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Editorial

Concertation régionale sur l'enseignement supérieur : L’ouverture de l’Université de Ziguinchor au monde des entreprises en question

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Concertation régionale sur l'enseignement supérieur : L’ouverture de l’Université de Ziguinchor au monde des entreprises en question

L’avenir de l’Enseignement supérieur a occupé les débats, hier, à Ziguinchor. L’objectif principal de cette rencontre qui a regroupé les différents acteurs de la communauté universitaire est de faire le diagnostic du  système éducatif dans sa globalité.

L’Enseignement supérieur sénégalais est à la croisée des chemins. Les autorités administratives, les élus locaux et la communauté universitaire, dans le souci de relever les défis, ont initié, hier, une concertation sur l’avenir de l’Enseignement supérieur de la région. « Cette rencontre régionale cadre avec la vision de notre institution. Elle a toujours fait de la concertation son crédo », a déclaré le Recteur de l’université, le Pr Courfia Diawara. Ainsi, des manifestations scientifiques, culturelles et festives organisées par cet établissement ont permis à l’université de maintenir son ouverture vers le monde professionnel, les élus, entre autres,  dans le but de faciliter l’insertion des étudiants.
« Les étudiants que nous formons doivent, à leur sortie, trouver des emplois. Pour atteindre cet objectif, l’université doit faciliter l’intervention des professionnels dans les enseignements et veiller à accompagner les étudiants à trouver des stages dans un contexte de Licence, Master, Doctorat (LMD) », a indiqué le Recteur.
Par ailleurs, M. Diawara a demandé aux présidents des conseils régionaux de Sédhiou et de Kolda d’œuvrer, dans leurs missions quotidiennes, à trouver des partenaires pour l’université. Il a estimé que si cette jeune institution a des infrastructures et des financements, elle pourra accroître sa capacité d’accueil et atteindre le seuil de 10.000 étudiants qu’elle s’est fixée dans 5 ans. La recherche et l’innovation, l’ouverture et l’internationalisation, les financements, les offres et la qualité, tout comme la gouvernance ont constitué les thèmes majeurs de cette concertation.

Une université pour un développement socio-économique
Présidant la cérémonie d’ouverture, le gouverneur de la région de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, a relevé l’intérêt de cette concertation. Il estime que les missions de l’enseignement supérieur doivent davantage être mises en cohérence et en articulation avec les besoins et les exigences du développement de la Casamance. Selon M. Dieng, cette concertation permettra de susciter un dialogue fécond et des échanges fructueux entre tous les acteurs du secteur et autres segments de la vie socio-économique, de sorte que l’enseignement supérieur en général et l’université de Ziguinchor en particulier puissent être de véritables leviers pour l’émergence économique de cette « belle région » de la Casamance naturelle qui regorge d’énormes potentialités dans plusieurs domaines.
« Cette nouvelle démarche cadre bien avec la vision du chef de l’Etat qui promeut un système d’éducation et de formation en phase avec les exigences du développement économique et social, équitable, efficace et reposant sur une gouvernance vertueuse et inclusive, une responsabilisation plus accrue des collectivités locales et de tous les acteurs à la base », a souligné le gouverneur. Il a assuré que les pouvoirs publics ne ménageront aucun effort pour que les conclusions et les recommandations des travaux puissent, non seulement alimenter efficacement les concertations nationales, mais aussi et surtout être utilisées convenablement au niveau local, de manière à permettre à l’Université de Ziguinchor et à tous les autres instituts privés de formation et d’enseignement supérieur d’assurer pleinement leur vocation. 
Le président du Conseil régional de Ziguinchor Lamine Sagna s’est félicité de l’initiative. « Cette rencontre est la preuve d’une prise de conscience forte et d’un engagement de tous les acteurs de l’éducation sur, d’une part, à la nécessité de trouver très vite des solutions idoines aux maux qui gangrènent notre système éducatif et, d’autre part, à l’urgence de mettre en œuvre les remèdes préconisés », a expliqué M. Sagna.
La rencontre sera sanctionnée par un rapport, la contribution de la région aux assises nationales prévues en mars 2013. 



2 Commentaires

  1. Auteur

    Boy Diola

    En Février, 2013 (23:25 PM)
    Les maux dont souffre l'ES sénégalais sont connus de tous; les solutions aussi. Les concertations sont une perte de temps (de présence dans les salles) et d'argent qu'on aurait destiné à cet enseignement.
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  2. Auteur

    Bb

    En Février, 2013 (08:55 AM)
    Toujours des concertations sans plan d'actions une façon de bouffer de l'argent il faut du concret les gars.
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