Voici un résumé de l'actualité économique internationale de la journée du vendredi 20 juin 2014.

-Abidjan- La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), a clôturé sa séance du vendredi 20 juin 2014 en hausse par rapport à la session précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 240.60 à 241.62 points, soit une progression de 0,42% tandis que l’indice BRVM

Composite gagnait 0,20% à 234.59 points contre 234.12 précédemment. La valeur des transactions s’est établie jeudi à 205,74 millions de FCFA contre 1,32 milliard de FCFA. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5695,84 milliards de FCFA, celle du marché obligataire s’élevant à 1 273,64 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 52 250 actions échangées, le plus actif en valeur étant BOLLORE AFRICA LOGISTCS CI avec 64,83 millions de
FCFA de transactions.

-Londres - L'or et l'argent ont bondi cette semaine, dopés par la demande d'actifs refuges en pleine crise irakienne et la faiblesse du dollar, tandis que les platinoïdes se redressaient en raison de l'incertitude autour de la fin de la grève en Afrique du Sud. "L'instabilité de la situation irakienne fait craindre que la région ne tombe dans un affrontement généralisé entre chiites et sunnites, qui pourrait menacer la production de brut, donc l'or attire de nouveau les investisseurs en quête de valeurs refuges", ont expliqué les analystes de Natixis. Inquiets, les investisseurs privilégiaient donc les actifs refuges, au premier rang desquels se situe le métal jaune, qui a atteint jeudi son niveau le plus élevé depuis mi-avril (à 1322,41 dollars l'once).
-Londres - La faiblesse du dollar rend l'achat de matières premières libellées dans la monnaie américaine, telles que l'or et l'argent, moins coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises. Les cours du platine et du palladium se sont redressés cette semaine, après avoir chuté la semaine d'avant alors que la grève dans les mines sud-africaines semblaient prendre fin.
-New York - Wall Street conservait sa légère progression vendredi à mi-séance, sans toutefois montrer un grand entrain en l'absence d'indicateur majeur et face à la persistance de risques géopolitiques: le Dow Jones grappillait 0,26% et le Nasdaq 0,02%.  Vers 16H00 GMT (18h00 HEC), le Dow Jones Industrial Average s'adjugeait 44,00 points, à 16'965,46 points, et le Nasdaq 0,87 point, à 4360,20 points. Le S&P 500 gagnait 0,16% ou 3,21 points, à 1962,69 points. Jeudi il était parvenu à se hisser de justesse à un nouveau record. Les investisseurs continuent sûrement à s'inquiéter de ce qui se passe en Irak et l'Ukraine revient sur le devant de la scène avec le déploiement par la Russie de troupes près de la frontière. Ce sont des ombres qui planent sur le marché à l'approche du week-end. Mais rien n'empêche les indices de poursuivre leur montée.
-Chicago - Les cours du maïs et du soja ont fluctué au cours des dernières séances au gré de la météo, quasi idéale en début de semaine puis plus menaçante. Le prix du blé a profité des craintes sur la qualité de la récolte d'hiver. Le marché du maïs s'était nettement déprécié ces derniers temps, la récolte profitant d'un temps chaud et juste parsemé de quelques averses, ce qui laissait espérer une production abondante. Mais des pluies diluviennes sont tombées sur le Midwest cette semaine, parfois accompagnées de grêles et de tornades comme dans le Nebraska, ou d'inondations dans le Minnesota. "On s'inquiète des dégâts que cela a pu causer et de la possibilité que certains dommages sur la récolte soient irréversibles", a relevé Bill Nelson de Doane Advisory Services en soulignant qu'il était prévu de nouvelles précipitations dans les jours à venir. "Cela attire l'intérêt d'acheteurs spéculatifs".
-New York - Les cours du coton pour la récolte en cours ont continué à baisser légèrement cette semaine à New York, mis notamment sous pression par des pluies salvatrices au Texas. Principal Etat producteur de fibre dans le pays, le Texas a souffert de sécheresse pendant plusieurs années de suite. Fin mai, une première vague de précipitation a permis aux agriculteurs de planter du coton. Et il est tombé cette semaine de nouvelles pluies qui "devraient permettre d'améliorer les conditions du développement" de la récolte, ont relevé les analystes de Commerzbank. Cela pourrait notamment aider la production à atteindre les prévisions des autorités américaines, qui anticipent que la récolte à venir  devrait être la plus importante des six dernières années, ont-ils ajouté. Les ventes de coton américain à l'étranger restent en tout cas solides, ont relevé les experts de Plexus Cotton. Mais l'attention du marché s'est surtout tournée selon eux cette semaine vers l'écart de prix entre les contrats pour livraison en juillet et ceux pour livraison en décembre, à l'origine d'une grande volatilité. La livre de coton coté à New York pour livraison en décembre, désormais la plus échangée sur l'Intercontinental Exchange, évoluait vendredi à la mi-séance à 76,93 cents contre 77,75 cents à la clôture en fin de semaine dernière.

