des partenaires au développement avec 298,1 milliards (+12,4%) et les concours extérieurs de financement des projets avec 690, 4 milliards (+57,8) font, également, partie des ressources du budget 2015.
Au niveau des dépenses, le ministre du budget a indiqué 1 213,3 milliards FCFA (+7,5% par rapport au collectif) pour la dette publique, 2 267 milliards (+15,4%) dont 1347,4 milliards de charges salariales pour les dépenses ordinaires quand les dépenses d'investissement s'élèvent à 1496,3 milliards (+14,6%) dont 132 milliards au titre du Programme présidentiel d'urgence (PPU).
‘'Au-delà de tous ces chiffres, il faut retenir du budget 2015, la détermination du Président de la république, Alassane Ouattara, à poursuivre inlassablement ses efforts pour hisser notre pays au rang des nations émergentes et l'engagement du gouvernement à répondre davantage aux besoins de nos concitoyens'' s'est félicité le ministre.

 

-BAMAKO-La banque Coris Bank International (CBI) du Burkinabè Idrissa Nassa, présente au Mali depuis deux mois, a procédé au lancement officiel de ses activités, lors d’une cérémonie, jeudi à Bamako, en présence du gratin de la finance malienne. Dernier venu dans un paysage comptant une vingtaine d'établissements financiers, Coris Bank Mali entend s'appuyer sur ses valeurs, son savoir faire, l'innovation et des services de proximité, a expliqué Seydou M. Coulibaly, administrateur du nouvel établissement.
Pour la directrice, Mme Sidibé Aïchata Koné, la croissance de l'économie nationale, estimée à 6% pour l'année 2014, et le niveau du climat des affaires dans le pays, ont été déterminants pour l'implantation de Coris Bank au Mali.

Fondée il y a six ans, Coris Bank International affichait en 2013 un capital de 25 milliards de francs cfa, un total de dépôts de 250 milliards de francs cfa et un total de crédits consentis de plus de 230 milliards cfa.
Son ambition, après l'ouverture de cinq agences au Mali, est de s'implanter au Togo.



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