-NEW YORK-Wall Street a clôturé en hausse vendredi et emmené le S&P 500 à un nouveau record, après un rapport sur l'emploi aux Etats-Unis décevant mais relançant les spéculations sur la politique monétaire. Le Dow Jones a gagné 0,40% ou 67,78 points à 17'137,36 points et le Nasdaq 0,45% ou 20,61 points à 4582,90 points. L'indice élargi S&P 500 s'est lui adjugé 0,50%, ou 10,06 points, pour atteindre 2007,71 points, un niveau jamais atteint auparavant. Avant de se reprendre petit à petit à l'approche de la fin de la séance, les indices avaient pourtant débuté la journée dans le rouge dans la foulée du rapport mensuel sur l'emploi. Selon ce document, toujours très attendu par le marché, le taux de chômage a légèrement baissé en août dans le pays, à 6,1%.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du vendredi 5 septembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 262,26 à 262,51 points, soit une progression de 0,10%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,40% à 248,66 points contre 247,68 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 264,77 millions de FCFA contre 262,03 millions de FCFA, jeudi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 037,44 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 260,86 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 84 031 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est ONATEL BF avec 47,90 millions de FCFA de transactions.
-OUAGADOUGOU-Le projet de budget de l’Etat, gestion 2015 du Burkina
Faso, s’élève à 1709,5 milliards de francs CFA en prévision de recettes (contre
1664 milliards de francs CFA en 2014), et à 1926,2 milliards de francs CFA de
prévisions de dépenses, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de
l’économie et des finances. Il dégage un besoin prévisionnel de financement de
216,7 milliards de francs CFA contre 213,05 milliards de francs CFA en 2014, en
vue de garantir les investissements programmés. Le cadrage budgétaire à moyen
terme (CBMT) 2015-2017 a permis d'élaborer les grandes orientations budgétaires
de 2015 axées sur le renforcement des piliers de la croissance, de la défense
nationale et la sécurité intérieure, la promotion de la bonne gouvernance, la
consolidation des acquis sociaux et la poursuite des mesures pour
l'amélioration des conditions de vie des populations.
-DOUALA-Les
Pays-Bas figurent au peloton de tête des importateurs du cacao
camerounais, avec 65,7 pour cent de la production nationale au terme de
la saison cacaoyère 2013-2014 selon une classification du Conseil
interprofessionnel du cacao et du café (CICC).
Ce pays membre de l’Union européenne conforte sa première place, très
loin de la Belgique, autre pays de cette union, qui a acheté 10,6 pour cent de
la production du cacao camerounais, le
trio de tête étant complété par la Malaisie, qui concentre 10,4 pour cent des
exportations. Les autres clients, en l’occurrence, deux pays du continent,
l’Afrique du Sud et l’Algérie, complètent ce tableau. Par ailleurs, le hit
parade des sociétés exportatrices est détenu par les firmes européennes, les
mêmes participent à la transformation des 30 pour cent de la production
nationale de cacao.
Il s’agit entre autres de Telcar Cocoa, négociant de la firme Cargill qui
arrache la palme du plus gros exportateur de la campagne cacaoyère 2013-2014,
avec 24,74 pour cent des exportations, contre 19,13 pour cent pour Olam, 13,79
pour cent pour Camaco, 10,69 pour cent pour les Ets Ndongo Essomba et 8,04 pour
cent pour Producam.
La production cacaoyère au Cameroun au terme de la saison 2013-2014 s’est
stabilisée au tour de 209 905 tonnes, selon l’Office national du cacao et du
café (ONCC).
Cette production connaît une baisse de 26 000 tonnes par rapport à la saison
écoulée, où le Cameroun avait commercialisé 335 000 tonnes de cacao.
-PARIS- Les taux d'emprunt en zone euro se sont détendus
vendredi sur le marché obligataire, certains signant même de nouveaux records,
sous l'effet toujours prégnant des annonces de la BCE la veille et après le
rapport sur l'emploi américain. Les chiffres de l'emploi américain pour le mois d'août
jugés "mauvais" ont attiré les investisseurs vers la dette
souveraine, faisant mécaniquement baisser les taux qui évoluent en sens inverse
de la demande, explique Jean-François Robin, un stratégiste obligataire de
Natixis.
