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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 25 mars 2015

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 25 mars 2015

ADDIS ABEBA-L’Afrique, rien qu’en comptant sur ses ‘’ressources internes’’, peut s’appuyer sur ‘’d’énormes possibilités’’ aptes à financer son développement, soutient une étude sur la mobilisation des ressources nationales élaborée par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et l’Agence du Nouveau partenariat pour l développement de l’Afrique (NEPAD).


‘'Des programmes simples mais coordonnés de prélèvement d'impôts et d'incitations pourraient permettre que des capitaux soient investis dans de grands projets qui ont jusqu'ici pâti d'un manque de ressources'', note l'étude, citée dans un rapport sur ‘'l'appui du système des Nations Unies à l'Union africaine et au Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique'' remis mercredi à la presse au démarrage de la 8-eme réunion du Comité d'experts préparatoire à la réunion des ministres africains de l'Economie et des Finances prévue du 30 au 31 mars à Addis-Abeba.
Enumérant les mécanismes et instruments permettant au continent de mobiliser effectivement ces ressources, l'étude relève que les impôts et taxes internes rapportaient annuellement à l'Afrique plus de 520 milliards de dollars et les minerais et combustibles 168 milliards de dollars.

Par ailleurs, le document note que plus de 400 milliards de dollars sont détenus par les banques centrales ou les banques de réserve sous forme de réserves internationales et que la diaspora envoyait plus de 40 milliards de dollars. 
L'étude précise à ce sujet que 10 milliards de dollars supplémentaires pourraient être récoltés par la titrisation de ces envois d'argent de la diaspora. Les recettes du secteur bancaire en Afrique s'élèveraient à 60 milliards de dollars révèle l'étude, relevant également que la capitalisation boursière atteignait plus de 1 000 dollars.


-ATHENES- Le groupe de travail de l'Eurogroupe a considéré mercredi qu'il n'y avait pas de motif légal pour restituer à la Grèce le 1,2 milliard d'euros que le gouvernement Tsipras réclame au Fonds européen de stabilité financière (FESF), a-t-on appris auprès de celui-ci.

Le groupe de travail a eu une première discussion sur le montant des obligations rendues par le FHSF (Fonds hellénique de stabilité financière) au FESF (Fonds européen de stabilité financière) fin février. Il y a eu accord sur le fait que, légalement, il n'y a pas eu de surpaiement du FHSF au FESF. Le groupe de travail va réfléchir à la manière d'avancer sur cette question en temps utile, a indiqué un porte-parole du FESF.
En février, le nouveau gouvernement de gauche radicale grec a retourné au FESF 10,9 milliards d'euros d'obligations émises par ce dernier entre 2012 et 2014, pour la recapitalisation des banques grecques, qui n'avaient pas été utilisées.
Le FESF avait en effet envoyé pour ces recapitalisations 48,2 milliards d'euros d'obligations au FHSF. Les banques grecques en ayant en définitive utilisé 37,3 milliards d'euros, les 10,9 milliards représentent la différence. Il est apparu qu'1,2 milliard d'euros provenant des propres réserves de trésorerie du FHSF, avait aussi été utilisé pour la recapitalisation des banques grecques, à la demande de l'ancien gouvernement de coalition conservateurs-socialistes.


-NEW YORK-La Bourse de New York a fini la séance en forte baisse mercredi, commençant à s'inquiéter d'un ralentissement de l'activité américaine après de mauvais chiffres sur les commandes de biens durables. Le Dow Jones a perdu 1,62% et le Nasdaq a chuté de 2,37%.

Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones Industrial Average a perdu 292,60 points à 17'718,54 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 118,21 points à 4876,52 points. L'indice élargi S&P 500, qui sert de référence à de nombreux investisseurs, a reculé de 1,46%, soit 30,45 points, à 2091,05 points.
C'est la troisième journée de suite que Wall Street finit dans le rouge, à l'issue d'une séance qui avait commencé une nouvelle fois dans l'indécision. Les investisseurs ont semblé prêter une attention particulière aux données gouvernementales sur les commandes de bien durables. Elles ont contre toute attente reculé de 1,4% en février, plombées par le secteur des transports.


-DOUALA-Une délégation d’opérateurs économiques sud africains est en mission de prospection économique au Cameroun, sous la conduite de la Chambre de commerce et de l’industrie de Johannesburg, d’Afrique du Sud.


Au cours des échanges avec les autorités et les milieux d'affaires camerounais, en l'occurrence, les responsables de la Chambre de commerce, d'industrie et des mines du Cameroun (CCIMA), la délégation sud-africaine a indiqué être au Cameroun pour explorer des opportunités d'affaires entre autres, dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, du tourisme, de l'industrie pharmaceutique, de l'exploitation minière et des télécommunications.
Selon Lebogang Makoloi, le chef du département Afrique centrale et de l'Est au sein de la Chambre de commerce et de l'industrie de Johannesburg, ‘'le Cameroun est un pays stratégique pour les investisseurs sud-africains, à cause du rôle que joue le port de Douala dans la zone CEMAC'', la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
Pour la délégation d'investisseurs sud africains, ‘'faire des affaires avec le Cameroun ouvre également la porte à la conquête des marchés de la CEMAC''.



