Voici un résumé de l'actualité économique internationale du mardi 22 juillet 2014

-DAKAR-Le groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal, implanté au Mali, en Guinée et en Guinée Bissau, a réalisé un chiffre d’affaires de 398 milliards FCFA (environ 796 millions de dollars) au premier semestre 2014, a appris mardi APA de sources boursières. Par rapport au premier semestre 2013 où il se situait à 357 milliards CFA, ce chiffre d'affaires connait une progression de 11.7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Selon les dirigeants de la Sonatel, cette croissance est portée essentiellement par deux pays: le Mali et la Guinée avec respectivement une contribution de plus 31.3% et plus 46.4%. Le revenu avant intérêts, impôts et taxes, amortissements et provisions de la société suit la même tendance à la hausse, passant de 184 milliards FCFA en 2013 à 205 milliards FCFA durant la période sous revue (plus 11,4%). Quant au résultat d'exploitation, il est en hausse de 10,9% à 150 milliards FCFA contre 135 milliards FCFA précédemment. Le bénéfice net de la Sonatel s'établit à 98 milliards FCFA en hausse de 7 milliards FCFA par rapport au premier semestre 2013. Les investissements réalisés par la société durant la période sous revue sont en hausse de 17% à 47 milliards FCFA contre 40 milliards FCFA précédemment, soit 13% du chiffre d'affaires.

-DOUALA-Plus de 63 milliards de francs CFA ont été distribués aux collectivités territoriales décentralisées l’année dernière au titre de Centimes additionnelles communales (CAC) par la banque des communes, en l’occurrence, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM), a-t-on appris auprès de cette structure publique. Cette enveloppe connait une « évolution significative » par rapport aux derniers exercices, où quelque 60 milliards de francs CFA avaient été débloqués par la même institution au profit des municipalités. Par ailleurs, au cours de la même période, les objectifs annuelles du FECOM ont été réalisés à 92 pour cent, le montant prévisionnel à distribuer aux communes ayant été arrêté en début d'année 2013 à la somme de 68,6 milliards de francs CFA. A mi parcours de l'exercice 2014, le FEICOM se félicite de la «bonne mobilisation des ressources», puisqu'au 30 juin 2014, «sur des prévisions de recettes de 52 921 444 383 de francs CFA, 66 064 616 673 de francs CFA ont été mobilisées, soit un taux de 124,84 pour cent».

-PARIS-Le marché obligataire en zone euro a évolué dans de faibles marges mardi, au cours d'une séance peu animée et marquée par une légère remontée des taux d'emprunt des pays les plus solides. Les investisseurs ont pris un peu plus de risques mardi, après avoir commencé la semaine avec prudence, ce qui a profité aux indices boursiers, au détriment des obligations allemandes et françaises. A 18H00, le taux à 10 ans de l'Allemagne a progressé à 1,166%, contre 1,148% lundi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. De même, le taux de la France s'est tendu à 1,569% contre 1,559% la veille, jour où il a atteint un nouveau plus bas historique à 1,553%.

-NEW YORK-Wall Street accueillait avec le sourire,  mardi, une salve importante de résultats d'entreprises aux États-Unis et des indicateurs encourageants, tout en gardant l'oeil sur les tensions géopolitiques: le Dow Jones prenait 0,40% et le Nasdaq 0,83%. Vers 16H00 GMT, le Dow Jones avançait de 68,71 points, à 17.120,44 points, et le Nasdaq de 36,90 points, à 4461,60 points. L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,57% ou 11,32 points, à 1984,95 points. Les indices ont ouvert dans le vert dès l'ouverture du marché, et ont rapidement accéléré. "Le marché reprend un peu du poil de la bête et répond à des bonnes nouvelles économiques aux Etats-Unis, en ce qui concerne le rythme de l'inflation ou de l'immobilier notamment, mais aussi les entreprises", a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. Conformément aux attentes, les prix à la consommation ont progressé de 0,3% sur un mois en juin, décélérant leur augmentation après trois mois consécutifs d'accélération. Dans l'immobilier, les reventes de logements en juin ont fortement augmenté. Les investisseurs américains reléguaient en outre pour l'instant au second plan les tensions autour de l'Ukraine et du Proche-Orient, "espérant que la diplomatie va prévaloir", a expliqué M. Cardillo.

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mardi 22 juillet 2014 en légère baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 248,98 à 248,77 points, soit un repli de 0,08%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,07% à 237,86 points contre 237,70 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 351,18 millions de FCFA contre 677,19 millions de FCFA hier lundi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 775,33 milliards de FCFA, celle du marché obligataire s’élevant à 1 303,42 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 127 910 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est PALM CI avec 180,72 millions de FCFA de transactions.

-BERNE-La Bourse suisse a fini en nette hausse mardi, à l'instar des autres places européennes. A la clôture, l'indice vedette SMI gagnait 0,94% par rapport à la veille à 8594,21 points. Après une matinée déjà bien orientée, le SMI a accéléré le mouvement en milieu d'après-midi, tiré par des statistiques américaines et des résultats d'entreprises généralement bien accueillis, alors que les tensions géopolitiques persistantes en Ukraine et au Proche-Orient sont passées au second plan. Le SLI a pris 0,98% à 1305,15 points et l'indice élargi SPI a progressé de 0,90% à 8501,68 points. Sur les trente valeurs principales, 27 ont fini dans le vert, trois dans le rouge. Credit Suisse (-1%) a été l'un des rares perdants du SMI. Les résultats trimestriels publiés ce matin ont été plombés par l'amende infligée par les Etats-Unis. La banque accuse sa plus grosse perte depuis le début de la crise financière, soit 700 millions de francs, un peu plus que prévu par les analystes.

