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Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 4 décembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 4 décembre 2014

-OUAGADOUGOU-La crise politique qui a secoué le Burkina Faso, où le président Blaise Compaoré a été chassé par la rue fin octobre, coûtera 1,7 point de croissance au pays en 2014, a annoncé jeudi le gouvernement. Il est évident que la croissance sera inférieure aux 6,8% prévus pour cette année, pour s'établir à 5,1%, a affirmé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, lors d'une conférence de presse.

Selon lui, cette baisse s'explique par l'attentisme des investisseurs pendant toute l'année 2014, marquée par une forte contestation politique. Le pays a connu en 2014 des manifestations massives alors que Blaise Compaoré voulait réviser la Constitution pour se maintenir au pouvoir après 27 ans de règne. Il a finalement été chassé le 31 octobre par une insurrection populaire qui a duré moins de 48 heures.
Les manifestations des 30 et 31 octobre ont été marquées par des casses et des saccages importants. Mais ils n'ont pas eu d'impact significatif sur la croissance, a souligné le ministre des Finances.
La baisse attendue des recettes au niveau des douanes et des impôts ne compromettra pas le respect des dépenses de souveraineté, telles que le paiement des salaires, le versement des bourses et le remboursement de la dette, a assuré M. Sanon. Là où la capacité de l'Etat va baisser, c'est pour le financement de l'investissement, a-t-il expliqué.

-LONDRES- L'euro se reprenait face au dollar jeudi, dans un marché soutenu par des propos du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi qui n'a pas annoncé de nouvelles mesures de soutien, tandis que le yen s'enfonçait à des plus bas en près de sept ans et demi face au dollar.
Vers 15H10 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,2380 dollar, contre 1,2308 dollar mercredi vers 22H00 GMT. L'euro est tombé jeudi vers 13H35 GMT à 1,2280 dollar, son niveau le plus faible depuis le 16 août 2012. L'euro gagnait du terrain face à la monnaie nippone, à 148,80 yens contre 147,48 yens la veille.

Le dollar grimpait face à la devise japonaise, à 120,25 yens - son niveau le plus fort depuis le 29 juillet 2007, date à laquelle il évoluait pour la dernière fois au-dessus de 120 yens - contre 119,80 yens mercredi.

-BUENOS AIRES- L'Argentine va racheter par anticipation des obligations qui arrivaient seulement à échéance en octobre 2015 pour un montant de 6,7 mds USD, afin de montrer sa volonté et capacité de paiement, a annoncé jeudi le ministre de l'économie Alex Kicillof. Alors que le pays se trouve en plein litige avec des fonds spéculatifs aux Etats-Unis, le ministre a aussi annoncé que le rachat de ces titres se fera en espèces et à la valeur du marché, entre le 10 et le 12 décembre.

Une possibilité pour financer une partie de ce rachat serait d'émettre des obligations à échéance 2024 pour un montant de 3 mds USD, pour que les détenteurs d'obligations puissent investir dans le pays, a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse.
Ce rachat anticipé a pour objectif de couper à la racine les manœuvres spéculatives, a insisté le ministre.

Cette annonce intervient à moins d'un mois de l'expiration de la clause dite RUFO qui contraint Buenos Aires à rembourser tous ses créanciers à la même hauteur, qu'ils aient ou nous consenti un rabais sur leurs créances suite au gigantesque défaut de paiement qu'a connu le pays en 2001.
Cette clause empêche l'Argentine de rembourser 1,3 mds USD à des fonds spéculatifs américains qui ont obtenu d'un juge de New York que Buenos Aires verse l'intégralité des créances qu'ils détiennent.
Suite à son défaut de paiement, l'Argentine avait négocié en 2005 puis 2010 un important rabais sur sa dette avec 93% de ses créanciers. Les autres réclament 100% de la valeur de leurs bons.


-OUAGADOUGOU-La situation du système bancaire du Burkina Faso au 31 décembre 2013 affichait un résultat bénéficiaire provisoire de 53 milliards de francs CFA en 2013 pour les 12 banques sur son territoire.


Ce résultat constitue une hausse de 17,5% par rapport à 2012 où le bénéfice s'élevait à 45 milliards de francs CFA.
Le gouvernement s'est engagé à prendre les mesures nécessaires pour le renforcement des efforts déjà consentis à travers un accompagnement efficace et une veille sur l'évolution d'ensemble et individuel des établissements de crédits pour l'atteinte des objectifs de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).
Le système bancaire burkinabé devrait s'enrichir d'une 13e banque en 2015, avec l'arrivée de la Banque de l'Union-Burkina-Faso (BDU-BF), filiale de la Banque de développement du Mali (BDM-SA).
Le capital de 5,5 milliards de francs CFA de la BDU-BF se répartira à hauteur de 60% pour la BDM-SA, 20% pour la BOAD, 10% pour le secteur privé malien et 10% pour la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso.



-NEW YORK-Wall Street s'affichait dans le rouge à la mi-séance jeudi dans le sillage des bourses européennes, un peu déçue par l'absence de mesures de soutien supplémentaires de la part de la Banque centrale européenne (BCE): le Dow Jones cédait 0,30% et le Nasdaq 0,06%.

Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le Dow Jones Industrial Average reculait de 53,79 points, à 17'858,83 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 2,85 points, à 4771,63 points.
L'indice élargi S&P 500 lâchait 0,26%, ou 5,48 points, à 2068,85 points. Comme le Dow Jones, il avait battu mercredi de nouveaux records.
La BCE, prenant acte de la dégradation des perspectives économiques et de l'évolution des prix dans la zone euro, a abaissé jeudi ses prévisions de croissance et d'inflation pour cette zone.
Son président Mario Draghi a indiqué lors d'une conférence de presse que le conseil des gouverneurs s'était penché dans la journée sur "plusieurs options d'assouplissement quantitatif", du nom donné aux rachats d'actifs pratiqués par les banques centrales, et avait "intensifié la préparation" de nouvelles mesures de soutien à l'économie. "Mais il y a encore du travail à faire" avant d'éventuellement les mettre en oeuvre, a ajouté le patron de la BCE.


