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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 27 août 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 27 août 2014

-PARIS- La plupart des Bourses européennes ont marqué une pause mercredi après avoir été portées en début de semaine par des propos jugés particulièrement accommodants du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi vendredi à Jackson Hole. "Le marché a besoin de souffler", estime Frédéric Rozier, un conseiller de gestion de Meeschaert Gestion Privée. "Les effets d'annonce de Mario Draghi à Jackson Hole ont marqué les esprits des investisseurs et apporté un regain d'optimisme aux intervenants", analysent les gérants de Barclays Bourse. Ils fondent désormais leurs attentes sur "un passage à l'acte du président de la BCE dans les prochaines semaines ou lors de la prochaine réunion le 4 septembre". L'Eurostoxx a reculé de 0,10%. La Bourse de Paris a temporisé (+0,04%), l'indice CAC 40 a pris 1,85 point à 4395,26 points, dans un faible volume d'échanges de 2,4 milliards d'euros. La veille, il avait progressé de 1,18%. 

Le changement de gouvernement n'a pas suscité de réaction majeure de la part du marché. BNP Paribas a pris 0,90% à 51,76 euros, Crédit Agricole 1,97% à 11,36 euros et Société Générale 0,14% à 39,37 euros. Maurel et Prom a pris +4,22% à 11,86 euros. Sodexo (+0,55% à 74,84 euros) a bénéficié d'une note favorable de Crédit Suisse, moins optimiste sur Edenred (-0,37% à 22,66 euros) et STMicroelectronics (-0,78% à 6,32 euros). La Bourse de Londres a terminé en légère hausse de 0,12%, l'indice FTSE-100 grappillant 7,90 points à 6830,66 points. Tesco a encore perdu des parts de marché, continuant de subir les conséquences d'une véritable guerre des prix lancée par les enseignes de hard discount. Son action a cédé 1,11% à 249,3 pence et celle de Sainsbury 2,59% à 304,2 pence. Morrison, a au contraire rebondi de 1,43% à 184,4 pence, les investisseurs saluant un ralentissement de la baisse de sa part de marché. Fresnillo a grimpé de 1,75% à 928,5 pence mais Rio Tinto s'est enfoncée de 0,66% à 3335,5 pence et Anglo American de 0,57% à 1568 pence. Royal Bank of Scotland n'a pas souffert de sa condamnation à une amende par le régulateur britannique. Son titre a pris 0,19% à 366,4 pence. La Bourse de Francfort a interrompu son ascension, le Dax reculant de 0,19% à 9569,71 points alors que l'indice des valeurs moyennes, le MDax, a lui terminé à l'équilibre (+0,02% à 16'273,17 points). Côté valeurs, Lufthansa (+2,24% à 13,72 euros) a terminé second du Dax. Commerzbank (+2,27% à 11,72 euros) et Deutsche Telekom (+1,27% à 11,53 euros) ont complété le trio de tête. L'énergéticien RWE a également gagné 0,59% à 29,9 euros. Le constructeur automobile BMW (-0,94% à 90,28 euros), Adidas (-0,96% à 58,88 euros) et le laboratoire Bayer (-1,17% à 101,65 euros) ont fermé la marche. La Bourse de Bruxelles a terminé en hausse de 0,20% à 3210,07 points. GBL du milliardaire Albert Frère a pris 1,18% à 75,26 euros, l'opérateur téléphonique Belgacom 1,03% à 27,00 euros et la poste belge bpost 0,96% à 18,94 euros. GDF Suez, dont la filiale Electrabel gère le parc nucléaire belge, a perdu 0,72% à 18,68 euros, et Elia 0,63% à 36,99 euros. La Bourse suisse a marqué une pause, l'indice SMI clôturant sur un léger repli de 0,04% à 8669,80 points. 

Credit Suisse est en retrait de 0,87% à 26,24 francs tandis que SGS, le spécialiste de l'inspection et de la certification de produits a reculé de 0,68% à 2058 francs, les deux valeurs cédant une partie de leurs gains de la veille. Transocean a grimpé de 1,58% à 35,57 francs. Richemont s'est également apprécié de 0,74% à 88,80 francs dans le sillage de Tiffany, le joaillier américain. L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,06% à 413,19 points. Randstad a gagné 1,05% à 36,63 euros et le fournisseur d'accès à internet Ziggo a pris 1,07% à 35,80 euros. La Bourse de Milan a clôturé en légère hausse, l'indice FTSE Mib gagnant 0,57% à 20'763 points.  