-ABIDJAN-Le tourisme en Côte d’Ivoire est sur de bons rails, a déclaré, mardi, le ministre Roger Kacou, premier responsable de ce département, à l’occasion du lancement de l’édition 2015 du Salon international du tourisme d’Abidjan (SITA), estimant à 143 milliards FCFA d’investissements dans le secteur touristique en 2014.


‘'Le tourisme est aujourd'hui sur de bons rails. Nous avions programmé 500.000 touristes internationaux pour 2015. Fin 2014, nous comptions 470.809 touristes internationaux, soit un taux de croissance de 43% sur la période 2011-2014'', a affirmé le ministre ivoirien du tourisme, soulignant que ‘'les touristes internes se chiffraient en 2014, à 706.2013''.
Selon M. Kacou, ce regain ‘'appréciable'' du tourisme intérieur est appelé à se développer davantage dans les mois à venir. Il a révélé que les investissements globaux dans le secteur touristique s'élevaient à plus de 143 milliards FCFA, l'année dernière.

Le Sita, a-t-il poursuivi, qui s'affirme au fil des ans, en capitalisant les expériences du passé, s'est ‘'imposé comme une plateforme d'échanges touristiques entre des opérateurs du secteur de Côte d'Ivoire et ceux d'Afrique''.
Une étude de la Banque mondiale indique que la contribution du tourisme dans le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d'Ivoire est passée de 0,75% à 4,3% en 2014. Il est une plateforme d'échanges professionnels, de réflexion, mais aussi de promotion de la destination Côte d'Ivoire. Le Sita 2015, plateforme d'échanges professionnels, de réflexion, mais aussi de promotion de la destination Côte d'Ivoire, se tiendra du 7 au 10 Mai 2015 à Abidjan autour du thème : ‘' La Côte d'Ivoire, voyagez dans la diversité''.


-NEW YORK-Les cours du pétrole ont nettement monté mercredi à New York et Londres, le marché faisant passer au second plan une nouvelle hausse des stocks américains pour se concentrer sur les conséquences des troubles au Moyen-Orient, notamment au Yémen.

Le prix du baril de light sweet crude WTI) pour livraison en mai a pris 1,70 dollar à 49,21 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), se rapprochant du seuil des 50 dollars sous lequel il était passé une quinzaine de jours plus tôt.
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 1,37 dollar à 56,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Alors que le marché semblait redouter depuis plusieurs séances une nouvelle hausse des réserves américaines, il a finalement bien encaissé l'annonce par le département américain de l'Energie (DoE) d'une progression encore plus importante que prévu, de plus de huit millions de baril. Parmi les éléments positifs du rapport, la hausse n'a pas été aussi élevée qu'on le craignait dans le terminal de Cushing dans l'Oklahoma (sud), qui sert de référence aux prix du WTI, a mis en avant Phil Flynn, de Price Future Groups. Cela devrait alléger les craintes de le voir arriver aux limites de ses capacités de stockage.


-PARIS- Après une baisse en janvier, le chômage en France est reparti à la hausse en février, flirtant avec son record absolu atteint fin 2014, une nouvelle épine dans le pied de la majorité avant le second tour des départementales.

Fin février, Pôle emploi recensait 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole, soit 12'800 de plus que le mois précédent. La hausse a été légèrement moins forte avec l'outre-mer: +0,3% à 3,75 millions.
En incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, le chômage a atteint de nouveaux records, à 5,26 millions en métropole et 5,56 millions en France entière.
Mais plutôt que la hausse de février, le ministre du Travail François Rebsamen préfère mettre l'accent, dans un communiqué, sur la légère baisse (-6300, -0,2%) enregistrée en catégorie A (sans aucune activité) sur les deux premiers mois de l'année. Un chiffre "encourageant", selon lui, et une "première" depuis 2008.


-PARIS- Les taux d'emprunt des principaux pays de la zone euro se sont globalement stabilisés mercredi sur le marché obligataire, au cours d'une séance peu animée et sans réaction à un indicateur allemand meilleur que prévu.

"Il ne se passe pas grand chose sur le marché et les mouvements sont relativement limités", observe René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis. "Les investisseurs n'ont pas grand chose de nouveau à se mettre sous la dent à court terme au niveau fondamental ou en terme d'échéance politique", selon lui.
Les dettes des pays les plus solides se sont légèrement détendues.
A 18H00 (17H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a baissé à 0,220% contre 0,235% mardi sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le taux de la France n'a quasiment pas bougé finissant à 0,502% (contre 0,509%).
De leur côté, les dettes des pays du sud n'ont pas non plus beaucoup bougé. Le taux de l'Espagne s'est établi à 1,289% (contre 1,292%), celui de l'Italie à 1,336% (contre 1,328%) et du Portugal à 1,815% (contre 1,794%).




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