Le Collectif des enseignants vacataires du Supérieur (Cevas) a tenu, hier, une conférence de presse pour passer au peigne fin les dures conditions dans lesquelles ils travaillent. Salaires modiques, absence de statut, exploitation, les enseignants vacataires n’ont rien laissé en rade. Se sentant traités comme des « esclaves », ils réclament de meilleures conditions de travail et demandent à l’Etat de les recruter, sinon l’Université va sombrer.
Mamecor Faye, Secrétaire général du Cevas évoque «des emplois du temps difficiles comme les heures tardives, avec tous les risques qui y sont liés, c’est l’enseignant vacataire qui est présent. S’il s’agit d’assurer des permanences dans les laboratoires, c’est l’enseignant vacataire qui abat le boulot. S’il s’agit des performances dans les laboratoires, c’est l’enseignant vacataire qui abat le boulot ».
Mais, « S’il s’agit des salaires liés aux heures complémentaires payés tous les trois ou six mois, ce sont les enseignants titulaires qui sont servis d’abord. Ce, malgré le salaire mensuel, les primes d’encadrement, les primes de recherche et la couverture médicale dont ils bénéficient », déplore-t-il.
Source : Libération
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