Voici un résumé de l'actualité économique de la journée du lundi 23 juin 2014.

-ABIDJAN - La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 23 juin 2014 en baisse par rapport à la session précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 241.62 à 241.08 points, soit un repli de 0,22% tandis que l’indice BRVM Composite cédait 0,23% à 234.06 points contre 234.59 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 989,01 millions de FCFA contre 205,74 millions de FCFA vendredi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 682,97 milliards de FCFA, celle du marché obligataire s’élèvant à 1 272,09 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 7 183 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est BOLLORE AFRICA LOGISTCS CI avec 731,07 millions de FCFA de transactions.

-NEW YORK-Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en baisse lundi, les violences en Irak, à l'origine d'une nette montée des prix au cours des dernières séances, n'ayant pas encore d'impact sur la production de brut du pays. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août a cédé 66 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 106,17 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 114,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 69 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le marché continue de surveiller de près l'évolution de la situation en Irak où les jihadistes de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) ont lancé une vaste offensive le 9 juin et ne cessent depuis d'engranger de nouvelles conquêtes.

-PRETORIA -Le gouvernement sud-africain va procéder durant le mois de juillet, au lancement de «l'Opération Phakisa» visant à accélérer la mise en œuvre des priorités énoncées dans le Plan national de développement du pays. Le ministre des Affaires présidentielles, Jeff Radebe, a indiqué dimanche que le gouvernement a eu des discussions concernant le lancement d'une adaptation de la méthodologie "Big Fast Results (grands résultats rapides) avec le gouvernement de la Malaisie. Radebe a expliqué que cette méthodologie des résultats rapides consiste à impliquer les parties-prenantes clés dans le cadre d'un «laboratoire» de planification de la définition des objectifs ainsi qu'un suivi rigoureux des progrès accomplis et la publication des résultats publics. Il a fait savoir qu'avec cette méthodologie, le gouvernement malaisien a réussi à enregistrer des résultats impressionnants dans un court délai.

-DOUALA-Une délégation d’investisseurs italiens séjourne actuellement au Cameroun où il multiplient les rencontres avec les autorités et les milieux d’affaires locaux. Cette délégation composée, entre autres, des groupes Albertini, Paesaggista et autres entreprises, a exprimé le vœu d'investir dans plusieurs secteurs d'activité au Cameroun, notamment le bâtiment, les matériaux de construction etc...''Nous pouvons apporter beaucoup dans le secteur de l'habitat, en l'occurrence, des nouveaux matériaux afin de réduire l'humidité dans les maisons. Aussi le design italien en ce qui concerne la fantaisie des jardins publics ou dans les maisons'', a expliqué Pierluigi Ratti, un entrepreneur italien.
-PARIS-Les taux d'emprunt à 10 ans des pays de la zone euro ont connu des détentes lundi, l'essoufflement de la reprise européenne jouant plutôt en faveur du marché de la dette considéré comme un refuge. Les mouvements ont toutefois été très modérés, dans un marché par ailleurs très attentiste, avec de faibles volumes d'échanges. "Les indices PMI d'activité ont soutenu la détente du marché en zone euro qui revient vers ses plus bas niveaux", a souligné Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas. Le marché obligataire reste néanmoins "très creux, car les niveaux de rendements sont très bas, et donc peu attractifs pour les investisseurs", a-t-il ajouté. Et, selon lui, la situation va perdurer "car il n'y a pas de raison de voir les rendements remonter brutalement, donc le marché est dans l'attente", soit de l'impact des décisions annoncées début juin par la Banque centrale européenne (BCE), soit d'une décision de la Réserve fédérale américaine.

-DOUALA-La Banque africaine de développement (BAD) rencontre les milieux d’affaires camerounais vendredi prochain à Douala afin d’expliquer aux investisseurs la stratégie de financement des économies africaines adoptée par la Banque panafricaine, cinquante ans après sa création. Cette rencontre avec des membres du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), la plus importante organisation patronale du pays avec près de trois cent entreprises adhérentes, et la BAD intervient dans le prolongement des festivités marquant le cinquantenaire de cette institution financière.
-NEW YORK- Wall Street marquait une petite pause après de nouveaux sommets vendredi, des indicateurs mondiaux contrastés éclipsant en partie l'optimisme issu d'une série de fusions-acquisitions: le Dow Jones cédait 0,23% et le Nasdaq 0,13%. Vers 16H00 GMT/18h00 HEC, le Dow Jones Industrial Average lâchait 39,43 points, à 16'907,65 points, perdant un peu de terrain après un nouveau sommet historique vendredi, et le Nasdaq, à dominante technologique, baissait de 5,60 points, à 4362,44 points. Le S&P 500, le plus regardé par les investisseurs, reculait de 0,15% ou 2,85 points, à 1960,02 points, après s'être hissé à un niveau inédit en fin de semaine dernière. "Le marché a terminé à des records vendredi et marque une petite pause", les gérants de fonds procédant à des réajustements de portefeuilles avant la fin du trimestre en début de semaine prochaine, a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
-DOUALA-Les créances dues à la Compagnie financière de l’estuaire (COFINEST), un établissement de microfinance (EMF) au Cameroun mis en liquidation par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) s’élèvent à 9,9 milliards de FCFA, selon des chiffres obtenus auprès du liquidateur de cette entreprise. Sur la liste des créanciers de cet EMF tombé en faillite en 2010 figurent, en bonne place, des personnes physiques et morales qui sont invitées ‘'à venir rembourser la totalité de leurs dettes, ou à défaut négocier un moratoire raisonnable de remboursement, faute de quoi le recouvrement forcé sera engagé à leur encontre''. Le plus gros débiteur est l'Union sportive de Douala avec une dette de 2,9 milliards de francs CFA. Club fanion du championnat d'élite du Cameroun, elle est l'équipe la plus titrée du pays, après le Canon sportif de Yaoundé.

