L’archevêque de Dakar s’est montré préoccupé par la situation que traverse le groupe scolaire Yawuz Sélim nouvellement placé sous la tutelle de la fondation turque Maarif, par l’État du Sénégal après les multiples pressions du gouvernement turc, suite au coup d’État manqué de juillet dernier.
À l’occasion de la célébration de Noël, ce 25 décembre 2016, l’homme d’Église dit se soucier « de ce qui se passe à propos des écoles Yawuz Selim. Il y a des manifestations qui se passent et j’ai moi-même été interpellé. Il y a des problèmes juridiques, j’ai écouté un expert à la télévision parler de ces problèmes juridiques (…). Je ne connais pas les tenants et les aboutissants de la crise qui secoue Yawuz Selim, mais je veux dire, en tout, cas, qu’il ne faut pas que les enfants soient sacrifiés à l’autel de raisons qu’on ne connaîtrait pas », met-il en garde, dans les colonnes de Les Échos.
L’archevêque de Dakar de faire part de sa solidarité « aux parents d’élèves, aux élèves, aux enseignants qui aujourd’hui, s’inquiètent à travers le pays pour, dit-il, ce qui risque d’arriver à la chaîne des écoles Yawuz Selim, si tout simplement on devait les fermer ou les faire passer à d’autres, alors que le droit doit être respecté en tout ».
11 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (10:37 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (10:49 AM)Mbaye
En Décembre, 2016 (10:56 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:15 AM)je pense que l'état du sénégal a bien reçu le message de TOUBA et maintenant de l'église
Anonyme
En Décembre, 2016 (11:23 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:35 AM)Mouhamed Bamba Juf
En Décembre, 2016 (12:11 PM)La situation de l’Etablissement Yawus Sélim interpelle tout parent d’élèves du Sénégal, toutes les APE du pays devraient se mobiliser comme un seul homme et battre le macadam pour Montrer aux autorités et à la Face du monde que le Sénégal ne s’immisce pas dans les affaires politico politiciennes d’un état souverain.
Les syndicats d’enseignement ont joué leur partition en prenant part à toutes les conférences de presse mais, nous avons comme l’impression que cela ne suffit pas pour recadrer les autorités de ce pays sur l’essentiel . Moi personnellement je n’ai pas d’enfant dans cet établissement d’excellence mais j’ai le devoir moral de les soutenir jusqu’ à la dernière énergie. L’autre jour je me suis résolu à aller voir de près l’atmosphère qui y prévalait mais j’ai regretté parce que tout simplement c’était la désolation totale de ces gamins qui ne savaient plus à quel gouvernement se vouer, ils pleuraient comme on ne pouvait pas l’imaginer. Même cet état d’esprit de ces gamins qui de par leur attitude montrent aux yeux de tous ceux qui veulent voir, qu’ils ont de la passion à ce qui leur est le plus cher : l’enseignement et l’éducation. Ceci devrait être un baromètre à l’Etat pour jauger l’attachement des enfants aux valeurs fondamentaux de l’éducation de base.
Le corps enseignant Turque est une famille à ces enfants, moi je les voyais souvent rendre visite à des élèves pour tisser des liens avec leur famille.
Est-ce que l’état de Sénégal se soucie du devenir de ces enseignants turcs une fois descendus de la passerelle de l’avion qui les rapatrie au pays? Si l’on sait que Erdogane a déjà jeté en prison des milliers de cadres dont des membres de leur famille ?
Au moment ou les gens essaient de trouver des solutions à cette épineuse question, certains établissements de la place sont entrain de mettre en place des dispositifs d’accueil de ces enfants qui seront bientôt jetés en pâture par une décision gouvernementale.
Sommes-nous souverains ? Si oui, et pourquoi être à la remorque d’une Turquie et ou d’une France qui ne nous a pas toujours mis à la place qu’il faut (les tirailleurs Sénégalais et leur triste sort, ils n’en parlent pas ) ?
Les élèves de Yawus Sélim sont tous dans le désarroi total et ne méritent pas ce traitement qui à coup sûr aura un impact négatif sur leurs performances scolaires. Les gamins et leurs parents ne savant plus à quel gouvernement se vouer.
Comment peut-on confier la gestion d’une Ecole d’excellence (de par ses résultats, son classement national et de par la qualité de ses enseignements) à une structure bidonne qui lance des appels d’offre pour des niveaux BAC. Soyons sérieux quand même. L’école Y. S doit maintenir son image et son standing.
Devant cette incertitude le Ministre Serigne Mbaye Thiam devrait parler sur les médiats télévisés pour rassurer les familles des enfants. Il ne reste plus que 6 mois dans l’année académique, de grâce maintenez le corps enseignant pour le reste de l’année et après les parents vont essayer de trouver l’école de leur Choix. Vive l’école Sénégalaise et la bataille continue, à bas l’impérialisme si l’on sait que « Kou eumb Sa sankhal, Eumb sa Kersa » d’après Wolof Ndiaye.
Le Boxeur
En Décembre, 2016 (12:21 PM)Will
En Décembre, 2016 (13:42 PM)Nabadji
En Décembre, 2016 (15:41 PM)Participer à la Discussion