-MOSCOU-Vladimir Poutine a demandé à la Banque centrale de Russie de prendre des mesures pour lutter contre "les spéculateurs qui jouent sur les fluctuations de la monnaie russe". Le président russe a également promis une amnistie pour le retour des capitaux. "Le cours du rouble ne peut pas devenir impunément un objet de spéculation. Je demande à la Banque centrale et au gouvernement de prendre des mesures sévères pour faire passer l'envie aux spéculateurs de jouer sur les fluctuations du cours du rouble", a déclaré M. Poutine alors que la monnaie a multiplié ces derniers jours les records de faiblesse face au dollar et à l'euro.


-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en nette baisse jeudi, déçues par l'absence de mesures de soutien supplémentaires de la part de la Banque centrale européenne (BCE), le secteur énergétique restant par ailleurs sous la pression des prix du pétrole.

Le président de la BCE Mario Draghi a indiqué jeudi que le conseil des gouverneurs s'était penché dans la journée sur "plusieurs options d'assouplissement quantitatif" - les rachats d'actifs pratiqués par les banques centrales - et avait "intensifié la préparation" de nouvelles mesures de soutien à l'économie. "Mais il y a encore du travail à faire" avant leur éventuelle mise en oeuvre, a-t-il ajouté.

Les nouvelles prévisions de la BCE sur la croissance et l'inflation cette année et les suivantes, très pessimistes, sont également venues rappeler aux investisseurs la réalité d'une zone euro toujours économiquement en souffrance.


-LONDRES- Les cours du pétrole coté à New York ont fini en baisse jeudi, pénalisés par des craintes sur la stratégie des prix de l'Arabie saoudite, désireuse de préserver ses parts de marché sur fond de plongeon des cours du brut. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a perdu 57 cents à 66,81 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les prix sont repartis en forte baisse aujourd'hui (car) il semble que l'Arabie saoudite se soit engagée dans une nouvelle tournée de réductions de prix, en particulier vers ses clients asiatiques qui paieront leur baril moins cher de quelque 2 dollars en janvier, a expliqué John Kilduff, de Again Capital. C'est énorme, a-t-il jugé.
La compagnie nationale de pétrole et de gaz d'Arabie saoudite, Saudi Aramco, avait déjà le mois dernier fortement secoué le marché de l'or noir après l'annonce d'une baisse de ses prix pour les exportations de brut vers les Etats-Unis.
En pleine accélération de la déroute des prix, qui ont perdu près de 40% de leur valeur depuis la mi-juin, face à une Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) impuissante à freiner ce plongeon, cela confirmerait qu'il y a bien une guerre des prix et que l'Arabie saoudite joue le tout pour le tout pour préserver sa place, a relevé John Kilduff.
Le chef de file de l'influent cartel doit de plus en plus rivaliser avec les Etats-Unis dont la production a explosé ces dernières années, dopée par le pétrole issu du schiste. L'offre américaine n'a jamais été aussi importante depuis 30 ans, dépassant depuis début novembre le seuil psychologique des 9 millions de barils par jour.


-PARIS- Les taux d'emprunt en zone euro sont remontés jeudi du fait de la déception générée par la Banque centrale européenne qui n'a pas annoncé le nouvel assouplissement monétaire espéré par les investisseurs.
Après deux semaines de baisses record liées à des propos très accommodants du patron de la BCE, Mario Draghi, tenus il y a près de 15 jours, le discours prononcé à l'issue de la dernière réunion de l'année de l'institution monétaire a refroidi les ardeurs.
"Le marché est déçu. Nous avons donc une réaction logique, avec un mouvement de vente, car beaucoup d'investisseurs anticipaient une réponse assez forte avec des annonces aujourd'hui", a expliqué Cyril Regnat, un stratégiste obligataire de Natixis.


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du jeudi 4 décembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 259,02 à 257,80 points, soit un recul de 0,47%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,05% à 244,51 points contre 244,63 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 270,27 millions de FCFA contre 198,69 millions de FCFA, mercredi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5942,85 milliards de FCFA.


Celle du marché obligataire s’élève à 1 160,47 milliards de FCFA. Le  titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated  TG avec 1 052 908 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est BIDC 6.75% 2010-2017 avec 64,20 millions de FCFA de transactions.




1 Commentaires

  1. Auteur

    Zerohedge

    En Décembre, 2014 (05:31 AM)
    Seneweb vous avez manque de parler d'un sujet brulant de l'actualite economique internationale d'aujourd'hui. Il s'agit d'une etude du FMI qui prevoit que la Chine sera la premiere puissnce economique mondiale des la fin de de cette annee avec une taille ou un poids economique estime a $17,6 contre les USA avec $17,4 trillions. L'Amerique etait devenue la premiere puissance economique depuis 1872.C'est quand meme un evenement important de l'histoire economique.C'est une infortion qui est "a la une" de tous les journaux ou forums d'information. Et la note de credit du Japon qui vient d'etre rabaissee par l'agence de notation des credits Moodys qui passe ainsi de A1 a Aa3? Cela peut avoir un impact sur la politique de relance de l'actuel premier ministre Abe qui a du mal a atteindre ses objectifs (c'est a dire de relancer l'economie du Japon sur la base d'une politique monetaire expanssioniste).
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