Les investisseurs "continuent d'anticiper
une hausse des taux" directeurs aux Etats-Unis mais ce chiffre les
conforte dans l'idée qu'"il n'y a pas de raison" d'accélérer le
calendrier de la Réserve fédérale américaine, souligne M. Robin. L'économie des Etats-Unis a continué de créer des
emplois en août mais à un rythme ralenti, décevant les attentes des analystes,
tandis que le taux de chômage a reculé très légèrement, selon le département du
Travail. A 16H00 GMT, le taux d'emprunt à
10 ans de l'Espagne, qui évolue en sens inverse de la demande, a terminé la
séance à 2,043%, après avoir signé un plus bas historique à 2,042%. La veille,
il avait fini à 2,159% sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà
émise. Le taux de l'Italie s'est détendu
à 2,254%, contre 2,350% la veille. En séance, le taux de l'Italie a atteint un
plus bas 2,253%. Dans la foulée, le taux
de la France a diminué à 1,258% contre 1,304% jeudi. Le taux d'emprunt de l'Allemagne a quant à lui reculé
à 0,928% contre 0,970% la veille. Mais le
mouvement de baisse des taux d'emprunt en zone euro était latent depuis le
début de la séance, toujours alimenté par les annonces de la Banque centrale
européenne la veille. La BCE a décidé
jeudi d'abaisser son principal taux directeur de 0,15% à 0,05%, tout en
annonçant un programme de rachats de titres adossés à des créances
("ABS") et d'obligations sécurisées ("covered bonds"), dont
les détails seront connus en octobre. Hors
zone euro, le taux britannique a reculé à 2,463% contre 2,494% jeudi.
Aux Etats-Unis, le taux à 10 ans reculait à
2,426% contre 2,449% jeudi, tout comme celui à 30 ans à 3,203% contre 3,209% la
veille. Le taux à trois mois était stable à 0,02%.
-NEW YORK- Le géant chinois de la distribution en ligne
Alibaba espère lever jusqu'à 24,3 milliards de dollars lors de son entrée à la
Bourse de New York, ce qui en ferait la plus grosse opération de ce genre
jamais réalisée dans le monde.
Selon une mise à jour de son projet
d'introduction, publiée vendredi sur le site du gendarme boursier américain
(SEC), Alibaba prévoit d'introduire sur le New York Stock Exchange 320,1
millions de titres au prix unitaire de 60 à 66 dollars. En cas de forte demande, Alibaba offrira quelque 48
millions de titres supplémentaires dans les trente jours suivant les premiers
pas du groupe sur le marché. Cela devrait
permettre de lever au minimum 19,2 milliards de dollars si le prix est fixé
tout en bas de la fourchette prévue et l'option de sur allocation n'est pas
exercée. Au prix maximum de 66 dollars et
en cas d'exercice intégral de l'option de sur allocation, l'opération pourrait
rapporter 24,3 milliards.
A titre de comparaison, c'est un autre groupe
chinois, AGBank, qui détient jusqu'ici le record historique: son entrée en 2010
sur les Bourses de Hong-Kong et Shanghai avait permis de lever au total 22,117
milliards de dollars (19,233 milliards avant l'exercice de l'option de sur
allocation), selon des données du cabinet de recherche Dealogic.
-NEW YORK- Les cours du pétrole new-yorkais ont terminé en
baisse vendredi, pliant face aux chiffres décevants sur l'emploi américain et
aux espoirs d'une accalmie dans la crise ukrainienne. Le baril de light sweet crude
(WTI) pour livraison en octobre a perdu 1,16 dollar sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex) pour s'établir en clôture à 93,29 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord
pour la même échéance a terminé à 100,82 dollars sur l'Intercontinental
Exchange (ICE), en baisse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de jeudi.Les statistiques sur l'emploi américain publiées
vendredi ont fait naitre des doutes sur la reprise de l'économie aux
Etats-Unis, a relevé Gene McGillian de Tradition Energy. Selon le très attendu rapport mensuel sur le marché du
travail aux Etats-Unis, le taux de chômage est parvenu à reculer très
légèrement en août, à 6,1% contre 6,2% en juillet. Mais parallèlement, l'économie américaine n'a créé que
142.000 emplois, un chiffre bien inférieur aux prévisions des analystes
(223.000) et à celui de juillet (212.000). C'est
très décevant, voire un peu déconcertant tant cet indicateur diverge avec les
bonnes statistiques diffusées récemment, a souligné John Kilduff d'Again
Capital. Ca jette un froid sur le marché.