Parmi les valeurs en hausse, le site de vente en ligne de prêt-à-porter Yoox (+6,72% à 20,32 euros), a été porté par les rumeurs insistantes de rachat de son homologue britannique Asos par les colosses américains Amazon et E-Bay. Telecom Italia a pris 3,17 à 0,8625 euros. A l'inverse, STMicroelectronics (-0,86% à 6,34 euros) et Cnh Industrial (-0,74% à 6,70 euros) ont chuté. 

La Bourse de Madrid a fini en légère hausse, l'indice Ibex 35 gagnant 0,10% à 10'837,4 points. Le groupe de construction ACS, qui doit publier ses résultats semestriels vendredi, a gagné 0,89% à 32,79 euros. Telefonica, qui selon la presse pourrait relever son offre sur la filiale brésilienne de Vivendi, a grappillé 0,04% à 12,14 euros. La Bourse de Lisbonne a progressé de 1,99% à 5970,18 points, sous l'effet des bonnes performances de Portugal Telecom et des banques. L'opérateur historique a bondi de 6,30% à 1,55 euro, soutenu par l'intérêt manifesté par son partenaire brésilien Oi pour l'acquisition de la participation de Telecom Italia dans l'opérateur Tim. Concurrent de Portugal Telecom, le groupe NOS a grimpé de 2,69% à 4,53 euros. BCP a gagné 4,78% à 0,10 euro, tandis que BPI a avancé de 4,64% à 1,46 euro.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 27 août 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 262,60 à 260,92 points, soit une baisse de 0,64%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,45% à 247,14 points contre 248,25 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 638,06 millions de FCFA contre 652,89 millions de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6000,58 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 263,84 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 453 831 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 172,62 millions de FCFA de transactions.

 

-PARIS- Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a augmenté pour le neuvième mois consécutif en juillet en France, avec 26.100 nouveaux inscrits à Pôle emploi en métropole (+0,8%), atteignant un nouveau record de 3,424 millions, a annoncé mercredi le ministère du Travail. Il s'agit d'un premier coup dur pour le nouveau gouvernement Valls, au lendemain de sa nomination après les attaques du désormais ex-ministre de l'Economie Arnaud Montebourg contre la politique économique du gouvernement. "Cette hausse traduit une croissance nulle dans la zone euro comme en France", a commenté François Rebsamen dans un communiqué. Le ministre du Travail, comme le Premier ministre Manuel Valls, avait annoncé dès le début de la semaine que les chiffres seraient mauvais. En incluant l'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans aucun activité) s'élève à 3,689 millions (+0,7%). La hausse est du même ordre de grandeur en intégrant les chômeurs ayant exercé une petite activité (+40'600 en métropole, +0,8%), pour des plus hauts historiques de 5,084 millions en métropole et de 5,387 millions avec l'outre-mer. Le chômage enregistre sa plus forte hausse depuis février, il avait alors augmenté de 31'500 demandeurs d'emploi sans activité. 

Depuis l'élection de François Hollande en mai 2012, plus de 500'000 chômeurs supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi. En juillet, aucune classe d'âge n'a été épargnée. Le chômage des jeunes, qui stagnait depuis octobre 2013, est reparti à la hausse (+0,7%), tandis que celui des seniors a poursuivi sa progression (+0,7%) sur un rythme comparable aux mois précédents. Sur un an, les moins de 25 ans enregistrent malgré tout un léger mieux (-1,8%) alors que les 50 ans et plus sont frappés de plein fouet (+11,6%). 