-LONDRES-L'euro reculait nettement face au dollar mardi, dans un marché prisant le billet vert dans l'espoir de voir un resserrement anticipé de la politique monétaire américaine, tandis que les cambistes restaient attentifs à l'évolution des tensions géopolitiques. Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,3470 dollar - après être tombée vers 12H30 GMT à 1,3459 dollar, son niveau le plus faible en huit mois - contre 1,3523 dollar lundi vers 21H00 GMT. L'euro baissait également face au yen, à 136,75 yens -tombant même vers 13H45 GMT à 136,59 yens, un nouveau plus bas en cinq mois et demi- contre 137,10 yens lundi. Le dollar montait un peu face à la devise japonaise, à 101,53 yens contre 101,38 yens la veille. Le billet vert bénéficiait mardi des chiffres des prix à la consommation aux États-Unis qui, s'ils ont légèrement ralenti en juin après trois mois consécutifs d'accélération, sont "suffisamment bons, robustes et réalistes" et ne vont pas dévier le dollar de sa trajectoire d'appréciation, observait Ashraf Laidi, analyste chez City Index.

-FRANCFORT-La Bourse de Francfort a regagné du terrain mardi après trois séances consécutives de pertes, prenant de la distance avec l'escalade des tensions en Ukraine et à Gaza. L'indice vedette Dax a gagné 1,27% à 9734,33 points. Le Mdax des valeurs moyennes a lui progressé de 0,88% à 16'369,75 points. Les tensions géopolitiques ont certes continué de préoccuper les investisseurs mais la saison des résultats d'entreprises, qui bat déjà son plein aux Etats-Unis, a davantage retenu leur attention au cours de cette séance. Côté allemand, on entrera dans le vif du sujet des résultats la semaine prochaine. Après SAP la semaine dernière, seuls Daimler (+1,93% à 66,09 euros) mercredi, BASF (+1,40% à 83,08 euros) et Deutsche Börse (+0,91% à 54,11 euros) ont programmé leurs résultats cette semaine.

-PARIS-La Bourse de Paris a nettement rebondi mardi (+1,50%) après son repli de la veille, prenant un peu de distance avec un contexte géopolitique toujours tendu, alors que les publications d'entreprises s'intensifient des deux côtés de l'Atlantique. L'indice CAC 40 a gagné 64,78 points à 4369,52 points, dans un volume d'échanges faible de 2,8 milliards d'euros. La veille, il s'était replié de 0,71%, sous l'effet des inquiétudes géopolitiques. Parmi les autres marchés européens, Francfort a gagné 1,27% et Londres 0,99%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a pris 1,66%. Après un démarrage dans le vert, la cote a accentué sa progression au fur et à mesure de la séance. A Wall Street, le marché a ouvert en territoire positif. Pour Frédéric Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée, il s'agit d'un "rebond technique", dans un marché où le "stress engendré par le risque géopolitique" a en partie reculé. Les Européens ont décidé mardi de préparer des sanctions contre la Russie dans le secteur de la défense après le crash d'un avion malaisien attribué à un tir de missile dans l'est de l'Ukraine, et la pression monte sur la France pour qu'elle renonce à la vente de navires militaires Mistral.

-MOSCOU- La Bourse de Moscou a rebondi mardi après trois séances de dégringolade, les investisseurs voulant croire à une amorce de dialogue permettant d'éviter une nouvelle escalade dans la crise ukrainienne à la suite du crash du MH17. Après avoir perdu jusqu'à environ 8% entre mercredi dernier et lundi soir, les principaux indices de la place moscovite, le Micex (libellé en roubles) et le RTS (en dollars), ont repris respectivement 1,55% et 2,24%. Le rouble a suivi le même mouvement, montant à 47,06 roubles pour un euro et 34,96 roubles pour un dollar. Les informations concernant le vol MH17 ont commencé à évoluer et montrent plus de coopération entre les différentes parties, ont estimé les analystes de VTB Capital. La hausse s'est confirmée malgré l'annonce en fin de séance de nouvelles sanctions européennes, dans le secteur de la défense, qui restent cependant à mettre au point par la Commission. Il n'était pas clair mardi après-midi si ces éventuelles mesures entraient dans le champ des sanctions économiques d'envergure dites de phase 3 ou si elles resteraient dans le cadre de sanctions ciblées plus limitées.

-GENEVE-L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a adopté un mécanisme de financement pour mettre en oeuvre l'accord de Bali sur la facilitation des échanges. Ce mécanisme, demandé par les pays en développement, vise à suppléer à un éventuel manque de fonds. La Norvège et l'Australie ont été les deux premiers pays à ouvrir leur bourse pour alimenter ce nouveau fonds.

-NEW YORK-Le géant américain des boissons sans alcool Coca-Cola a fait état d'une performance trimestrielle contrastée. Entre avril et juin, le groupe d'Atlanta a enregistré un bénéfice net de 2,6 milliards de dollars (2,3 milliards de francs), en baisse de 3,02% sur un an. Mais rapporté par action et hors exceptionnel, référence à Wall Street, le bénéfice a atteint 64 cents, soit 1 cent de mieux que la prévision moyenne des analystes.

-NEW YORK-Les prix du pétrole évoluaient en très légère hausse mardi en fin d'échanges européens, quelque peu pénalisés par un regain de force du dollar, dans un contexte géopolitique qui reste très tendu. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 14 cents, à 104,73 dollars. Vers 10H00 GMT, le WTI était monté jusqu'à 105,25 dollars, son niveau le plus élevé depuis début juillet. Après avoir commencé la séance européenne en hausse, les prix du brut se sont un peu repliés mardi en fin d'échanges européens, à cause de la hausse du dollar.