-BRASILIA- L'inflation au Brésil a atteint 6,51% sur douze
mois en août, franchissant ainsi le plafond de 6,5% fixé par les autorités du
pays, selon des chiffres officiels publiés vendredi.
Les prix ont augmenté de 0,25% au mois d'août,
alors qu'ils n'avaient progressé que de 0,01% en juillet, a annoncé l'Institut
de géographie et de statistique (IBGE, étatique).
La hausse du mois d'août s'explique
principalement par une augmentation du coût de l'énergie électrique (+1,76%) et
la progression du salaire des employés de maison (+1,26%).
Cette nouvelle tombe mal pour la présidente de
gauche Dilma Rousseff. Elle est en effet très critiquée pour son bilan
économique, marqué par une faible croissance et une surchauffe de l'inflation,
par ses rivaux à l'élection présidentielle d'octobre. Le Brésil, septième économie mondiale, entré en
récession au premier semestre, se fixe depuis 2005 un objectif officiel
d'inflation de 4,5% avec une marge de tolérance de +/-2%. En juillet, l'inflation avait atteint le plafond de
6,5% sur 12 mois. Le Brésil enregistre
une quatrième année consécutive de croissance modérée, avec des prévisions sans
cesse revues à la baisse. Le marché table
désormais pour 2014 sur une croissance de 0,52% et une inflation de 6,27%.Dilma Rousseff, devancée dans les sondages par
la candidate écologique et évangélique Marina Silva, a annoncé cette semaine
qu'elle changerait son équipe économique en cas de réélection.
-LONDRES-L'or et les autres métaux précieux ont dégringolé
cette semaine, pénalisés par un semblant d'apaisement de la crise en Ukraine et
la très forte progression du dollar, monté jusqu'à un plus haut en près de 14
mois face à l'euro. "Les métaux précieux ont souffert de la hausse
continue du dollar, tandis que les discussions sur un cessez-le-feu en Ukraine
ont réduit le risque géopolitique sur le marché", a expliqué Ole Hansen,
analyste chez Saxo Bank.
Après plusieurs jours de tergiversations, Kiev
et les rebelles prorusses ont annoncé la signature d'un cessez-le-feu devant
entrer en vigueur vendredi à 15H00 GMT, au cours d'une rencontre à Minsk
destinée à mettre fin à cinq mois de combats meurtriers dans l'Est de
l'Ukraine. Aucune précision n'a été
donnée sur la durée du cessez-le feu qui constitue un succès pour les
séparatistes et la Russie, dans la mesure où il est susceptible d'entériner la
perte pour Kiev de plusieurs villes de l'est de l'Ukraine après l'avancée
victorieuse ces dernières semaines des rebelles, aidés sur le terrain par des
militaires russes, selon les Occidentaux. Par
ailleurs, le dollar a fortement grimpé cette semaine, bénéficiant de bons
indicateurs économiques américains, tandis que l'euro était grevé par les
nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne
(baisse surprise du taux directeur, lancement d'un programme de rachats de
titres de créances). Le billet vert a
ainsi atteint jeudi son plus haut niveau depuis près de 14 mois face à la
monnaie unique européenne, à 1,2920 dollar pour un euro. Le dollar s'est
également renforcé face à la monnaie japonaise, montant vendredi jusqu'à un
plus haut depuis octobre 2008, à 105,71 yens pour un dollar. Or le renforcement du dollar a tendance à peser sur
les matières premières libellées dans la monnaie américaine, en renchérissant
leur coût pour les investisseurs munis d'autres devises. Du coup, l'or etl'argent sont tombés vendredi
jusqu'à un plus bas depuis le 10 juin dernier, à respectivement 1257,39 USD l'once et 19,00 USD l'once.Le platine
a quant à lui glissé à son plus bas niveau depuis quatre mois et demi, à 1402,55 USD l'once vendredi. Et le palladium, qui a marqué lundi un
nouveau plus haut depuis 2001 (à 912 USD
l'once), a également cédé du terrain cette semaine.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1266 USD
vendredi au fixing du soir, contre 1285,75 USD le vendredi précédent.
L'once
d'argent a clôturé à 19,13 USD, contre 19,47 USD il y a sept jours.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once
de platine a fini à 1406 USD,
contre 1424 USD sept jours plus tôt.
L'once de palladium a terminé pour sa part à 887 USD, contre 898 USD à la fin de la semaine précédente.
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Mo
En Septembre, 2014 (02:49 AM)Miguel Cabrera
En Septembre, 2014 (03:18 AM)Participer à la Discussion