Le chômage de longue durée continue fait, lui aussi, tache d'huile.  Activité réduite comprise, le nombre d'inscrits à Pôle emploi depuis plus d'un an progresse de 1,4% sur un mois (+9,4% sur an). Plus alarmant encore, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de trois ans explose (+2,0% sur un mois, +17,8% sur un an). En moyenne, les demandeurs d'emploi restent inscrits 273 jours avant de quitter Pôle emploi. Les seniors, eux, attendent 496 jours.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé le mois de juillet 2014 avec une relative stabilité par rapport au mois de juin, a appris mercredi APA auprès de la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar. Cette SGI note dans sa publication la Lettre Mensuelle un léger repli de 0,07% de l'indice BRVM Composite (l'indice général de la Bourse) à 238,43 points. L'indice BRVM 10 (l'indice des 10 valeurs phares de la Bourse) s'est, en revanche amélioré de 0,51% à 249,44 points.
‘'Ce léger repli du marché résulte principalement des contreperformances enregistrées par les secteurs +Industrie+ (moins 4,18%) et Finances (moins 2,73%)'', avance CGF Bourse. La capitalisation boursière de l'ensemble des actions cotées a suivi la tendance générale du marché en glissant légèrement de 0,07% à 5.789 milliards FCFA, alors que le compartiment obligataire a progressé de 3,26%, à 1.303 milliards FCFA. Quant au marché des actions, il affiche 3.298.399 titres négociés pour une valeur totale de 14,79 milliards FCFA, soit une hausse de 78,62% de la valeur des échanges mensuels du marché.

 

-NEW YORK-Le pétrole coté à New York a clôturé près de l'équilibre mercredi, le marché digérant un rapport montrant une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis mais aussi une hausse des réserves à l'important terminal pétrolier de Cushing. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a grappillé 2 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 93,88 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 102,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 22 cents par rapport à la clôture de mardi.
Le point marquant du rapport hebdomadaire du département américain à l'Energie (Doe) sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis est sans doute que la cadence des raffineries reste à un niveau très élevé, a souligné l'analyste indépendant Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Avec une utilisation à 93,5% de leurs capacités au cours de la semaine achevée le 22 août, les raffineries ont donc consommé beaucoup de brut, conduisant à une baisse des stocks (de l'or noir), en particulier dans la région du golfe du Mexique où sont concentrées les installations de transformation, a-t-il ajouté.  Dans l'ensemble du pays, les réserves de brut ont diminué de 2,1 millions de barils, soit plus que les prévisions des experts (-900.000 barils). Une baisse des stocks est généralement bien reçue par le marché, car interprétée comme un signe de vigueur de la demande énergétique aux États-Unis.

 

-NEW YORK- Wall Street a terminé tout proche de l'équilibre mercredi sur fond de calendrier économique très léger et en l'absence de nombreux courtiers, n'empêchant pas le S&P 500 de se hisser de justesse à un nouveau sommet. Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a grappillé 0,09% ou 15,31 points, à 17.122,01 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a lâché 0,02% ou 1,02 point, à 4.569,62 points. Après quelques hésitations à la clôture, l'indice élargi S&P 500 a quant à lui atteint in extremis un nouveau record, à 2.000,12 points, en hausse de 0,10 point. Hormis cette performance de dernière minute, ce fut une journée très calme et sans grand volume, a remarqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Securities. Il n'y pas (eu) de nouvelle économique, (ni) beaucoup d'intérêt acheteur ou de vendeurs et les investisseurs en profitent pour consolider leurs gains, a-t-il continué. De nombreux opérateurs répondaient en effet aux abonnés absents cette semaine, à quelques jours du dernier long week-end de la période estivale aux Etats-Unis, de Labor Day, les marchés financiers américains restant fermés lundi. De plus, au lendemain du dépassement du seuil des 2.000 points en clôture pour la première fois de son histoire par l'indice élargi S&P 500, le plus suivi par les investisseurs américains, le marché a besoin d'un peu de repos, a ajouté M. Cardillo. 

En raison d'un calendrier macroéconomique particulièrement léger, une partie de l'attention du marché s'est surtout dirigée vers le secteur des ventes au détail après les résultats meilleurs qu'attendu du (joaillier) Tiffany et de (la chaîne de magasins d'habillement) Express et le relèvement de leurs prévisions, ont souligné les experts de Charles Schwab. Les investisseurs ont aussi gardé un œil sur la crise ukrainienne, alors que les rebelles pro-russes dans l'est de l'Ukraine ont regagné mercredi des pans entiers de territoire sur les forces gouvernementales, poussant Kiev à demander une aide pratique de l'Otan. Ils ont aussi pris acte en zone euro d'un indicateur décevant sur la confiance des consommateurs allemands. 