-DOUALA-Le projet de réalisation d’une liaison maritime le long des côtes de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest coûtera plus de 50 milliards de FCFA, selon une nouvelle évaluation faite par des responsables dudit programme dénommé ‘’Projet régional Sealink’’, au terme de leurs travaux dans la métropole économique camerounaise de Douala. Initialement estimé à 30 milliards de FCFA lors de son lancement en 2011, ce projet a été réévalué compte tenu de ‘'la forte sollicitation des investisseurs observée lors des deux derniers forums d'investissement à Accra et à Abidjan'', a déclaré le président de ce regroupement privé, Wilson Attah Krofah. Il s'agit d'après les promoteurs de ce projet, d'apporter une réponse idoine à la faiblesse des échanges économiques et commerciaux entre les pays africains, en l'occurrence, ceux d'Afrique du Centre et de l'Ouest, d'autant que ‘'nous avons constaté qu'il faut parfois que les produits partis d'un pays africain transitent d'abord par l'Europe avant de parvenir à destination qui n'est qu'un autre pays africain'', ont reconnu des experts. Le chronogramme des travaux prévoit, dans un premier temps, de créer trois itinéraires de transport maritimes : l'itinéraire Dakar-Freetown, en passant par Banjul Bissau et Conakry avec cinq voyages par mois, l'itinéraire Cotonou-Libreville avec quatre voyages mensuels, et le troisième itinéraire qui reliera Dakar à Libreville.

-DAKAR-L’activité du secteur secondaire au Sénégal a connu une hausse de 3,9% en variation mensuelle au mois d’avril 2014 comparé au mois précédent, selon le bulletin de  la Direction de la prévention et des études économiques (DPEE) consulté lundi. ''Cette situation est principalement soutenue par la bonne marche de l'activité des extractives (plus 14,2%), des conserves de viandes et poissons (plus 8,7%), des industries d'égrenage de coton (plus 45,3%) et du travail de bois (plus 40,8%)'', explique la DPEE.  Par rapport au mois d'avril 2013, l'activité du secteur secondaire a progressé de 9%, du fait, notamment, des performances notées dans l'égrenage de coton et fabrication de textiles, la fabrication de cuir, les activités extractives, la fabrication de sucre, la fabrication de verre et poterie, l'énergie et la construction. Toutefois, souligne la DPEE, le sous-secteur des corps gras alimentaires a atténué l'évolution du secteur avec un repli de 70,7%.
-PARIS-Les Bourses européennes ont toutes baissé lundi, victimes des indicateurs européens et notamment français qui ont été tempérés par de bons chiffres chinois et américains. "Les bons chiffres chinois laissaient présager une ouverture plus calme, mais les marchés ont été pas mal pénalisés par les mauvais chiffres d'activité montrant un ralentissement notable surtout en France", a souligné Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque. "Pour autant le marché n'a pas trop mal résisté, mais les investisseurs ont du mal à trouver une dynamique d'achat", a-t-il poursuivi, en soulignant que les "bons chiffres américains" avait eu un effet bénéfique mais néanmoins mesuré.

-PARIS-La Bourse de Paris a commencé la semaine en petite forme (-0,57%), affectée par des publications décevantes en zone euro, montrant un ralentissement de l'activité. L'indice CAC 40 a perdu 25,77 points à 4515,57 points, dans un volume d'échanges modéré de 2,8 milliards d'euros. Vendredi, il avait lâché 0,48%. Parmi les autres places européennes, la Bourse de Francfort a reculé de 0,66% et celle de Londres de 0,36%. Par ailleurs l'Eurostoxx a perdu 0,60%. Le marché parisien n'a pas eu le temps de profiter des bonnes nouvelles côté chinois avec un indice d'activité à son meilleur niveau en sept mois en juin, car dès l'ouverture l'horizon a été obscurci par l'accélération de la contraction de l'activité du secteur privé en France pour le même mois.