-Dakar - Le ministre sénégalais de l’économie et des finances, Amadou Bâ, a décliné vendredi à Dakar, lors d’un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, les grandes lignes budgétaires du gouvernement pour l’année 2015 et à moyen terme.
« Les orientations stratégiques pour 2015 et sur le moyen terme sont articulées avec les trois axes du Plan Sénégal émergent (PSE) », a annoncé le ministre aux députés. Selon lui, la mise en œuvre du PSE suppose un fort accroissement de l'investissement public et de son efficacité. ??« Cela requiert, ajoute M. Bâ, un effort substantiel de mobilisation des recettes, de rationalisation des dépenses de fonctionnement et d'amélioration de la qualité de la dépense publique ». De l'avis du ministre, les projetions sur la situation économique du Sénégal sont encourageantes. Il affirme en effet que le produit intérieur brut (PIB) est attendu à 4,9% en 2014 et l'inflation devrait rester modérée.

-Ouagadougou - Le gouvernement du Burkina Faso a consenti 25 milliards de francs à l’achat des intrants, semences et matériels pour le compte de la campagne agricole 2014-2015 qui vient de démarrer, a annoncé jeudi, le ministre de l’Agriculture lors d’un point de presse à Ouagadougou. Le ministre burkinabè de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, a rappelé au cours de ce point de presse que l'objectif visé est d'atteindre un total de 500 millions de tonnes de céréales à l'issue de la campagne agricole 2014-2015. « En vue de permettre aux producteurs d'atteindre cet objectif, ce sont 25 milliards de FCFA que l'Etat a consenti en intrants, semences et équipements agricoles », a déclaré le ministre Zoungrana.??-Abidjan- Au cours des 10 prochaines années, la vente en ligne continuera de gagner en popularité tant sur les marchés développés que sur les marchés émergents, selon une des principales conclusions de l’étude ‘’Global E-Tailing 2025’’ réalisée à l’initiative de DHL.?D’après un communiqué de l’Organisation de la presse africaine (APO) qui rapporte l’information, de ce fait, les entreprises de logistique seront amenées à jouer un rôle clé dans la fourniture de solutions de gestion de la chaîne d'approvisionnement qui sont capables d'évoluer en fonction des habitudes d'achats changeantes des consommateurs. L’étude analyse le rôle du commerce électronique dans la vie des consommateurs à l’horizon 2025, ainsi que son impact sur le consumérisme, la vente au détail et la logistique.

-Conakry - Le gouvernement guinéen a, durant la période 2011-2014, débloqué 700 milliards de francs guinéens, soit 70 milliards de FCFA, en vue de booster le secteur agricole. Les efforts du gouvernement investis dans l'agriculture ont été très importants avec la hausse du budget, qui passe de 3,7% en 2010 à 7,2% en 2014. Ces efforts se sont traduits sur le terrain avec une production en hausse estimée à 1,8million de tonnes de riz paddy pour la campagne agricole de 2011-2012 contre 2 millions de tonnes pour la campagne 2013-2014. Le gouvernement guinéen, qui dit placer l'agriculture dans ses priorités, annonce l'aménagement en cours de 1 000 hectares de plaines à Koundian, premier projet du genre entièrement financé par le Budget national de développement, pour 2014.