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a pris 0,09% à 17'122,01 points. Le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est adjugé 0,01% à 2000,12 points et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a perdu 0,02% à 4569,62. Les valeurs, Tiffany et Express ont gagné respectivement 0,97% et 12,74%, après avoir communiqué des chiffres d'affaires supérieurs aux attentes des analystes. Best Buy a de son côté rebondi de 6,34%. Les volumes d'échange ont été parmi les plus minces de l'année, un certain nombre d'opérateurs étant restés loin des salles de marché avant le long week-end qui s'annonce, en raison de la célébration lundi aux Etats-Unis. Les marchés d'actions restent dans une spirale globalement haussière, le S&P ayant dépassé le cap des 2000 points pour la première fois de son histoire mardi.

 

-NEW YORK- Le gendarme boursier américain (SEC) devait voter mercredi sur l'adoption de nouvelles règles de fonctionnement et de contrôle pour les agences de notation, comme Moody's ou Standard and Poor's, a annoncé l'organisme dans un communiqué. "La Commission va examiner l'adoption de réformes demandant aux agences d'évaluation du crédit (...) davantage de gouvernance et de transparence pour accroître la qualité de leurs notations ainsi que leur responsabilité", a indiqué la SEC (pour Security and Exchange Commission). Les grandes lignes de ces nouvelles règles ont déjà été soumises à consultation publique par le gendarme de la Bourse en mai 2011. Elles sont réclamées depuis fin 2010 par la loi Dodd-Frank de réforme de Wall Street, adoptée pour répondre aux problèmes qui ont pu générer la crise financière mondiale de 2008. "L'émission de notations défectueuses par certaines agences a été une contribution-clé à la crise financière", a affirmé lundi Mary Jo White, présidente de la SEC. "Les investisseurs ont acheté des titres appuyés sur des actifs en se fiant aux notes qu'ils croyaient être attribuées selon des analyses méthodiques, indépendantes et solide. Mais comme on le sait, bien trop souvent ce n'était pas le cas", a ajouté Mme White. Les nouvelles règles concernent une dizaine d'agences de notation chargées d'évaluer le risque de non-remboursement de la dette d'un Etat, d'une entreprise ou d'une collectivité locale, dont les trois plus grandes, Moody's, Standard and Poor's et Fitch, précise la SEC. 

Ce projet de règlementation demande aux agences de notation de renforcer leurs structures de contrôle interne, d'établir des règles plus strictes pour éviter les conflits d'intérêts. Le personnel participant aux processus de notation doit répondre à des normes "de formation, d'expérience et de compétence". Toute nouvelle méthodologie statistique utilisée dans les notes doit être évaluée par des salariés ne participant pas à la détermination de ces notes. Les procédures de contrôle interne et la responsabilité de l'encadrement dans leur application doivent donner lieu à des bilans annuels. Les agences seront également dans l'obligation de publier les données et l'historique de leurs notations "afin de permettre aux utilisateurs de ces notes d'en évaluer l'exactitude et de comparer entre les agences". Lors de la crise des prêts "subprimes", ces crédits immobiliers octroyés à des ménages américains peu voire insolvables, qui a déclenché la débâcle financière de 2008, mais aussi lors de la crise grecque en 2010, le rôle des agences de notation avait été critiqué soit pour avoir encouragé l'investissement sur des produits trop risqués soit pour avoir alimenté la spéculation des marchés.


-PARIS- Le groupe d'inspection et de certification Bureau Veritas a ajusté mercredi à la baisse sa prévision de marge à moyen terme, après un premier semestre pénalisé par une Europe au ralenti et affecté par l'euro fort. Le bénéfice net s'est élevé à 154 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre 170,2 millions l'an dernier, soit un recul de 9,5%, a-t-il indiqué dans un communiqué. A taux de change constant, sa rentabilité a toutefois progressé de 2,5%. "Nous avons été de nouveau sévèrement [affectés] par le taux de change, avec un euro très fort par rapport à la plupart des devises étrangères", a reconnu le directeur général, Didier Michaud-Daniel, lors d'une conférence téléphonique de présentation des résultats semestriels.

