Lors de l’ouverture de la saison touristique à Saly Portudal en 2013, le président de la République Macky Sall a déclaré vouloir soutenir le secteur du tourisme à travers des investissements et des aides aux opérateurs. Quatre ans après, le bilan est bien maigre.
Il y a quatre ans, le chef de l’État annonçait avoir reçu des financements importants pour le secteur touristique : 4,5 milliards dans le cadre de la convention-cadre des Nations unies, 16 milliards de l’Agence française de développement touristique. Ces sommes étaient destinées au projet d’adaptation à l’érosion côtière, mais aussi à un dispositif de financement sous forme de crédit hôtelier pour le financement des investissements et entretiens.
Il était également décidé d’exonérer de la patente, de l’impôt sur les sociétés, des droits d’enregistrement et de la TVA toute entreprise touristique qui opère en Casamance ou qui a décidé de s’y installer. Quatre ans plus tard, où en sommes-nous ?
GROSSE DÉCEPTION EN CASAMANCE
Dans le cadre de l’exonération des impôts dans la région de la Casamance, la réalité se résume en deux mots selon les hôteliers : déception et mensonge. Si la plupart des établissements de cette région ont reçu la visite de la SAPCO et d’autres services, parfois à de nombreuse reprises, pour échanger sur ce sujet brûlant, certains par contre n’ont entendu parler que de leur présence dans la ville, sans voir quiconque.
Beaucoup de paroles donc, mais rien de concret jusqu’à présent. Déçus par la finalité d’un projet aussi médiatisé, les hôteliers ont fini par le classer au rang d’une promesse électorale. Le tourisme va toujours aussi mal selon les concernés et la chute de la fréquentation se poursuit dans cette région à qui on avait pourtant beaucoup promis.
DES FINANCEMENTS PROBLÉMATIQUES
Pour ce qui est du financement de la réfection des hôtels, le constat est quasi le même. Un petit nombre de privilégiés voit défiler le Bureau de mise à niveau. Mais certains d’entre eux considèrent cet appui comme un investissement douteux, car pour obtenir un financement d’un million, il faut donner 300 000 F CFA. Comment faire alors si le coût des réfections est estimé à vingt millions ou plus ?
Les plus optimistes des hôteliers déclarent que le projet du gouvernement avance doucement, mais sûrement. D’autres ne comptent plus que sur leurs propres forces. Si l’espoir demeure, il est bien ténu.
7 Commentaires
Titen
En Mai, 2017 (00:47 AM)Habib Thiam
En Mai, 2017 (05:08 AM)Après vous dites combattre la rébellion alors que vous la causez avec vos pratique qui mets la casamance hors du sénégal c'est la honte on est un seul pays.
Habib Thiam
En Mai, 2017 (05:18 AM)Y a que le touriste qui nous sauve même si six mois de tourisme ne suffisent pas donc j'implore le gouvernement à nous regarder une fois de plus .
Pour relancer le touriste est simple en casamance il faut que vous mettez des vols directe pour cap skirring y a que le vol du club med donc si club ferme plus d'avions pas de tourisme alors que je me rappelle des années où le tourisme marché bien au sud du sénégal là y avait pleins de vols directe notre problème n'est pas d'ouvrir les hôtels fermés mais disponibilités des vols directe pour pouvoir travailler douze mois sur douze. ..
Anonyme
En Mai, 2017 (06:57 AM)Nico
En Mai, 2017 (08:43 AM)Une fois au Sénégal,ils devraient être accueillis par les Président himself avec tous les corps constitués du pays au salon d'honneur. De la l’aéroport, ils seront conduits, avec une flèche de la gendarmerie, dans les lieux de leur choix.
Enfin, le gouvernement devra prendre en charge totalement leur frais de séjour.
Comme ça, il n'y a pas de doute, le nombre de touristes au Sénégal va rapidement grimper.
Sama xalat rekk la nak!
Anonyme
En Mai, 2017 (11:18 AM)Anonyme
En Novembre, 2017 (09:12 AM)Participer à la Discussion