Pour sauver l'édition au Sénégal, Aminta Sy, la Nouvelle directrice des NEAS réclame le marché de l’Education nationale

Par: SenewebNews - Seneweb.com | 09 septembre, 2014 à 13:09:03 | Lu 11903 Fois | 4 Commentaires

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« Redynamiser une structure qui est sur une pente descendante depuis plusieurs années » : c’est le défi que compte relever la nouvelle directrice des Nouvelles Editions Africaines (Neas), Aminata Sy installée dans ses fonctions, lundi.

« Pour que les maisons d’édition survivent, il faut que nous ayons le marché de l’éducation nationale (…). Avec nos maigres moyens, nous ne pouvons même plus être compétitifs », a ensuite regretté Aminata Sy, successeur de Seydou Sow à la tête des Neas. Plaidant un sauvetage de la maison d’édition, des éditeurs sénégalais en général, elle s'est dit favorable à la préférence nationale notamment dans le marché de confection des manuels scolaires.

« S’il y a un appel d’offres de la Banque mondiale par exemple, les éditeurs étrangers ont les moyens et ils gagnent les marchés. C’est le cas d’éditeurs comme Edicef et Nathan. Ils raflent tous les marchés, les manuels scolaires sont entre leurs mains et chaque année, des milliards échappent aux maisons d’édition sénégalaises ».

« Quand le président Senghor avait créé cette maison d’édition, il nous avait donné une part importante de subventions parce qu’il voulait, qu’après l’indépendance, on fasse des livres adaptés au contexte africain, au contexte du Sénégal », a-t-elle rappelé dans les colonnes de La Tribune.

Toutefois, regrette Aminata Sy, « après le départ de Senghor, les subventions et le marché de l’éducation nationale ont été retirés, et depuis cette époque nous avons commencé à avoir des problèmes ».

Auteur: SenewebNews - Seneweb.com

4 Commentaires

Drone
En Septembre, 2014 (13:54 PM)
C'est vrai que quoiqu'on en dise Senghor sera irremplaçable sur bien des domaines par les choses qui ont été mises sur les rails et que les héritiers du pouvoir, surtout le suivant immédiat n'ont pas fructifiées (pour moi il fut le plus nul des présidents sénégalais : "rien ne sera plus comme avant" alors qu'il fallait justement préserver et développer ce qui était bien avant et innover en plus).

Quant à vous madame on vous souhaite de réussir mais cela passe aussi par une nouvelle vision de l'édition arrimée aux nouvelles technologies et le fait social qu'est l'analphabétisme. Pensez à d'autres supports d'édition comme les livres audio, visuels (en langues nationales) pour cibler toute la grande masse des sénégalais jeunes et vieux, hommes et femmes qui ne sont pas alphabétisés en français. L'édition numérique sur tablettes et mobiles, pour cela collaborer avec des étudiants en informatique (projets éducatifs) qui développeraient des applications mobiles pour rendre disponible tout notre patrimoine traditionnel (contes, légendes, etc.;) aux jeunes enfants, etc...Ce sont quelques pistes qu'il faut sérieusement envisager. Foncez

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Atypico

En Septembre, 2014 (17:24 PM)

Oui a cette idée de subventionner le travail d'édition Africain et Snégalais peut être en alliance avce des pays voisins mais en progressant sur la technologie employée de la fabrication de livres et dans leur forme numérique . La capacité d'édition d'un pays et donc de publications d'oeuvres africaines ou universelles en français et en Wolof en peular en serrere etc. est une condition de renforcement culturel et de lutte contre l'analphabétisme. L'autre moyen étant d'imposer l'école obligatoire pour tous en primaire avec eneignement du françaias écrit et paréé ainsi que de l'écrit des langues nationales. cAR SANS MAITRISE DE L2CRIT PAS DACCES AUX SAVOIRS UNIVERSELS DANS DIVERS DOMAINES

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Atypico

En Septembre, 2014 (20:47 PM)

il faut explorer le digital et les résidences d'écriture. Beaucoup ont des idées dans ce pays, il faut pouvoir réveiller ces ressources dormantes, ce sera bon pour le cinéma parce qu'aussi les réalisateurs actuels ont du mal à faire des films attractifs pour un large public.

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Nous Caafal

En Septembre, 2014 (09:13 AM)

On a 6 livre en pulaar très connu dans tous les tritoire sénégalais, mali Mauritanie Gabon, on nous les demande partous, mais jamais la participation d'une gouvernement sénégalaise, moi j'ai disais que ce pasque on écrit à pulaar. On a aussi publier une autre livre en arab avec de thèmes extrêment important, mais puisque c'est pas en français ni en wolof , donc pas important pour Sénégal , mais nous on vas continué a faire. Mais pourque ça avance, il faut que les états y participe , et qu''il évite de dire que ce telle langue ou telle.

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