-Dakar- La Neuvième édition de la Conférence annuelle économique africaine (CEA) se tiendra du 17 au 19 novembre, à Addis-Abeba, en Ethiopie sur le thème ««Compétences, technologie et innovation pour la transformation économique», indique la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). ?Organisée conjointement par la Banque africaine de développement(BAD), la CEA et le Programme de développement des Nations Unies (PNUD), la conférence est un évènement phare qui a été fermement établi comme un forum important réunissant d'éminents universitaires et des praticiens du développement dans le domaine de l'économie de dialoguer et échanger sur les principaux enjeux que connaît l'Afrique. ?
-Niamey - Le Niger a décidé d’expérimenter la création d’un guichet unique automobile à l’instar de certains pays de la sous-région où cette initiative a permis une augmentation des recettes douanières et une simplification des procédures et formalité d’immatriculation.  L'importation de véhicules d'occasion au Niger connait ces dernières années un véritable accroissement. Une activité qui constitue une source de revenus à des milliers de personnes et également pour les caisses de l'Etat. « Cette situation n'est pas sans conséquence sur l'environnement, la sécurité routière et les pertes énormes de recettes pour l'Etat concernant les véhicules sous douanes », a souligné M. Saley Saidou, ministre des Transports dans sa communication lors du Conseil des ministres du jeudi 19 juin.?
- Dakar - L’activité du secteur tertiaire au Sénégal a connu une croissance de 2,1% en variation mensuelle en avril 2014 comparé au mois précédent, selon la Direction de la prévention et des études économiques (DPEE) consulté vendredi. Selon la DPEE cette évolution est principalement due aux performances notées dans les services (plus 5,9%).  Concernant le sous-secteur du commerce, on note une contraction de 10,2%. 
« Comparativement à la même période de 2013, l'activité du secteur est ressortie en hausse de 5,4%, en avril 2014 », relève la DPEE. Cette performance, note la source, est attribuable aux bons résultats des services (plus 8,5%), malgré le repli noté dans le commerce (moins 4,9%). La bonne tenue des services est portée par les transports et télécommunication (plus 6,3%), les services d'hébergement et de restauration (plus 11,6%), les services financiers (plus3,4%) et les activités immobilières (plus 47,5%).
-Paris - Les Bourses européennes ont fini en ordre dispersé vendredi, mais globalement en baisse, dans un marché qui marque une pause après avoir progressé grâce au discours jugé favorable de la Fed mercredi soir. Les marchés européens ont également été affectés par le fait qu'une série de contrats à terme et options arrivent à échéance, ce qui se traduit généralement par une volatilité accrue. L'EURtoxx 50 a reculé de 0,38%. La Bourse de Paris a perdu du terrain (-0,48%), au terme d'une séance atone. L'indice CAC 40 a perdu 21,70 points à 4.541,34 points, dans un volume d'échanges nourri, de 6 milliards d'EUR, en raison de l'expiration d'options et de contrats à terme. La veille, il avait gagné 0,72%.
-Londres - Le déficit public britannique s'est inscrit à 13,3 milliards de livres (16,6 milliards d'euros) en mai, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), un chiffre en hausse sur un an et supérieur aux attentes des économistes. Au mois de mai 2013, le déficit s'était élevé à 12,6 milliards de livres. Les économistes s'attendaient à un déficit de 11,8 milliards de livres, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires. Ces chiffres ajustés excluent les interventions en faveur du secteur bancaire lors de la crise et les transferts provenant du programme de rachats d'actifs de la Banque d'Angleterre et du fonds de pension des salariés du groupe postal Royal Mail, privatisé il y a peu.
-Londres - Les prix du pétrole évoluaient autour de l'équilibre vendredi, dans un marché prudent et surveillant toujours avec grande attention l'évolution de la situation en Irak, un important producteur de brut. Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 114,91 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, grappillait 11 cents, à 106,54 USD. "Les prix du brut se détendaient un peu (vendredi) matin, après que les États-Unis ont décidé de commencer à aider le gouvernement irakien", indiquait David White, analyste chez Spreadex.
Le président des États-Unis, Barack Obama, a en effet annoncé jeudi l'envoi de conseillers militaires en Irak pour soutenir les forces de sécurité face aux jihadistes.
-Francfort - La balance des comptes courants de la zone euro a enregistré un surplus de 21,5 mrd EUR en avril, selon les données corrigées des variations saisonnières publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). L'excédent des comptes courants, mesure la plus large des échanges de la zone euro avec le reste du monde en termes de biens, services et flux financiers, a été légèrement révisé en hausse pour mars à 19,6 mrd EUR, contre 18,8 mrd EUR annoncé précédemment. Dans le détail, la balance des biens a dégagé en avril un excédent de 16,9 mrd EUR, contre 14,3 mrd EUR en mars. Celle des services est ressortie bénéficiaire de 10 mrd EUR, en hausse par rapport à 8,7 mrd EUR le mois précédent, et celle des revenus, de 5,3 mrd EUR contre 6 mrd EUR en mars. La balance des transferts courants est restée déficitaire, de 10,6 mrd EUR, après 9,5 mrd EUR au mois de mars.
-Londres - L'euro se stabilisait face à au dollar vendredi, reprenant son souffle après avoir bénéficié d'un accès de faiblesse du billet vert déclenché par le message de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed), qui a écarté mercredi l'idée d'une prochaine hausse de ses taux. Vers 09H00 GMT (11H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,3611 USD, contre 1,3606 USD jeudi à 21H00 GMT. L'euro montait légèrement face à la monnaie nippone, à 138,82 JPY contre 138,70 JPY jeudi. Le dollar se stabilisait face à la devise japonaise, à 101,99 JPY contre 101,94 JPY la veille. "Le dollar reste affaibli depuis la réunion du FOMC (Comité de politique monétaire de la Fed, ndlr) et la conférence de presse de la présidente de la Fed Janet Yellen", notait Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi. La Fed a décidé mercredi de réduire encore de 10 mrd USD son programme de rachats d'actifs destiné à soutenir la reprise de l'économie américaine, le ramenant à 35 mrd USD mensuels.