 Les effets de change ont également affecté le chiffre d'affaires qui s'est élevé à 1,97 milliards d'euros sur le semestre, restant pratiquement stable par rapport à l'an dernier (+0,5%). A taux de change constants, il a bondi de 7%. Le patron de Bureau Veritas a admis que la croissance organique du groupe s'était révélé "un peu en retrait par rapport à (ses) attentes au premier semestre". Pour l'ensemble de l'année, il s'attend désormais à une croissance organique stable par rapport à 2013, comprise dans une fourchette entre 3,0% et 3,5% à taux de change constants. "Je n'imagine pas une croissance supérieure à celle de l'année dernière", a admis M. Michaud-Daniel. En revanche, grâce à une "forte contribution des acquisitions", au nombre de sept au premier semestre, il table sur une augmentation des ventes supérieure à 9% sur l'ensemble de l'année à taux de change constant. Après ce premier semestre, le groupe a maintenu son objectif de croissance des ventes de 9 à 12% à moyen terme. "Sur la période 2012-2015, nous confirmons notre objectif de réaliser une croissance du chiffre d'affaires de plus de 9% par an en moyenne, à taux de change constants", a expliqué le directeur général. Pour relancer la croissance organique, le groupe va investir "une partie des gains de profitabilité obtenus (...) dans de nouvelles initiatives commerciales", a-t-il précisé. "En conséquence, la marge opérationnelle ajustée devrait s'établir en 2015 autour de 17%" du chiffre d'affaires, contre 17,2% prévu auparavant, a indiqué M. Michaud-Daniel.

 

-FRANCFORT- La Bourse de Francfort a interrompu son ascension mercredi après ses deux séances de nette hausse, pénalisée par l'inquiétude des consommateurs allemands face aux risques géopolitiques. Le Dax a clôturé dans le rouge, en reculant de 0,19% à 9569,71 points. La veille, l'indice des trente valeurs vedettes avait gagné 0,82%. Son petit frère des valeurs moyennes, le MDax, a lui terminé à l'équilibre (+0,02% à 16'273,17 points). Le baromètre de confiance des consommateurs allemands GfK a contribué au retournement de la tendance. Le moral des ménages a piétiné en août face aux tensions géopolitiques en Irak, en Ukraine et en Israël. Il s'annonce même en baisse en septembre, ce qui serait une première depuis janvier 2013. En l'absence d'autre indicateur de poids, cela a suffi à la place francfortoise pour repartir dans le rouge. La vague créée par les propos de Mario Draghi, qui avait propulsé le marché lors des deux dernières séances, a, elle, perdu en force. Les investisseurs avaient voulu voir un signe dans les récentes déclarations du patron de la BCE. Le gardien de l'euro s'apprêterait selon eux à enclencher un vaste programme d'achats d'actifs pour soutenir la zone euro, et serait même en faveur d'une stimulation de la croissance grâce à la politique budgétaire des États. Mais l'Allemagne, qui dispose des marges de manœuvre budgétaire les plus importantes en Europe, a récusé cette lecture du dernier discours de Mario Draghi. Les propos du président de la BCE ont été "surinterprétés" et il n'a pas changé de cap, a estimé le ministre des Finances Wolfgang Schäuble. Côté valeurs, Lufthansa (+2,24% à 13,72 euros) a terminé second du Dax. Le géant européen du transport aérien estime avoir pour l'instant écarté le risque d'une grève de ses pilotes.

 La direction va reprendre jeudi les négociations avec leur syndicat, Cockpit, qui avait menacé de débrayages en début de semaine. Commerzbank (+2,27% à 11,72 euros) et Deutsche Telekom (+1,27% à 11,53 euros) ont complété le trio de tête. L'énergéticien RWE a également gagné 0,59% à 29,9 euros. Le groupe réclame 200 millions d'euros à l'État régional de Hesse dans un litige portant sur la fermeture en 2011 de sa centrale nucléaire de Biblis, selon le Süddeutsche Zeitung, alors que le reste de la presse allemande évoquait jusqu'ici une somme autour de 100 millions d'euros.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Delem

    En Août, 2014 (10:44 AM)
    quelle relation entre les marchés financiers et l'économie réelle ? dans quelle mesures les marchés financiers peuvent mesurer les performances économiques d'un pays ?
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